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Akhawates

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  • : Marhabane sur Akhawates. Fait par des soeurs pour des soeurs..
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:20
Bismillaih



Du côté du Matériel  


L a conception occidentale de la communauté des biens entre couples n’a pas sa place dans la jurisprudence islamique qui préconise que la femme est seule propriétaire des biens qu’elle acquiert en son nom personnel héritage ou autres avant ou après son mariage , dont elle dispose en toute liberté , en plus des biens qui viennent de son mari .

E n tant que hakim l’époux ne peut que conseiller sans toutefois influencer ou exercer un quelconque contrôle sur les biens appartenant à l’épouse , car toute tentative dans ce sens est , Islamiquement parlant , interdit “haràm”

T rès souvent , le mari s’arroge le droit de disposer des biens de l’épouse oubliant complètement qu’il n’en est nullement propriétaire C’est de l’usurpation pure au même titre que s’il l’avait fait à un étranger . Ce qui constitue d’autant plus une injustice “zoulm” qu’il ne donne pas la chance à son épouse de se défendre ou de poursuivre .

C’ est une infraction flagrante à la Loi dont il aura à répondre un jour ou l’autre .

P ar exemple , le fait relativement banal de refuser de payer la dot “meh’r” à son épouse rend le mari aussi coupable que ceux qui ont commis l’adultère le Jour de la Résurrection . Toute dette vis-à-vis de sa femme est un péché au même titre que les dettes non-respectées contractées ailleurs . Lorsque l’époux n’honore pas le dû de la femme et que celle-ci ne l’en absout pas , elle est en droit de le poursuivre devant la cour .

S i elle n’obtient pas satisfaction en ce monde , il faudra craindre la Justice de l’Au-delà . Avis donc aux maris insouciants qui sous-estime l’importance des dettes à son épouse .

Selon le Saint Prophète de l’Islam ,
même un martyr “Chahid” dont les péchés sont d’emblée pardonnés , ne saurait être absout du respect des droits de son épouse . La dette étant liée , par définition à une autre personne est de ce fait , un droit “hàq” de cette dernière , il n’y a que celle-ci qui pourrait absoudre son débiteur .

F aisant abus de leur autorité en tant que mari , certains hommes vont jusqu’au chantage tout bonnement lorsqu’ils utilisent leur épouse pour forcer la main à leurs beaux-parents . C’est tout simplement de l’extorsion de la pire espèce et une exploitation abusive de la situation impropre et indigne de ce que nous appelons “zawd jous-sàlih” .


(Article tiré de l'Epoux idéal - Centre Islamique de la Réunion)


wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou 
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:17
Bismillaih



Le lien sacré
 


Rassouloullah Sallallàhou alay’ oua Sallam a dit :

“Le plus noble parmi vous est celui qui se montre le plus noble (possible) envers sa famille” .
“En vérité , les meilleurs parmi les plus parfaits des croyants sont ceux qui font montre de plus de bonté possible envers la famille”.


C’est le vrai sens du “Ibàdat” incluant les moindres gestes , par exemple , comme celui de faire manger à sa femme . Ce simple geste a toute sa valeur au point ou il procure certainement à son auteur une récompense “çawab” qui peut avoir sa répercussion jusque dans l’Au-delà .

Le Saint Prophète de l’Islam (S.A.W) recommandait que l’époux consacre des moments à l’épouse ou il s’engage en des conversations gaies à la portée de son épouse , de sorte que celle-ci puisse participer à l’entente familiale . C’est d’ailleurs l’un des traits du caractère noble “Ous’wah hassanah” du Saint Prophète, Paix soit sur lui .


“DIEU approuve que l’homme caresse son épouse . Tous deux en éprouvent une récompense légitime (çawàb) pour l’attitude aimante qu’ils adoptent (l’un pour l’autre) et nourriture (riz’k) s’en trouvent bénis et s’accroissent” .

L’homme s’attire la bénédiction tout simplement en offrant à son épouse un verre d’eau , par exemple . Lorsque le couple se regarde avec tendresse et échange entre eux des paroles gentilles , ils s’attirent la bénédiction divine . Lorsqu’ils se tiennent par la main , tous leurs péchés s’échappent par les fentes de leurs doigts .

L’amour réciproque qui existe entre ces deux êtres agit comme guérisseur contre le mal que constituent les péchés .
“Lorsqu’un homme rentre chez lui de bonne humeur (qui égaie la maisonnée (istighfàr) demandant le pardon en faveur de ce brave homme” .

Le lien sacré de l’amour pur “mouhabbat” qui unit le couple marié ne tolère pas la grossièreté chez l’homme digne du nom .

L’essence de celui-ci devrait le placer bien au-dessus de ces vulgarités auxquelles on assiste quelquefois , ce qui ne sied ni ne fait honneur au rang qu’il occupe dans la hiérarchie de la Création .
Il est sensé de se prouver supérieur en se montrant généreux et courtois .

Il lui est recommandé d’apporter joie et harmonie chez lui et les siens . C’est ce qui lui attirera la Miséricorde divine .

C’est encore le hadice de Rassouloullah Sallallàhou alay’ wa Sallam qui nous enseigne que le père de famille consciencieux qui part le matin pour travailler afin de nourrir et soigner sa famille est béni à tel point que chaque pas qu’il fait dans la bonne direction lui confère un rang spirituel supérieur à celui qu’il avait au pas précèdent .
Lorsqu’il a fait de son mieux pour subvenir aux besoins de la famille tous ses péchés antérieures se trouvent déjà effacés .

D’autre part il est recommandé au chef de famille de dépenser autant qu’il peut et selon ses moyens , pour sa famille (sous forme de présents et autres gâteries) le jour de “Ashoura” (le 10ème Mouharram) s’il veut bénéficier des multiples bénédictions çawàb que comporte un tel geste ce jour spécifique . Il incombe au chef de la maison “hakim” de veiller à ce que l’affection qui réunit les membres d’une famille soit maintenue et consolidée . Le comportement quelquefois enfantin , de sa femme ne doit pas servir de prétexte à de l’irritation menant invariablement à la colère que l’on regrette toujours trop tard . Il doit se contrôler et se doit de donner aux féminine .

Ce n’est quand même pas en vain que DIEU l’aura avantagé en le comblant de capacités intellectuelles et autres supérieures à celles dont a été pourvue la femme .

Par ailleurs , il faut tenir compte du fait qu’en Islam , l’affection conjugale vient après le mariage et doit donc être cultivée . Il faut consciemment veiller à ce que cette affection soit entretenue afin qu’elle grandit chaque jour davantage . A ce sujet , le Saint Prophète (S.A.W) a dit :

“L’affection qui naît à partir du Nikah n’est comparable à nulle autre affection (entre couple) en dehors du Nikah” .

Et à propos de ce même nikâh , Rassouloullah Sallallàhou aly’ oua Sallam a précisé :

“Le mariage , c’est (l’acquisition de) la moitié de la Foi Imàn”

Et l’affection qui en naît est bénite , étant sanctionnée par l’Autorisation Suprême . C’est le genre de sentiments qui nous aident à nous élever moralement et spirituellement .

Qu’il s’agisse de l’homme ou de la femme , c’est à nous de savoir comment cultiver nos rapports réciproques afin de surmonter toutes différences ou désaccords qui peuvent surgir entre nous . Et c’est là ou la piété et le respect de la Loi “Sounnah” nous aident à contrôler nos émotions et à honorer les exigences de l’amour parfait qui naît du nikâh sacré tout en passant sur les détails dus à la différence de tempérament existant entre les deux sexes .

Dans le souci d’alimenter l’amour conjugal , l’époux ne tiendra pas rigueur des petites fautes d’humeur bien féminines de sa conjointe . Et ce n’est pas en vain , car grâce à ce contrôle de soi , il grandit tant sur le plan matériel que spirituel .

D’abord il est un fait reconnu que l’amour conjugal , fidèle et sincère est salutaire à la vie . Sur l’autorité du hadice du Saint Prophète ( e ) , Allàma Sakhawi affirme que le regard de l’époux posé sur le visage de son épouse lui fait bénéficier d’une meilleure vue .

Seul l’époux à la moralité irréprochable peut procurer à sa femme l’amour pur . C’est l’amour que rien au monde (argent , confort , luxe pouvoir) ne peut remplacer . Un tel bien ne s’acquiert pas simplement en pourvoyant aux seuls besoins matériels d’une épouse.

Il faut consentir à de vrais sacrifices qui requièrent une volonté exceptionnelle de la part de l’homme . C’est ce qui a fait dire aux “awliya” que le mari qui fait preuve de patience “sab’r” devant les agacements de la femme est comparable à un guerrier de l’Islam “moudjàhid” ou “ghàzi” qui revient vainqueur d’un combat livré pour la bonne cause .

Ce que corroborent bien les hadices suivants :

“L’authentique Moudjàhid , c’est celui qui sait combattre ses sens”

“L’homme courageux ce n’est pas celui qui vaincre au combat physique . A vrai dire , l’homme brave c’est celui qui sait garder le contrôle de soi dans les moments de colère” .


(Article tiré de l'Epoux idéal - Centre Islamique de la Réunion)


wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:15
Bismillaih



Père Musulman 


Tout père de famille doit veiller à l’éducation morale et spirituelle de sa maisonnée . Plus que la femme ,l’homme sera tenu responsable du chemin que prendra l’enfant . C’est significatif que les consignes Coraniques concernant l’enseignement religieux soient toujours adressées à l’homme :

“O croyants; Sauvez-vous et les vôtres (vos familles) des feux” .


Notre raison d’être c’est l’Au-delà , le Aakhirah et ALLAH Ta’àla . La perfection physique , la prospérité matérielle ou sociale sont autant de moyens tous éphémères , à notre disposition qui peuvent , si nous en faisons bon usage , nous aider à atteindre notre but . Car ainsi que nous l’avertit le Saint Prophète (pbAsl )

“En vérité , ce monde a été crée pour vous alors que vous avez été crées pour l’autre monde (Aakhirah)” .


Dés lors que nous réalisons cette vérité et que nous nous rendons compte que notre vie terrestre n’est que passagère , nous devons nous dire que la réussite et le succès ici-bas ne sont pas une priorité , encore moins le but ultime de notre séjour en ce monde . Il est donc absurde de compromettre l’éducation religieuse de la famille , la foi au foyer familial , au profit de gains matériels . On oublie trop souvent d’élever ses enfants , préoccupé qu’on est dans une poursuite matérialiste . Ce qui n’est en aucun cas une excuse valable pour négliger l’éducation morale de ses enfants . Par rapport à ses ambitions commerciales et autres , le “dini-ta’lim” de sa famille est infiniment plus important et passe avant toute autre considération .

Les responsabilités du chef de famille ne s’arrêtent pas au fait de pourvoir la maisonnée d’un abri , de nourriture et de vêtement . On croit à tort que la responsabilité d’élever les enfants revient à la femme . Au contraire , c’est l’homme qui se doit de veiller à l’éducation , la religion et la moralité de toute la famille . Il est entièrement responsable des bonnes manières “akhlàq” de ses enfants .

La poursuite des gains matériels ne figure pas parmi les objectifs primordiaux que doit se fixer l’homme . L’argent bien gagné a ses limites dans la mesure qu’il n’est utile qu’à nos besoins essentiels et à une vie décente ou le confort ne vient pas en premier . On tiendra compte du fait que notre séjour ici-bas n’est que pour nous lancer dans la poursuite effrénée de l’argent et du confort . Le développement de notre vie spirituelle doit primer sur toute autre considération .

Et ce développement spirituel “rouhàni” doit nous être imprégné dés notre enfance : d’ou l’importance d’une vigilance constante de la part des parents en matière de moralité , de piété et de l’éducation des enfants . Nous n’avons , pour cela , qu’a prendre l’exemple des prophètes “Awliyà” qui accèdent à l’état de Sainteté “Wilàyat” grâce à la piété et moralité de leurs propres parents qui veillent sur eux et leur éducation sans se préoccuper de leur confort personnel ou des biens éphémères de ce monde .

Les communs des mortels que nous sommes aspirons plutôt à des réussites vaines et ne parvenons le plus souvent , qu’à échouer et ici et dans l’Au-delà auquel nous accordons rarement l’importance qu’il mérite .


Que de cas ne relevons-nous de ces pères de famille qui ne trouvent pas le temps de s’occuper de leurs enfants mais que nous retrouvons en des soirées mondaines ou de cercles divers pour lesquels ils trouvent toujours le temps .

S’ils pouvaient seulement faire le même effort en direction de la maison et de la famille ! Non , l’homme n’a aucune excuse quand il avance comme argument la faiblesse humaine . Car il a été pourvu de toutes les facultés pour combattre toutes les faiblesses . C’est dire qu’il assurera très mal sa défense le Jour du Jugement .

La lâcheté du mari a fait qu’il rejette toute la responsabilité d’élever ses enfants sur l’épouse . Ce faisant il abdique sa responsabilité propre , un devoir sacré qui lui a été conféré d’en Haut de part les conditions liées au contrat marital . Pour commencer , il est tenu de consacrer le temps qu’il faut à sa famille afin d’étudier et de mieux connaître les besoins des siens et d’être à même de pourvoir aux dits besoins .

Et ceux-ci incluent en premier lieu la formation et l’éducation tant morale qu’académique de ses enfants . Il est beaucoup plus normal qu’il s’occupe d’élever ses enfants s’il faut choisir entre cela et le fait d’entretenir des amis .

Contrairement à l’animal qui est simple de procréation pour la perpétuation de l’espèce , l’homme a été doté d’une conscience et des capacités voulues pour le progrès . Et cela il le réalise au fil des générations grâce à l’éducation et au type de moralité qu’il dispense à la génération suivante .

Et parce que tout dépend de la façon que chacune des générations se conduit d’abord pour ensuite préparer la génération à venir , il arrive alors que l’on tombe dans l’erreur et l’on assiste alors à une dégénérescence . Nous n’avons qu’à regarder autour de nous si nous voulons constater à quel point l’homme censé être civilisé s’avilit pour sombrer dans les péchés. La cause profonde en est tout simplement l’abandon du foyer entraînant la négligence de la famille .

Il suffirait que chaque père de famille prenne ses responsabilités en tant que chef de maison “am’r bin ma’rouf - ou, nahy’anil mounkar et tabligh” et la société s’assainirait . Si chacun y mettait du sien , le Oummah dans le sens premier du terme reprendrait forme et s’établirait selon les pures traditions Islamiques . Nous ne saurons , hélas , y accéder si nous continuons à nous leurrer en nous attendant à ce que d’autres veillent mieux que nous mêmes à la moralité de nos enfants .

Finalement , l’homme est le premier responsable de l’éducation de l’enfant . Ensuite vient la femme , à ce sujet , nous vous renverrons à l’ouvrage complémentaire au présent , intitulé “L’épouse parfaite, Al-mar’atous’’sàlihah” ou l’un des chapitres est consacré à la méthode d’élever ses enfants .
Bien que l’ouvrage en question s’adresse à la femme , l’époux y est concerné également en ce qu’il occupe une place prépondérante dans l’initiation de la famille à l’éducation religieuse .

(Article tiré de l'Epoux idéal - Centre Islamique de la Réunion)


wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:14
Bismillaih



Mari Musulman 


Le Saint Prophète Paix soit sur lui a encore dit :

“Soyez polis envers la femme , elle qui a été crée à partir d’une côte (d’Adam) Cet os (du squelette humain) , rappelons le étant incurvé de nature , se briserait si nous essayons de le redresser . Sa forme naturelle lui sied mieux . Soyons donc compréhensifs vis-à-vis de nos épouses”

(Boukhàri et Mous’lim)

(Dans cette mesure) “ La femme est comparable à la côte de l’homme”.. “(en ce sens que) Si vous acceptez sa nature (et la respectez pour ce qu’elle est , et représente pour le foyer) elle pourra mieux faire valoir ses qualités (cachées en elle)”

(Boukhàri)


E t , toujours selon l’Imam Boukhàri , cette citation “ je ne connais personne qui soit plus désavantagée que la femme en matière d’intelligence ou de religion , (cependant) celle-ci est apte à déconcerter l’homme le plus sage ou savant qui soit” .

C e ne sont pas là des leçons de physiologie pour le plaisir des sens ou du savoir ; ce sont des détails importants pour que nous réglions notre comportement en fonction de certaines différences qui méritent notre attention et considération . C’est à l’homme de comprendre et de faire preuve de tolérance et de sagesse .

Q ue la femme fût crée à partir d’une côte d’Adam est une vérité à prendre dans le sens tout littéral de l’expression . Même si cela peut choquer l’esprit des musulmans formés à l’occidentale ou d’autres défenseurs de l’égalité des deux sexes , force nous est de convenir que la femme a été crée faible , physiquement et affectueusement parlant .

I l faut admettre que la femme est relativement , par rapport à l’homme , enclin à l’erreur , conséquence directe de son origine . Sa caractéristique même c’est la fourberie féminine toute légendaire , tout comme celle de l’homme de par le caractère vil de la matière qui servit à sa création est le bas-instinct qui vient à faire surface .

C ’est qu’étant né de la boue et de la poussière , l’homme cache mal , quelquefois , la bassesse qui lui est innée . De même , la femme ayant symboliquement pris son origine à l’intérieur d’une côte tordue renfermera toujours en elle une part de ce côté tordu de sa nature , ce indépendamment du fait qu’elle est capable de se développer parfaitement sur un plan moral et spirituel .

A ce propos , le Saint Prophète de l’Islam nous prévient :

1) L’obstination est une caractéristique bien féminine .

2) On ne peut raisonnablement s’attendre à ce que la femme réponde à toutes les espérances humaines .

3) La femme est inapte à prévoir les conséquences de tous ses caprices .

4) Celui qui entend corriger les moindres défauts chez une femme court à l’échec . Il parviendra , tout au plus , à briser la femme ; et alors , c’est le divorce “Talàq” selon la terminologie Islamique .

5) C’est à l’homme de la ménager , d’agir avec tact en faisant appel à la compréhension , la tolérance et la sagesse tout en s’appuyant sur l’enseignement religieux “Dini-tar’biyat” qui lui aura été dispensé.

6) Il ne devra pas s’attendre une coopération quelconque ou une obéissance totale de la part de sa femme .

7) L’homme devra enfin ignorer les petits défauts et autres caprices de sa conjointe afin de découvrir les qualités et talents réels cachés en elle , et les mettre en valeur . Car l’instinct féminin , c’est aussi la vertu et la bonté .

C ’est conscient de ces faiblesses féminines et en connaissance de causes que l’homme décidera de nouer les liens sacrés qui le lieront à jamais à l’épouse qu’il aura choisie . Il importe qu’il prenne conscience de sa responsabilité vis-à-vis des soucis de la vie et qu’il s’apprête à relever tout les défis que comporte la vie conjugale . Frustration , déception , découragement sont autant d’écueils qui jalonnent la vie conjugale , ce qui contraste avec l’idée complaisante qu’on s’en fait souvent : un lit de roses ou tout n’est qu’amour , confort et harmonie . C’est l’image flatteuse que nous inculque le monde occidental par truchement de ses mass-média .

S i on est conscient des réalités maritales , des problèmes auxquels on pourrait être confrontés au cours de cette nouvelle vie , des différentes responsabilités qui nous incomberont devant les faiblesses possibles d’une conjointe . Alors nous pourrons nous armer moralement et spirituellement , afin de fonder un foyer sur des bases solides .

P our cela , il impérieux de connaître la vraie nature féminine et d’apprendre par exemple , que ce n’est pas en opposant l’obstination à l’obstination qu’on arrive à une solution et une harmonie durable . L’homme apprendra que la brutalité n’est jamais une excuse et qu’une réaction digne devant les petites indiscrétions et autres agaceries féminines ne peut qu’être recommandée .

D ans le cas contraire , il ne réussirait qu’à se faire détester ou à provoquer un divorce .

D ans ses recommandations concernant les rapports “Tar’biyat” vis-à-vis de l’épouse , le Saint Prophète (Paix soit sur Lui) a mis l’emphase sur la gentillesse la tolérance , la compréhension et l’indulgence du côté de l’homme . Par exemple , le simple geste d’encourager son épouse à manger pour lui montrer son souci et son affection pour elle , est un acte pieux comparable à la charité “Sad’qah” dans le sens religieux du terme .

L e mari comprendra aussi qu’il a emmené sous son toit un être qui a été fille de parents qui l’ont élevée avec amour et qui se font des soucis pour elle . Sa mère l’a engendrée dans la souffrance et dés sa naissance jusqu’au jour de son mariage elle a été probablement l’objet de tous les soins possibles . Les parents ont du accepter tous ses caprices de fille ; l’élu qui l’épousera se doit de prendre cette relève de façon digne et honnête .Car elle lui sera confiée au Nom de Dieu-Créateur pour qu’elle fasse l’objet sacré de ses soins , son respect , sa protection .

E lle n’a certainement pas été envoyée au foyer conjugal pour être exploitée ou traitée en servante ou bonne à tout faire . Sa dignité de Maîtresse de la maison telle qu’elle lui a été conférée selon la Chariat doit être respectée ; c’est son du le plus élémentaire . La faire passer à un statut inférieur à celui qui a été établi d’après les lois Islamiques , l’offenser de quelque manière que ce soit ou aller jusqu’à l’insulter est contraire à l’Islam et , de ce fait , condamnable .

P ar contre , toute preuve de compassion , de compréhension et de modération à son égard constitue pour le mari et chef de famille un geste fort louable ayant la même qu’un acte de charité pour lequel il aura sa récompense ici et dans l’au-delà .

S ’il comprend seulement cela s’il reconnaît son rôle d’époux et de protecteur tout en considérant les faiblesse et limites de l’épouse , il adoptera sans nulle doute l’attitude qu’il faut : il fera montre d’affection et de gentillesse out en dominant ses impulsions de colère qui tenteront de faire surface ou les signes d’impatience qui ne manqueront pas de se manifester .

E t enfin , dans nos rapports avec notre famille , craignons ALLAH Ta’àla . Car
“Quiconque n’a fait montre de compassion (vis-à-vis de ses proches) ne doit pas s’attendre à en recevoir (de la part du Très Haut)” nous rappelle RassoulouLlàh-SallAllàhou’alay’he wasallam.


(Article tiré de l'Epoux idéal - Centre Islamique de la Réunion)


wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:10
Bismillaih
   

 
Comment choisir sa femme ou son mari en 13 points

 

Par Rabi'ah Hakim

A La lumière de l'expérience des dernières années, il est temps de prendre note et d'essayer d'arreter la marée de divorces parmi mes fréres et soeurs musulmans. Aujourd'hui c'est assez commun de trouver des musulmans et musulmanes qui, avant qu'ils aient atteint l'age de 30 ou 35 ans, ont été mariées trois a quatre fois, leurs enfants souffrant à plusieurs reprises par la traumatisme des orphelinats et des maison de jeunesse. Par conséquence, nous allons énumérer quelques points essentiels à considérer par mes frères et mes soeurs qui sont en cours de choisir une femme ou mari pour la vie (bien que le pronom masculin ait été utilisé partout pour la simplicité, ce qui suit est également applicable autant au hommes qu'aux femmes).

1. Du'a. Demandez continuellement l'aide et les conseils d'Allah, afin de trouver et de choisir un compagnon. Aussi souvent que vous le sentez nécessaire, priez Salaat al-Istikhara, la prière spécialement faite pour les conseils, afin de prendre une décision appropriée.


2. Consultez votre cœur.

Ecoutez ce que votre voix intérieure, le "radar" qu'Allah vous a donné pour vous guider, vous indique au sujet du conjoint éventuel. Il est susceptible d'être plus correct que votre esprit, qui souvent joue des tours et peut rationaliser presque n'importe quelle chose. Pour beaucoup de gens, les premières impressions sont souvent les plus précises.


3. Faites des enquêtes.

Trouvez la raison pour laquelle cette personne veut vous épouser. Est-elle intéressée par vous en tant qu'individu ou juste n'importe quelle personne lui suffirait-t-elle ? Pourquoi ne fait-elle pas la chose logique, c.-à-d., épouser quelqu'un de sa propre culture ? Si évidemment la raison primaire de ce mariage, en dépit des réclamations à l'effet contraire, est pour la convenance (greencard, argent, propriété, etc.), oubliez-la. Ceci signifie les ennuis.


4. Apprenez a connaître votre femme ou mari potentiel:

Dans les limites de ce qui vous est permis en Islam, avant de décider du mariage. Juste "voir" quelqu'un une ou deux fois en compagnie de gens avec impatience, pour que ce mariage ait lieu, n'est pas assez vis-à-vis des conditions d'aujourd'hui, où il arrive souvent que deux personnes de milieux totalement différents se reunissnent. Sans violer les regles de l'Islam en étant seul à seul, essayez de comprendre sa nature, ce qui le ou la motive, son temperament, comment ça pourrait etre de vivre avec cette personne.


5. Parlez a plusieurs personnes:

(C'est essentiel que ça soit plusieurs personnes et pas seulement une) qui connaissent votre éventuelle femme ou mari. Si vous ne pouvez le faire, demandez a quelqu'un a qui vous faites confiance de le faire pour vous. Parlez a plusieurs de ses connaissances, et pas seulement ses amis car ils peuvent cacher certains faits pour lui faire une faveur.


Et posez des questions non seulement sur sa personnalité, sa carrière, son Islam, etc., mais aussi sur des sujets cruciaux tels que:
  • "Est ce qu'il se fâche facilement";
  • "Comment est ce qu'il est quand il est "fâche";
  • est ce qu'il est patient, poli, prévenant;
  • comment il s'entend avec les gens;
  • comment il traite le sexe opposé;
  • quelle relation a t'il avec sa mère et son père;
  • s'il aime les enfants
  • c'est quoi ses habitudes personnelles, etc... 
Et découvrez ses projets d'avenir auprès de personnes qui le connaissent. Ses projets coïncident-ils avec ce qu'il vous a dit ?
Entrez dans les détails autant que possible. Vérifiez ses plans pour le futur - où est ce que vous aller vivre et quelle sera votre style de vie, ses attitudes envers l'argent et ses possessions matérielles.

Si vous ne pouvez pas obtenir des réponses à de telles questions cruciales auprès de personnes qui le connaissent, demandez-lui vous-même et essayez de vous assurer qu'il n'est pas en train d'enoncer simplement ce qu'il sait que vous voulez entendre.

Trop de gens feront toutes sortes de promesses avant les mariages afin d'avoir le conjoint qu'elles veulent mais oublient après et ne les font jamais, (ceci s'applique naturellement également aux femmes quant aux hommes).



6. Enquêtez au sujet de sa famille:

de ses relations avec ses parents, frères et soeurs. Quelle seront ses engagements envers eux à l'avenir ? Comment est-ce que ceci affectera votre couple, où et dans quelles conditions vous aller vivre ? Quel est le caractère et le tempérament de chacun de ses parents ?


Vivront-ils avec vous ou vous avec eux ? Sont-ils heureux de votre mariage éventuel ou pas ? Bien que ceci n'est pas essentiel dans la plupart des mariages occidentaux, chez les musulmans de telles questions sont souvent cruciales pour le succès ou l'échec d'un mariage, et les réponses à ces questions doivent être satisfaisantes pour assurer une vie maritale paisible.



7. Comprenez les attentes de chacun.

Essayez d'obtenir un idée de votre femme/mari éventuel par rapport au mariage, comment il se comporte dans diverses situations, et qu'est qu'il veut de vous en tant que son conjoint. Ce sont des questions qui devraient être discutées clairement et précisément durant la phase des négociations avant le mariage, et non après car ça risque de devenir des sources de grandes chicanes après le mariage si elles n'ont jamais été parlées à l'avance. Si vous êtes trop timide pour poser certaines questions, ayez une personne a qui vous faites confiance le faire pour vous. ? une étape avancée des négociations, une telle discussion devrait inclure des sujets tels que le contrôle des naissances, quand des enfants doivent être prévus, comment ils doivent être élevés, ce qu'il pense d'aider avec les travaux domestiques et avec l'éducation des enfants, si vous pouvez aller à l'école ou au travail, des relations avec sa famille et le vôtre, et d'autres questions essentielles.


8. Voyez-le agir avec d'autres personnes dans des situations diverses.

Plus les conditions sont diverses sous lesquelles vous pouvez observer votre femme/mari éventuel, plus que vous saurez quant à sa manière de traiter les personnes et ses réactions concernant diverses circonstances de la vie.


9. Découvrez sa compréhension de l'Islam:

Et si elle est bien compatible avec le votre. Ceci est une question très importante. S'attend-il à ce que vous fassiez beaucoup de choses que vous n'avez pas faites auparavant ? S'il souligne "Harams", particulièrement si vous êtes récemment converti(e) et qu'il ou elle semble incapable de tolérer votre point de vue, les chances sont que votre mariage sera plein d'ennuis à moins que vous soyez assez flexible pour accepter son point de vue et probablement un style de vie assez restrictif. Laissez-le ou la définir clairement comment il ou elle a l'intention de pratiquer l'Islam et comment il veut que vous le pratiquiez, comme ca il n y aura aucun malentendu plus tard.

10. Pas de précipitation.

Ne soyez pas pressé.Tant de mariages se sont cassés parce que les futurs conjoints sont tellement impatients qu'ils ne prennent pas le temps de faire les recherches essentielles tels que celles tracées en grandes lignes ci-dessus.


Ils se précipitent dans les choses. Bien que ça peut paraitre choquant, les mariages qui sont contractés entre les musulmans et puis se cassent dans une délai d'une semaine ou d'un mois ou même une année sont devenues chose commune. Ne vous ajoutez pas à la liste des mariages ratés.

11. Lui/Elle en tant que père/mère de mes enfants ?

Demandez-vous, est-ce que je veux cette femme/homme comme la mère/père de mes enfants ? Si vous ne le sentez pas bien en vous, ou que vous doutez, réfléchissez encore. Rappelez-vous que le mariage n'est pas simplement pour aujourd'hui ou demain mais qu'il est pour la vie, et que le but primaire est de construire une famille. Si la personne en question ne semble pas être un futur bon parent, vous exposez vos futurs enfants à un manque certain quant à l'aide nécessaire de cette personne - ou bien même qu'il/elle agisse de façon négatives envers eux.

12. Ne permettez jamais d'avoir de la pression pour le mariage.

Votre cœur doit se sentir bien à son sujet, pas le cœur de quelqu'un d'autre. Encore, des allégations "islamiques" comme - il est pieux, il a une barbe, il fréquente le Masjid, il connait l'Islam; ou bien elle porte le Hijab, ne parle pas aux hommes, tout ces critères ne sont pas nécessairement des garanties d'un bon conjoint pour vous ou d'un bon mariage, mais sont seulement une partie de la situation dans son ensemble.
Si un individu pratique la Sunnah seulement par rapport au culte, les chances sont que lui/elle n'a pas vraiment compris et n'est pas vraiment en train de vivre l'Islam. La possession de l'affection et de la Rahmah (pitié) que l'Islam encourage entre les conjoints est essentielle pour un rapport réussi, et ceux-ci sont les traits importants à rechercher dans un éventuel conjoint.



13. Ne Jamais consentir à s'engager dans un union en échange d'une somme d'argent.

De telles choses sont expressément interdits dans l'Islam et entrent dans le péché, car le mariage doit être inscrit clairement comme une chose permanente, toute la vie, mais pas pour un seul instant.


Si ces directives sont suivies, inchaAllah les chances de faire une erreur qui pourrait troubler le reste de votre vie peut être réduit au minimum. Le choix d'un conjoint est une question des plus sérieuse, peut-être que c'est la décision la plus sérieuse que vous prendrez jamais dans votre vie puisque votre conjoint peut vous faire réussir ou échouer, dans les bons et mauvais moments de cette vie et, par conséquent, dans la vie d'apres. Cette décision doit être prise avec le plus grand soin et l'attention. Recherchez à plusieurs reprises les conseils d'Allah et ensuite de vos parents et ensuite de vos proches.


Si tout est favorable, je vous souhaite le bonheur ensemble ici sur la terre et dans la vie d'après. Sinon, mieux vaut abandonner cette possibilité et attendre. Allah votre Seigneur sait tout a votre sujet, vous êtes son serviteur, et Il a déjà écrit votre destin et votre futur compagnon pour vous. Soyez sûr qu'il vous réunira quand le temps sera juste et correct pour cette union. Comme le Qu'ran nous l'encourage, vous devez être patient jusqu'à ce qu'Allah vous ouvre la voie et vous de votre coté vous devez activement explorer les diverses possibilités de mariage.


Deux mots adressé aux frères. Si vous mariez ou avez marié une récente convertie à l'Islam, vous devez être très patient et la supporter. Rappelez-vous, l'Islam est nouveau pour elle, et il y a des chances qu'elle ne pourra pas prendre la totalité de la Shari'ah immédiatement - et n'oubliez pas que l'Islam n'exige pas ceci, si vous regardez l'histoire de l'Islam au début, tout a été dit très graduellement.


Votre épouse doit faire les efforts de se conformer elle-même à sa nouvelles foi et culture, elle a besoin de temps et beaucoup de support, de l'amour, d'aide et de compréhension de vous. Il est meilleur de l'a laisser faire les changements à sa propre vitesse, quand son être intérieur est prêt, plutôt que d'exiger qu'elle fasse ceci ou cela, même si cela signifie qu'un certain temps s'écoulera avant qu'elle soit prête à suivre certaines injonctions islamiques.


Si les changements viennent d'elle-même, ils sont susceptibles d'être sincères et permanents; autrement, si elle fait des changements en raison de votre pression ou d'autres, elle peut toujours être peu satisfaite de la situation et peut rechercher à s'en éloigner. Vous pouvez l'aider en étant conforme dans votre propre comportement. Tant de musulmans appliquent certaines parties du Qur'an ou de la Sunnah qui leur conviennent et abandonnent le reste, avec comme résultat une confusion dans les esprits de leurs épouses et de leurs enfants.

Ainsi, tout en maintenant fermement les rênes dans vos mains, vous devriez regarder vos propres défauts, pas les siens, et ètre fier et heureux des efforts qu'elle est en train de faire. Soyez patients et flexibles, soyez prévenant, et montrez votre appréciation de la tâche difficile qu'elle est en train d'effectuer. Cette approche provoquera l'amour, le respect envers vous, ainsi que votre culture, et le vrai Islam bien mieux qu'une approche dure ou dominante.


En conclusion, un mot d'avertissement. Certaines situations se sont produites dans lesquelles certaines femmes devenues musulmanes (ou après avoir fait peut-être réellement Shahaadah), ont trompées et dupées bons nombres d'hommes musulmans. De telles femmes peuvent être extrêmement adroites et opèrent comme étant de "pauvres femmes seules" nécessitant l'aide d'un mari. Les frères qui tombent dans ce filet peuvent recevoir d'elles des fausses photos, de fausses informations ou des fausses promesses. Elles peuvent tricher par tous les moyens, et finalement voler tout ce qu'une femme peut voler. Comme mentionné précédemment, il est toujours sage de vérifier l'entourage éventuel et les musulmans locaux qui la connaissent.


Gardez vos yeux ouverts et prenez votre temps. Puisque le mariage est pour la vie, pour l'éternité, se dépêcher pour n'importe quelle raison est l'acte d'une personne idiote ou négligente qui pourra uniquement se blâmer lui-même ou elle même, si les choses tournent mal.

wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:09
Bismillaih



Chère Sœur musulmane, lis attentivement ce dialogue

 
Ma copine est venue me voir dans un état inhabituel .Elle vient de porter le foulard -hijab-, ses autres copines se rassemblèrent autour d’elle .étonnées de ce changement , l’une d’elle lui posa cette question : « C’est quoi cette nouvelle tenue ? »

La réponse fut immédiate avec joie et fierté : « C’est le hijab qu’Allah a recommandé à toute femme musulmane, n’as-tu pas lu les paroles d’Allah -le Tout-Puissant, le Glorifié- suivantes :

Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux,
[Chapitre :33,Verset :59].

Et as-tu eu l’occasion de lire ce verset :

Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines
[Chapitre :24,Verset :31] »

Une autre, gênée, lui demanda : « Est-ce que l’Islam impose à la femme de cacher sa beauté ? Agir ainsi c’est comme priver les gens de voir une belle couronne... »

Elle répondit posément : « Porter le hijab, c’est d’abord un ordre d’Allah le Créateur, le Miséricordieux. Il l’a recommandé à toute femme musulmane, Lui qui connaît mieux que quiconque ce qui nous est bénéfique. Le hijab c’est comme une coquille ; elle ne cache pas la perle mais l’élève et la protège… Le hijab religieux est la manifestation de la pudeur, de la foi et de la dignité… la beauté ne s’exprime pas par des colorants artificiels avec lesquels on barbouille le visage, ni par des vêtements qui attirent l’attention et la tentation (vêtements provocants), mais la vraie beauté se trouve dans les coeurs des vraies croyantes et dont les fruits sont les bonnes valeurs et l'amour d'Allah et son envoyé -prière et salut d’Allah sur lui-. »

Une autre intervint par ces mots : « Réponds-moi sincèrement, as-tu pensé un seul instant que ton hijab risque d’être un obstacle pour ton mariage ? »
« Ne sais-tu donc pas, chère soeur, répondit-elle en toute confiance, que :

Les vertueuses aux vertueux et les vertueux aux vertueuses.‚
[Chapitre :24,Verset :26].

Personnellement, je n’accepte pour mon mariage qu’un homme qui s’accroche à sa religion : c’est avec ce genre d’homme que je peux me sentir en sécurité pour ma vie et pour mon avenir…Un homme qui accepte que sa femme s’exhibe dehors, les regards l’envahissent de tous les côtés, est un homme dépouillé de toute jalousie…et si un homme néglige le droit d’Allah sur lui alors qu’en sera-t-il des droits de sa femme sur lui ? Je ne me sentirai jamais protégée avec ce genre d’homme. »

Une quatrième lui chuchota dans l’oreille :

« Chère soeur, quelle va être ta réaction devant ceux qui vont se moquer de toi, ils vont t’accuser d’arriérée, de non-civilisée, de … »

Elle répondit fièrement : « Je n’ai que faire de ces termes qu ‘ont innové le diable et ses alliés pour nous détourner du chemin d’Allah. La semblance de ces propos est celle d’un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau, puis quand il y arrive, il s’aperçoit que ce n’était rien »
et elle ajouta , « Est-elle arriérée celle qui obéit à son Seigneur et qui se prépare pour le jour où l’on doit rendre des Comptes ? Est-elle arriérée celle qui est pudique et qui protège son honneur ?

Et comment devient-on civilisée ?, continua-t-elle ,Est-ce que c’est quand on se détourne d’Allah, de son Envoyé et du Jour Dernier ou quand on devient vulgaire et avec un comportement malsain ou quand on expose nos corps nus comme on expose des objets à vendre dans les rues… »

…Chère sœur, écoutes mon conseil, c’est une question d’éternité, soit au paradis, soit en enfer et nul refuge contre Allah ailleurs qu’auprès de Lui. Le Messager d’Allah nous a décrit une catégorie de gens de l’enfer comme suit : <…des femmes moitié nue moitié habillée, égarées et égareuses…elles ne rentreront pas au paradis et ne sentiront pas son parfum.>
[hadith rapporté par Moslim ]

… Chère sœur, toi qui dans ce monde de ténèbres est comme l’étoile qui brille dans le ciel, évite d’imiter aveuglement la pseudo-civilisation occidentale, car ta dignité risque d’être réduite en un vêtement qu’on élargit et qu’on rétrécit comme on le souhaite…
…Fais attention, n’oublies pas que tu es l’éducatrice d’une communauté, tu représentes une école qui formera les générations à venir.

Une de ses copines fut très touchée par ces propos, un fort sentiment vers le repentir l’envahit, le désir de retrouver la foi et la douceur de l’obéissance à son Créateur s ‘est éveillé en elle.

Elle s’approche d’elle, ses yeux brillent de larmes, et dit : « Chère soeur, qu'Allah te rétribue d'une bonne rétribution, décris-moi le hijab religieux car j’ai envie de me réconcilier avec mon Seigneur, la désobéissance et l’entêtement ne m’ont causé que désespoir et lassitude. »

Affectueusement, elle lui répondit : « Il est du devoir pour la femme musulmane de cacher ses atours, de s’orner de la pudeur et de la décence…

Le vêtement, quant à lui, doit être long couvrant tout le corps, suffisamment large pour ne pas montrer les formes du corps, et ne doit pas attirer l’attention ni ressembler aux vêtements des hommes. Cependant, je te mets en garde contre certaines choses répréhensibles qui se sont répandues à notre époque telles que le fait de mettre du parfum avant de quitter ton domicile ,de porter des habits serrés ou avec des ouvertures, de porter le pantalon ,de mettre le vernis à ongles car il empêche l’eau de les atteindre et rend les ablutions incomplètes et les prières de même ; car on risque de commettre ce genre de chose tout en portant le hijab. »


Aussi te conseillerai-je d’être une prédicatrice vers l’obéissance d’Allah par le bon comportement et la bonne moralité.

Chère sœur, Allah a dit :

Le moment n'est-il pas venu pour ceux qui ont cru, que leurs coeurs s'humilient à l'évocation d'Allah et devant ce qui est descendu de la vérité [le Coran]?
[Chapitre :57,Verset :16].

Il s’agit là d’un appel de ton Seigneur le Noble qui aime les repentants et ceux qui se purifient. Viendra un jour où nos coeurs s'attendriront, Inchâa Allah et où nous acclamerons tous :

LE MOMENT EST VENU NOTRE SEIGNEUR !

¹le terme en arabe "kassiat ariat " signifie également : celles qui portent des vêtements légers transparents ou des vêtements serrés au corps.

wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:08
Bismillaih



Le domaine spirituel Islamique n’est pas une chasse gardée au masculin.
La femme s’y trouve présente au même titre que son partenaire.
C’est un domaine de Dieu.
Il est le Créateur de l’homme et de la femme.  


« Il a crée le mâle et la femelle »
 

(Coran 53/45)

L es prédispositions de chaque créature, en masculinité ou en féminité, ne la rendent pas spirituellement inférieur ou supérieur à l’autre.

« O ! Gens, Nous vous avons crée d’un mâle et d’une femelle , Nous vous avons fait peuples et tribus pour que vous fassiez connaissance »
(Coran 49/13)

C ar l’origine est la même et le plus noble en chacun de nous est le même.

« O ! Gens, craignez votre Seigneur qui vous a crée d’une même âme et a crée d’elle son autre paire, puis Il en a répandu plusieurs hommes et femmes »
(Coran 39/6)

L ’homme et la femme sont, à ce titre égaux devant Dieu. Le Coran compte plusieurs passages où Dieu s’adresse aux hommes et aux femmes sur le même rang. Mais il est cependant primordial de considérer l’époque de la révélation coranique et le milieu socio-culturel qui l’a accueillie.

L e discours Coraniques et les actes prophétiques, à la Mecque ou à Médine, présentaient une révolution exceptionnelle dans un environnement où les hommes enterraient leurs filles vivantes par peur de la honte qui pourrait s’abattre sur leur famille.

L a femme n’était autre qu’une propriété privée dont disposait l’homme, son maître. Elle faisait partie du patrimoine hérité par le grand frère de la famille. Ainsi plusieurs femmes se retrouvaient sous la coupole de leur beaux-fils avec ou sans leur grès. La seule religion que la femme pouvait avoir était celle dictée par le maître du foyer.

M ais le changement radical des mœurs n’est guère facile et sûrement pas rapide. Les relations entre les hommes et les femmes sont encore et même de nos jours, dans nos sociétés, au nom de la religion, imprégnées quelques fois par l’héritage d’une violence sociale.

L e projet social de l’Islam consiste en ce que « Les femmes sont les vraies sœurs des hommes »* et « Dieu ne regarde ni vos corps ni vos apparences mais Il regarde vos cœurs »** est nettement différent de celui que les arabes vivaient à l’époque, ou de celui des exacerbations que l’on rencontre aujourd’hui.

C e qui compte pour Dieu n’est pas l’enveloppe physique mais l’intérieur intime de chacun. Les hommes et les femmes seront ressuscités selon leur intention.

‘Abass At-Tusi a dit :

« Quand, au jour de la Résurrection, nous serons appelés : O ! Hommes ! la première personne à s’avancer sera Marie (‘Alayha salam), mère de Jésus (‘Alayhi salam) ».


* (Hadith rapporté par At-Tirmidhi as-sunan, Abu Dawoud as-sunan, Ahmad al musnad, Al Darimi as-sunan)
** (Hadith rapporté par Moslim as sahih, Ibn Maja as sunan, Ahmad al musnad



wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:05
Bismillaih Rahman arRahim




  La consultation des femmes pieuses 


Juste avant la grande mission, le prophète (Sal'Allah 'aleyhî wa Salam) avait l’habitude de se retirer dans la grotte de Hira’ jusqu’à ce que l’Ange Gabriel ( 'aley Salam) vint lui dire :


{Lis, au nom de ton Seigneur qui a crée…}.

[Sourate 96 verset 1]


Le Prophète (Sal'Allah 'aleyhî wa Salam) répéta ces versets. Il tremblait de peur. A ce moment, il retourna chez sa femme Khadija et dit «Couvrez-moi, … Couvrez-moi».


Ils le couvrirent jusqu’à qu’il se sente en sécurité. Il informa Khadija de l’incident qui s’était déroulé dans la grotte et ajouta qu’il était horrifié.


Sa femme essaya de le calmer et de le rassurer en lui disant:


«Allah ne t’abandonnera jamais. Tu unis les liens de parenté; tu assumes le fardeau du faible; tu aides le pauvre et le nécessiteux; tu traites généreusement les hôtes et tu défends ceux qui soutiennent les justes causes».


Elle alla, accompagné du prophète (Sal'Allah 'aleyhî wa Salam), trouver son cousin Waraqa ibn Nawfal qui avait embrasser le christianisme pendant la période préislamique et avait l’habitude d’écrire la bible en hébreu. C’était un homme aveugle.


Khadija dit : «Mon cousin ! Ecoute ton neveu»


Waraqa dit : «Ô mon neveu ! Qu’as tu vu ?»


Le Messager d’Allah (Sal'Allah 'aleyhî wa Salam) lui exposa ce qu’il lui est arrivé.


Waraqa répliqua : «C’est le Namous qu’Allah a envoyé à Moise. J’aurais aimé être plus jeune. J’aurais pouvoir rester vivant jusqu’au jour où tu seras expulsé par ton peuple».


Muhammad (Sal'Allah 'aleyhî wa Salam) demanda :


«M’expulseront-ils ?»


Waraqa répondit par l’affirmative et dit :


«toute personne qui est venu avec quelque chose de semblable à ce que tu as apporté a été traité avec hostilité; et si je restais vivant jusqu’à ce jour, je te soutiendrais fermement».


Quelques jours plus tard Waraqa mourut et la révélation a aussi baissé»

(rapporté par l'Imam Al Boukhari).




L'Imam Ibn Hajjar ( Qu'Allah lui fasse Miséricorde ) a dit :


«Il y a des leçons à tirer de cette histoire» :


1 - Il est souhaitable de consoler celui qui a eu un problème et lui faciliter les choses.


2 - Il est recommandé de faire part du problème à quelqu’un de perspicace et à qui l’on fait confiance.


Je dis: «Même s’il s’agit d’une femme comme le cas de Khadija en vertu de la place honorable de la femme en Islam».

 
wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:02
Bismillaih

 


Le Messager d'Allah (sws) dit :


« Quelle excellente progéniture que les filles qui se mettent à l'abri des regards! Celui qui en a une, Allah en fera pour lui une barrière devant l'Enfer; deux, Allah le fera entrer au Paradis grâce à elles; trois, Allah l'exempte du jihâd et de l'aumône. »

« Les meilleurs de vos enfants sont vos filles. »


« Ne détester pas les filles, car elles sont les compagnes agréables et chères. »



« Quiconque a une fille à qui il donne une bonne éducation, une bonne instruction, et une large part des bienfaits qu'Allah lui a octroyés, elle lui servira de rideau et de protection le mettant à l'abri du Feu. »


« Celui qui a une fille et qui ne lui fait pas de mal, ni ne l'humilie, ni ne lui préfère ses enfants mâles, Allah le fera entrer au Paradis. »


« Soyez équitables dans la distribution de dons entre vos enfants. Si je devais avoir une préférence envers une partie d'entre eux, ce serait envers les filles.


« Allah est plus Compatissant avec les femelles qu'avec les mâles. Il n'y a un homme qui apporte une joie à une femme mèhram sans qu'Allah ne lui apporte la joie le Jour de la Résurrection. »
 

wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 22:57

Bismillaih arRahman arRahim   
 

La reconnaissance du travail de la femme au foyer

L'homme est le berger des siens et il est responsable de son troupeau, la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau.


L'épanouissement de la femme dépend aussi d'une reconnaissance concrète de son travail à la maison comme apport aux patrimoines : familial et social. L'autonomie recherchée par la femme est un objectif commun à tout être humain. L'épanouissement de la femme au sein du couple, de la famille et de la société dépend de sa prise de conscience de l'importance de son autonomie. L'égalité sociale tant valorisée par notre société moderne doit commencer, en effet, par la cellule familiale où se trouvent, en petits échantillons, les rapports que la société traduit.

En effet, la plupart des rapports ont une valeur marchande, le travail de la femme au foyer, parce que n'étant pas rémunéré, se bute à de nombreuses difficultés pour se faire valoir. La source principale de la non-reconnaissance du travail de la femme au foyer provient, en effet, de la société. Le travail qui ne comporte pas de salaire en bout de ligne est dévalorisé et est considéré comme presque « minable ».

On ne reconnaît pas le rôle fondamental de la femme en tant que mère, qu'éducatrice et formatrice de la nouvelle génération. On nie totalement ce rôle et loue les vertus du travail salarié. Le mari a beau avoir la volonté de reconnaître le travail de la femme à la maison, il se voit empêché, ses ressources étant limitées, de traduire cette reconnaissance en salaire pour sa conjointe. Chacun contribue à sa façon à l'enrichissement du patrimoine familial, y compris par le travail non-rémunéré au foyer.

En Islam, la gestion de la cellule familiale est une priorité pour elle, c'est-à-dire l'éducation par l'affection et la présence donnée aux enfants. Notre société doit tenir compte du rôle primordial tenu par les femmes qui s'occupent de leurs foyers car quel serait l'avenir d'une société qui ne s'occupe pas du sort des enfants qui grandissent ?
 


wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
 

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