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Akhawates

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  • : Marhabane sur Akhawates. Fait par des soeurs pour des soeurs..
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:43
Bismillaih arRahman arRahim  
:   

Al-Imâm Muhyî ad-Dîn Abî Zakaria Yahya Ibn Charaf an-Nawawî   
 
 
D’après ‘Uqba Ibn ‘Âmir le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Evitez d’entrer chez les femmes ». Et un homme issu des Ansar lui dit : « Qu’en est-il du beau-frère de la femme ? » - « Le beau-frère, c’est la mort. »    
 
L’Imâm An-Nawawî (rahimahullâh) dit certes que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Le beau-frère, c’est la mort. » Al-Layth Ibn Sa’d dit : Le beau-frère c’est le frère   
du mari et ce qui fait partie des proches du mari comme les fils de   
l’oncle et ce qui y ressemble. Il y a unanimité des linguistes sur le   
fait que : « al-Ahmâ » sont les proches parents du mari, comme son père, son frère, son neveu, son cousin, et autres qu’eux.   
 
Quant à la parole du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) : « Le beau-frère, c’est la mort. » elle signifie : que [dans la fréquentation de la femme de son frère]   
cela devrait lui inspirer une plus grande peur pour le potentiel mal   
que cela peut lui causer. En effet, la tentation qui risque de résulter   
de sa présence est plus grande en raison de la possibilité qui lui est   
donnée de s’approcher de la femme de son frère et de rester seul avec elle sans susciter de répréhension. Ce qui n’est pas le cas pour une personne étrangère [à la famille].   
 
Et ce qui est voulu à travers le terme « al-Hamoû » ici, c’est les proches parents du mari autres que ses parents et ses enfants. Car assurément, ses parents et ses enfants sont des « Mouhâram »   
[personnes avec qui le mariage est interdit] 
pour son épouse. Et il 

leur est donc permis de rester seuls avec elle ; ils ne peuvent pas   
être qualifiés de cause « de mort » [al-Mawt]. Quant aux frères, neveux, oncles, cousins et autres qu’eux, ils ne sont pas des « Mahrâm ». Les gens ont l’habitude de faire preuve d’indulgence à leur égard et de les laisser seuls avec les femmes de leurs frères. Ce qui constitue « la mort » [comme mentionnée dans le hadîth]. La présence du beau-frère   
mérite plus d’être interdite que celle d’un étranger à cause de ce que   
nous avons rappelé, et ce que je viens de mentionner est ce qui est le   
plus juste du sens voulu du hadîth.   
 
Et ce qui est rappelé par al-Mâzarî [sur ce hadîth] 
qui fait mention du fait que ce qui est voulu [dans ce hadîth]
à travers « al-Hamoû » [le beau-frère], c’est le père du mari, et il dit : « l’interdiction est liée au père du mari. » Mais c’est un « Mahram », comme peut il être étranger ? Cette parole est caduque et rejetée. Il n’est pas permis de prendre le hadîth dans ce sens. Il est dit de al-Qâdhî d’après Abî ‘Ubayd que le sens voulu dans « Le beau-frère, c’est la mort. » est qu’il meurt et qu’il ne fasse pas cela. C’est aussi une parole caduque. Plutôt, ce qui est le plus juste, c’est ce qui a été avancé précédemment [dans l’explication du hadîth]. 


 
Ibn Al-‘Arabî dit : c’est une expression utilisée par les Arabes dans le même sens qu’ils disent : « le lion, c’est la mort ! » c’est-à-dire que sa rencontre est à l’exemple de la mort. Al-Qâdhî dit : le sens voulu dans l’isolation avec le beau-frère   
[al-Ahmâ] 
est que le fait de rester seuls peut provoquer la tentation 

et la perdition dans la religion, d’où la comparaison de cette   
situation à la mort. Cette tournure [le beau-frère, c’est la mort] 
souligne la gravité de la chose [...] [2

 
Notes   
 
[1] Rapporté par al-Bukhârî - n° 4934 et par Muslim - n° 2172   
[2] Charh an-Nawawî ’ala Sahîh Muslim, 14/378-379   
 
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:39
Bismillaih Rahman arRahim



Les droits de la femme sur son mari   

Un homme doit être juste et équitable envers sa femme. Le mari et la femme sont complémentaires. Ils ne peuvent pas s'en sortir dans la vie en s'en tenant strictement à des lois littérales. L'Islam indique qu'il est important pour un homme de ne pas délaisser l'intimité du couple durant une période de quatre mois ou plus. S'il ne prête pas attention au droit de son épouse à avoir une vie sexuelle épanouie, il ferait alors mieux de lui offrir une autre alternative qu'elle-même serait en droit de choisir, comme le divorce par exemple.

Allâh a dit : "Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à l'usage."
sourate Al Baquara, verset 228


Les droits de la femme sont les suivants :

- Elle a le droit d'être prise en charge au niveau de l'alimentation, de l'habillement, du logement, de la santé et de toute chose traditionnellement requise pour une femme et conforme à la loi islamique.


- Son mari doit lui accorder la préférence sur toute autre personne. Par exemple, la prise en charge financière de l'épouse passe avant celle des parents, lorsque le mari n'a pas les moyens de s'occuper des deux.


- Le mari doit traiter sa femme avec douceur et remplir son rôle de chef de famille de manière pédagogique.


- L'amour de son épouse caractérise un bon mari.

Allâh dit en effet : "Il a placé entre vous de l'amour et de la miséricorde"
Sourate 30, verset 21
  
Traduit de la Banque de Fatâwâ du site Islamonline.net.

wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
 

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:36
 
Bismillaih Rahman arRahim   
 
  
Le Respect de L'épouse Mash'Allah     
 
 
Un jour un aveugle se présenta chez 'Umar Ibn Al-Khattâb avec l'intention de se plaindre du mauvais caractère de son épouse. Tandis qu'il allait frapper à sa porte, il entendit des éclats de voix. C'était l'épouse du Calife qui criait après son époux. 'Umar ne répondait pas. Entendant cela, l'homme rebroussa chemin en disant:"Si telle est la vie de 'Umar qui est réputé pour sa rudesse et sa sévérité, et qui de plus est, le commandeur des croyants, que dire alors de la mienne! "   
 
À ce moment-là, 'Umar sortit de chez lui et l'aperçut qui s'éloignait. Il l'appela et lui demanda l'objet de sa visite. L'homme lui répondit: "J'étais venu me plaindre de mon épouse, mais en entendant ce que j'ai entendu, je me suis retiré en disant: Si le commandeur des croyants vit ainsi avec son épouse, que dire alors de mon cas."   
 
'Umar lui dit: "Mon frère, si je la supporte comme tu vois, c'est parce qu'elle a des droits sur moi: C'est elle, en effet, qui prépare ma nourriture, qui cuit mon pain, qui lave mes vêtements et qui allaite mes enfants, alors qu'elle n'est pas obligée de le faire! À ses côtés, mon cœur s'apaise et s'abstient de commettre l'adultère! Pour toutes ces raisons-là, je dois la supporter! "   
 
L'homme dit: "C'est vrai! Il en est de même pour ma femme! " 'Umar lui dit: "Alors, supporte-là mon frère! Car la vie n'est qu'un court moment! " 'Umar était le quatrième homme à se convertir à l'Islam, il était aussi un des fidèle compagnons de notre bien aimée Prophète Mohammed (sws). Il me semble que s'était le deuxième Calife après Abû Bakr.    
 

wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou  
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:35
Bismillaih Rahman arRahim



L'Islam valorise la mère  

1 - Le Très Haut a dit:

{ Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, ... }
[ Sourate 4 - Verset 36]

Ibn Abbas a dit: " [...] c'est-à-dire leur faire du bien, être doux avec eux, ne pas les gronder, ne pas les fixer de ses yeux, ne pas hausser le ton en leur parlant et se comporter à leur égard comme l'esclave devant son maître."


2 - Le Très Haut a dit :

{ Et ton Seigneur a décrété « N'adorez que Lui; et (marquez ) de la bonté envers les père et mère : si l'un deux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : “Fi !” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l'aile de l'humilité, et dis: "Ô mon Seigneur, fais-leur ,à tous deux, miséricorde comme il m'ont élevé tout petit" }
[ Sourate 17 - Versets 23-24]

Il faut respecter ses parents, père et mère et les prendre en charge. Cette piété s'érige au rang de devoir qui vient juste après celui dû à Allah , ce qui prouve que l'Islam tient les père et mère en haute considération.

Allah nous a interdit de leur dire de mauvaises paroles fut-ce un simple " fi ! ". Il nous a interdit de les gronder . Au contraire il faut leur parler doucement en leur tenant un langage aimable.
  

Un homme vint chez le Messager d'Allah et lui dit: " Ô Messager d'Allah ! Quel est celui qui mérite le plus que je lui tienne compagnie ?". 
Il dit: "Ta mère".
Il dit: "Et qui encore?"
Il dit: "Ta mère".
Il répéta : "Et qui encore?",
Il dit: "Ta mère".
Il répéta de nouveau: "Et qui encore?"
Il dit: "Ton père"

[Rapporté par Al Boukhari et Mouslim]



Le Prophète Salla Allahou 3alayhi wa salam a recommandé à l'homme sa mère trois fois de suite, ce qui reflète le privilège de la mère et la place honorable de la femme musulmane.

wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:32
Bismillaih Rahman arRahim  
 
 
Le respect de la femme   

 
 
Spécial dédicace, non spécial dooaa "Qu'ALLAH accèpte et la retribue pour tout ses efforts" et YA ALLAH "Fa adjale rawatima amaliha hassanate" à une soeur de grande valeur qui m'a envoyé ce texte car nous ne serons jamais assez reconnaissant envers les femme qui sont aussi des mères et envers nos mères qui sont aussi des femmes......( l'amour d'une mère est tellement fort que le prophète SAW l'a cité dans plusieur hadith le paradis est sous les pieds de vos mères...). 
 
 
Les femmes ont de lourdes responsabilités, c'est pourquoi au moment d'entrer au Paradis, il ne leur est rien demandé mais Dieu interroge leur mari. Il demande: " Es-tu satisfait de ta femme"; Si l'homme répond: "Oui, je suis satisfait, alors Dieu lui ordonne de prendre sa femme avec lui et d'entrer au Paradis. 
 
Car les femmes ont de lourdes charges. Moi, par exemple, je n'ai que très rarement porté mes propres enfants, et quand ils pleuraient, je n'étais même pas capable de les prendre dans mes bras plus de cinq minutes. Mais les femmes portent les enfants pendant des années et des années mêmes s'ils pleurent. c'est très difficile vous savez! 
 
Jour et nuits les femmes veillent sur nous et s'occupent de nous. C'est pourquoi la loi islamique ordonne de garder le plus grand respect aux parents et tout particulièrement à la mère. Vous devez répondre sept fois à votre mère tandis que vous répondez une seule fois seulement à votre père. Si vous consultez les enseignements traditionnels, vous verrez l'histoire suivante: 
Un jour un fils s'aperçoit que les forces de la mère décline et il décide de l'emmener faire un pèlerinage. Elle est cependant tellement affaiblie qu'elle ne peut effectuer seule les sept tours de la pierre noire. Il la prend alors sur son dos pour lui faire faire les tours rituels. Quand il la pose à terre après ce long effort, il se dit lors qu'il a accompli l'équivalent de ce qu'a fait sa mère lors d'une seule des nuits de veille qu'elle a sacrifiée pour s'occuper de lui. 
 
Ainsi, ceux qui prétendent que l'islam n'est pas respectueux des femmes sont des ignorants, car l'Islam donne aux femmes une place qu'aucune religion ni aucune civilisation ne leur à auparavant concédée. Les femmes bénéficient dans l'Islam de leurs pleins droits, d'un respect et d'une justice accomplie. 
 
Les femmes ont de très lourdes charges. Vos mères vous ont porté neuf mois dans leur ventre et ont veillé à votre éducation dans votre enfance. Pour cela, la loi islamique ordonne que vous ayez à leur égard un tel respect que vous devriez embrasser les pieds de vos mères! 
 
Quelles civilisations affirment de telles choses? La civilisation européenne? J'ai vu des européens garder des chiens dans leur maison alors qu'il envoyaient leur mère dans des hospices spécialisées. Ils se faisaient les serviteurs des chiens et se débarrassaient de celle qui les avait mis au monde, les avait nourris, qui les avait bercés. Ils portaient davantage d'affection à un animal domestique qu'à leur propre parent. Il mettaient leur mère au chenil et offrait leur lit à leur chien! Quelle civilisation est-ce cela?  
Votre femme s'occupe de vos enfants, elle s'occupe de vous et de votre intérieur. Ce sont de lourdes charges. Vous devez vous occuper de vos enfants car ce sont vos enfants et vous ne pouvez forcer votre femme à le faire seule. Vous ne pouvez la forcer à nourrir votre enfant et à s'occuper de lui et pourtant elle le fait. 
 
 
Et ce qu'elle fait pour votre enfant, elle le fait également pour vous; C'est pourquoi vous devez être à leur service.L'Islam fait des femmes les reines de la maison. J'étais très heureux d'entendre un frère parmi nous qui s'adressait à sa femme en lui disant: "Ma Reine, ma Reine". J'étais si heureux d'entendre cela. Le respect du mari envers sa femme, voilà l'Islam véritable. 
 
La loi Divine qui à été révélée avec l'Islam ordonne de ne pas laissez sa femme devenir la servante de la maison. Vous (les hommes) devez être au service des femmes. 
 
En occident, les hommes font de leur femme des esclaves à l'extérieur. Ils critiquent l'Islam et prétendent qu'ils sont civilisés mais que proposent-ils en fait? Et que font-ils? Ils font de leur femmes des esclaves non seulement à l'intérieur du foyer mais aussi à l'extérieur. Beaucoup de femmes occidentales sont tellement épuisées qu'elle s'étiolent et vieillissent avant l'âge. La plupart des malades dans les hôpitaux sont des femmes. En réalité, la civilisation du XXème siècle a multiplié les charges qui pèsent sur les femmes. Le soir, elles doivent s'occuper de la maison, nettoyer, faire les courses, faire faire leurs  
devoirs aux enfants, leur faire à manger, s'occuper du linge de la vaisselle, du repassage, du ménage, veiller à ce que tout soit en ordre et tout cela après une journée de travail à l'extérieur. Leur foyer ne leur procure guère de repos et font d'elles des esclaves. 
 
Les femmes qui sont soumissent à de telles conditions réclament leur droits: "les droits des femmes". Mais contre qui ont-elles de telles revendications? N'est-ce pas précisément contre les incroyants, contre ceux qui ne leur accordent pas ce à quoi elles ont droits?. Est-ce contre l'Islam que ces demandes s'expriment? Le problème, c'est que l'Islam authentique, les musulmans eux-mêmes ne l'appliquent pas. La plupart d'entre eux sont des menteurs. 
 
Je suis malheureux et en même temps en colère à cause de la condition qui est faite aux femmes au XXème siècle. Elles en sont souvent réduites à l'esclavage alors que les hommes quand à eux travaillent huit heures, parfois moins, parfois ne travaillent pas du tout. Ils s'amusent, passent du temps dans les cafés ou dans les pubs;mais ils envoient leur femme à la maison. Et quand ils rentrent, c'est parfois des coups, des insultes pour ne pas évoquer des violences plus sordides.. 
 
Si je gouvernais ce pays, je prendrais des mesures contres cela: En Écosse, il y a une île déserte. Ceux qui ne respecteraient pas leur femme seraient envoyés sur cette île, les fers aux pieds pour se faire dévorer par les loups. Ceux qui ne respectent pas leur femme ont cessé d'être des êtres humains. Ce sont des bêtes sauvages. Comment peut-on traiter ainsi les femmes qui assument de si lourdes responsabilités? 
 
Au Paradis, vous arriverez avec votre femme et il vous sera demandé: "Es-tu satisfait d'elle?" On ne pose pas directement de questions aux femmes. On ne s'adresse qu'à leur mari car leurs souffrances d'ici bas et notamment les souffrances qu'elles subissent des hommes est un passeport suffisant. 
 
Si là la question posée, un mari fou répond: "Je ne suis pas satisfait d'elle", alors voila ce qui lui est répondu: "Comment peux-tu n'être pas satisfait de ta femme alors qu'elle à été une protection entre toi et le feu de l'enfer? Si elle n'avait pas été cette protection, je t'ordonnerait d'aller en Enfer. 
 
C'est une grande protection que de garder les hommes de l'illicite, car l'illicite conduit à l'enfer. 
 
En second lieu, cette femme dont tu n'es pas satisfait aujourd'hui, ne s'est-elle pas occupée de tes enfants, ne les à t-elle pas nourris? Ne s'est-elle pas occupée de toi? N'a t-elle pas nettoyé tes vêtements? N'a t-elle pas tenu propre ta maison, ton lit, ton foyer? Regarde ce qui se passe dans une maison sans femme aucune. Une telle maison ressemble davantage à une étable. 
 
Regarde la maison des hommes célibataires! On ne peut même pas y entrer et il est préférable assurément d'entrer dans une étable, tant tout y est sale et désordonné. C'est pourquoi je remercie Dieu d'avoir créé les femmes qui sont les mères, les sœurs, les épouses Nos Reines.Si vous répondez au Paradis: "Je ne suis pas satisfait" Dieu décide d'envoyer l'inconscient que vous êtes directement en Enfer. Dieu déclare: "Ce serviteur est fou de ne pas me remercier pour la plus grande récompenses que je lui ai faîte". 
 
Prenez soin des femmes. Dieu est auprès d'elles. Le prophète Mohammad (que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui) donne son intercession en premier lieu aux femmes. Il intercède d'abord pour nos soeurs, nos mères , nos épouses. 
 
Que Dieu nous pardonne, car nous sommes des pêcheurs et des oppresseurs et que Dieu les Bénissent. 
 
Les femmes vont au Paradis. S'il n'y avait pas de femme, il n'y aurait pas de Paradis. sans les femmes, ce bas monde n'est pas agréable. Sans les femmes, le Paradis ne serait pas agréable non plus. Adam fut créé en premier et il était au paradis. Il allait et venait, regardait ici et là, s'asseyait. Mais le Paradis n'avait pas de goût et Adam n'éprouvait aucun plaisir. Dieu savait pourquoi. Si bien qu'Il fit s'asseoir Adam et l'endormit bien que personne ne dorme au Paradis. Car le sommeil est du temps perdu et au Paradis, le plaisir est ininterrompu, il est continuel, C'est pourquoi personne ne dort. 
 
Mais Dieu l'endormit une seconde seulement et Il créa Eve. Quand Adam se réveillât, il vit Eve assise. Eve, la mère de l'humanité. Il l'a regarda et le Paradis fut vraiment le Paradis.Les femmes ont pour les hommes l'une des plus grandes faveurs et l'une des plus grandes bénédictions de Dieu le Tout Puissant, ici-bas et dans l'au-delà. 
 
   
Mawlana Shaikh Mohammad Nazim Adil
 
al Haqqani al Qubrusi an Naqshbandi
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:31
Bismillaih Rahman arRahim
 

La femme durant la période préislamique
Dite de "la jahiliyat"
 

Les gens à l'époque de l'ignorance considéraient la femme comme une source de malheurs, d'adversité; ils considéraient comme mauvaise augure la venue d'une fille; ils se comportaient avec elle de mauvaise manière, ils l’enterraient vivante ; ils leur interdisaient l’héritage ; en période de menstrues, personne ne mangeait, ni ne buvait, ou même s’asseyait avec elle ; le divorce n’était pas limité à un nombre précis à savoir lorsque l’un d’entre eux divorçait et que le délai légal (de retour) arrivait, il revenait à elle, ainsi elle restait pauvre, négligée, châtiée.

L
a situation de la femme n’était guère plus reluisante chez les civilisations anciennes comparées à ceux de la jahiliyat.

C
hez les chinois, ils considéraient la femme comme une souillure, une œuvre de Satan, elle était telle une marchandise qu’on vend ou qu’on achète au marché ; dépouillée de ses droits, interdite des droits de l’héritage, elle n’avait pas non plus le droit de regard vis-à-vis de l’argent (dépenses, achats).

C
hez les grecs, leurs mœurs étaient : La femme n’a pas d’âme, ils déversaient sur son corps de l’huile bouillante, ils l’attachaient à des piliers voire pire, elle était attachée à l’arrière d’un cheval et traînée à vive allure jusqu’à ce qu’elle meure.

C
hez les juifs, chrétiens, et hindous, sa situation était aussi méprisable et peu éloignée de ces civilisations égarées.

A
insi en était il de la femme avant la venue de l’Islam.
 

 
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:26
Bismillaih


Vie professionnelle : Puis-je travailler à l’extérieur ?


Question:

Je sais que ma question a été posée plusieurs fois , ce sujet inquiète les filles pratiquantes qui veulent satisfaire Allah et remplir leurs obligations envers lui.

Je vais me marier prochainement , Allah sait que j'ai toujours rêvé d'être une bonne épouse qui aide son mari comme ma mère khadija, qu'Allah soit satisfait d'elle, avec notre prophète.
Mon problème est que je sens que j'ai une immense énergie d'amour , de tendresse , et en même temps je veux travailler et avoir une carrière brillante pas pour ma gloire personnelle, mais, Allah sait , que mon but est la gloire de l'islam .
De même je veux donner l'image d'une femme musulmane voilée, et réussie.
Le problème est qu'il y a deux courants ces jours-ci , un courant qui dit que le rôle de la femme est sa maison, son mari et ses enfants et il ne faut pas qu'elle travaille, l'autre dit que la femme doit travailler pour prouver qu'elle est indépendante et qu'elle est active dans la société.

Entre ces deux points de vue je me sens perdu et je n'arrive pas à décider ce que je pourrai faire . Je voudrai bien savoir votre point de vue.
 


Reponse:

Al salamo alaykom wa rahmato Allah wa barakato.

Djazaky Allah khairan pour ta question qui prouve que tu tiens vraiment à satisfaire Allah et en même temps à rendre service à l'islam.


Ma sœur Mariam, certes nous sommes d'accord que le rôle primordial, ou plutôt inné, de la femme , musulmane ou non , est d'abord épouse, puis mère.

La femme doit, avant toute chose, entourer sa famille de soins attentifs, de son affection, et consacrer tous les efforts nécessaires à la bonne éducation de ses enfants.

Mais le rôle de la femme n'est pas limité à celui d'épouse et de mère de foyer.Son rôle d'éducatrice est essentiel, mais quelle éducatrice peut-elle bien être si elle-même n'est pas éduqué, si elle ne sait rien de la société qui l'entoure?On voit bien qu'il est indispensable que la femme ait un savoir minimal afin de mettre au service de sa propre famille.

Tout en menant à bien ses efforts pour sa famille, elle peut aussi consacrer de son temps à d'autres activités , d'autant que la diversité des taches est de nature à lui apporter une expérience et un équilibre entre chacune, et à lui permettre de mieux comprendre ce qui l'entoure afin d'y préparer ses enfants.

Elle peut , se limiter à quelques activités sociales, voire bénévoles: visites des malades, aide à des personnes âgées, cours de soutien scolaire, collecte de vêtements ou de médicaments au profit de personnes démunis, etc...

Elle peut également avoir une activité professionnelle, en particulier dans les secteurs ou son rôle de mère trouve un prolongement ; enseignante , infirmière, médecin, etc...

Rien ne l'empêche d'être également ingénieur, architecte, voire commerçante, etc...La seule restriction à l'une quelconque des activités qu'elle voudrait avoir est que celle-ci se déroule dans un cadre licite.Certains nous opposent la mixité pour empêcher le travail de la femme à cause des dangers auxquels elle s'expose.


Mais la mixité n'est pas interdite par l'islam et nous en avons eu des exemples dés l'époque du prophète, sur lui bénédiction et salut.

Ainsi, lors des campagnes militaires, sauf à Badr, il y eut des femmes .


L'une d'elle, “Noussayba bent Ka'eb” a participé aux combats à Ohd, l'épée à la main.

Mais, il n'est pas sérieux de prétendre que la mixité soit plus dangereuse sur un lieu de travail plutôt que dans le métro, sur le marché ou à la sortie des écoles.

Il faut savoir, ma sœur Mariam, que c'est le comportement de la femme qui conditionne l'attitude des hommes à son égard

Une femme , musulmane qui demeure digne et naturelle dans son comportement et son langage , force à la réserve les hommes autant sur son lieu de travail qu'ailleurs.

Mais il y a des règles et des principes qui réglementent les relations homme-femme par exemple:


1- Un homme n'a pas le droit de porter le regard sur une femme étrangère, excepté son visage et ses mains, et à condition qu'il ne porte pas ce regard pour y prendre du plaisir.


2- Les savants sont pratiquement unanimes à affirmer qu'un homme n'a pas le droit de toucher une femme étrangère sauf en cas de nécessité, comme le médecin par exemple.


3- Il n'est permis à un homme et une femme de dialoguer que lorsque le besoin se présente, comme au travail ou lors de transactions commerciales, à condition que la femme parle d'une voix sérieuse, et non pas sur un ton mielleux, et séducteur.


4- Ce n'est pas permis de rigoler ensemble.


5- L'Islam a interdit à un homme et à une femme étrangère de se retrouver seuls, sans la présence d'un Mahram, personne avec qui le mariage est pour toujours interdit,.


Le Prophète (a lui bénédiction et salut) dit: "Aucun homme ne se retrouve seul avec une femme (étrangère) sans que la troisième personne avec eux ne soit Satan


Un autre Hadith: Aucun homme ne rencontre une femme seule, sauf si elle se trouve en présence d'un Mahram.



De ce qui précède, ma sœur en Allah, tu pourras bien préciser tes priorités et savoir ton rôle aussi bien dans ta famille que dans la société.


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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:24
Bismillaih


La femme battue
 
par le Dr Jamal Badawi


Aisha (radiya Allahou ‘anha) rapporte
: Le Prophète SAWS n’a jamais levé la main sur qui que ce soit, ni sur une femme ni sur une servante, excepté lorsqu’il combattait pour la cause d’Allah SWT.
(Mouslim)

D ans l'événement d'un différent familiale, le Coran exhorte le mari à traiter sa femme avec bonté et ne pas fermer les yeux sur ses ASPECTS POSITIFS (voir Coran 4:19).

S i le problème est en rapport avec le comportement de la femme, le mari peut l'exhorter et lancer un appel à la raison. Dans la plupart des cas cette mesure est suffisante. Dans les cas où le problème continue, le mari peut exprimer son déplaisir d’une manière pacifique et diplomate, en dormant dans un lit séparé du sien.

I l y a des cas, cependant ou la femme persiste dans de mauvais traitement délibérés et exprime du dédain pour son mari et néglige les obligations maritales . Au lieu du divorce, le mari peut avoir recours à une autre mesure qui peut sauver le mariage, au moins dans quelques cas. Cette mesure est décrite comme une légère correction corporelle à la manière douce et correcte, mais JAMAIS SUR LE VISAGE, la faire plus comme une mesure symbolique et non à des fins punitives.

S uivez le texte Coranique apparenté:

{-Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !
(an-Nissa verset 34)


M ême ici, cette mesure de DERNIER RECOURS est limitée et régie à certaines conditions:

1. Elle doit être vu comme UNE EXCEPTION RARE ? L'EXHORTATION RÉPÉTÉE POUR LE RESPECT MUTUEL, LA GENTILLESSE ET LE BON TRAITEMENT, qui auront été utilisé bien avant.

B asé sur le Coran et les hadiths, cette mesure peut être utilisée dans les cas de lascivité de la part de la femme ou réfraction extrême et refus des demandes raisonnables du mari sur une base logique (nushuz).

C ependant les autres mesures, tel que l’exhortation, devraient être
essayé en premier lieu.


2. Comme il est défini dans des hadiths, ce n'est pas ADMISSIBLE de FRAPPER QUELQU'UN
AU VISAGE, DE CAUSER TOUT MAL CORPOREL OU MÊME D’ETRE SÉVÈRE.

C e qu’a qualifié le hadith comme « dharban ghayrah mobarih », où frappe légère, était interprété par les juristes comme un (symbolique) usage de miswak (un petit coup de brosse à dents naturelle)! Ils ont qualifié le frapper " admissible " comme tout ce qui occasionne aucune marque sur le corps.


3. Le fait que cette mesure soit permise face au sérieux caractère réfractaire soutenue N'IMPLIQUE PAS LE DESIRE DU RECOURS A UNE TELLE MESURE. Dans plusieurs hadith, Le Prophète Muhammad SAWS a découragé cette mesure. Parmi ses récits on cite :

« Ne battez pas les servantes d'Allah »

« Plusieurs femmes allèrent se plaindre de leurs maris (qui les battent) auprès de la famille du Messager de Dieu SAWS. Le Messager de Dieu SAWS

dit alors :

"Beaucoup de femmes sont venues plaindre leurs maris auprès de la famille de Mohamed SAWS, or ces hommes-là ne sont pas les meilleurs parmi vous».

(Abou Daoud)


«Lors d’un sermon le Prophète SAWS dit :

"Il arrive que l’un de vous fouette sa femme comme il fouette son esclave, puis il aura, peut-être, avec elle des rapports charnels à la fin de ce jour ».

(Boukhari & Mouslim)


D ans un autre hadith le Prophète SAWS a dit :

...Comment fait quelqu'un de vous qui bat sa femme comme il bat le chameau et alors il peut l’embrasser (dormir avec) elle ?...

(Sahih Al-Bukhari,op.cit., vol.8.hadith 68,pp.42-43).

4. La Vrai pour suivre la Sounna c’est suivre l'exemple du modèle qu’est Le prophète Muhammad SAWS, qui n'a jamais EU RECOURS à CETTE MESURE, sans se soucier des circonstances.

5. les enseignements Islamiques sont universels de nature. Ils répondent aux besoins et circonstances des divers temps, cultures et circonstances. Quelques mesures peuvent être efficace dans quelques cas et cultures ou avec certaines personnes mais ne peuvent pas être efficace dans les autres.

P ar définition, un 'acte admissible’ n’est jamais exigé, et encouragé ou interdit. En fait, il est MEILLEUR D’EXPLIQUER L'AMPLEUR de l’acceptation, tel, comme dans la question de la « main », plutôt que de le laisser sans restriction et inqualifié, ou ignorer tout de l’ensemble. En l’absence de personne qualifiée sur ce sujet complexe, les gens peuvent interpréter la matière d’agir dans leur propre conception des choses et la mener à l’excès et à de vrais abus.

6 . Tout excès, cruauté, violence familiale, ou abus engagé par « Le Musulman » ne peut jamais être suivre la voie , honnêtement, selon les prescriptions coraniques et de la sounnah.

D E TELS EXCÈS ET VIOLATIONS SERONT BLÂMÉES SUR LA PERSONNE ELLE-MÊME, comme le fait qu'ils justifient leurs insolences en prenant comme appui les Enseignements Islamiques et ordres alors qu’ils manquent à suivre le vrai et la Sounna du Prophète SAWS


wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:23
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L'homme & la femme 


" O vous, les hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle. Le plus noble d'entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux d’entre vous. »

(al-Hujurat verset 13)

A ucune tradition ne peut passer sous silence la question centrale de la relation entre l'homme et la femme dans la vie sociale et religieuse. L’islam ne fait pas exception à cette règle.

A u contraire, se fondant lui-même sur les enseignements explicites du Coran et les principes directeurs de la vie du Prophète SAWS, il a développé une doctrine de la relation entre l’homme et la femme et a défini les normes suivant lesquelles les deux sexes devraient vivre et coopérer dans l'ordre social.

A une époque où des innovations de toutes sortes ont détruit pour beaucoup de musulmans les enseignements immuables de l'Islam concernant les rapports de l’homme et de la femme, depuis leurs aspects métaphysiques extérieurs, il est particulièrement nécessaire de rétablir le point de vue islamique traditionnel à partir de l’exposition des principes métaphysiques qui gouvernent la nature humaine et la relation complémentaire de l'homme et de la femme à son niveau le plus élevé.

P arler de création ou de manifestation revient à parler de la diversité ou de la multiplicité, dont le premier stade est cette polarisation entre les deux principes opposés et complémentaires qui tissent la trame de toute la manifestation cosmique et qui , dans la vie humaine, apparaissent sous la forme des sexes masculin et féminin. Du point de vue de l'ordre créé, la polarisation ou dualité exprimée par la différenciation du microcosme en homme et en femme est loin d’être un accident.

C 'est une des plus profonde caractéristiques de la nature humaine. C'est pourquoi dans le verset coranique cité plus haut, comme dans certains autres versets, Allah SWT fait référence à Sa création du genre humain par couples, en deux formes différentes, l’homme et la femme. Allah SWT est Lui-même le créateur et de l’homme et de la femme, et tout ce qui résulte de cette distinction entre les deux sexes doit être rapporté à Sa sagesse et Sa providence.

L a différenciation entre les deux sexes n’est pas un accident ou un ajout tardif, mais elle est essentielle à la signification de l’état humain, sans que cette différenciation détruise pour cela le sens de la réalité androgyne ( identifiée à l’Homme universel) que les hommes et les femmes portent chacun au plus profond de leur être.

E tant donné qu’Allah a créé le genre humain par couples, logiquement et métaphysiquement, il doit exister quelques éléments différents qui distinguent les êtres constituant ce couple, car si deux choses étaient semblables sous tous les rapports, elles seraient identiques. Il y a donc, par la force des choses, une différence entre les deux sexes.

I ls ne sont pas identiques, du moins si l’on prend en considération la totalité de l'être de chacun des sexes, même s'ils peuvent être égaux par ailleurs sous certains aspects et dans certains cas. Du point de vue islamique, en fait, leur égalité implique d'abord et principalement l’entéléchie de l'état humain comme tel, auquel participent à la fois les hommes et les femmes en vertu de leur appartenance à l'espèce humaine.

L 'homme et la femme furent créés tous les deux pour l'immortalité et la délivrance spirituelle. Sur les autres plans, il y a toutefois des différences entre les deux sexes, dont la réalité ne peut être ignorée au nom de n'importe quelle forme d'égalitarisme.

D e plus, la différenciation sexuelle ne peut être uniquement biologique et physique, parce que dans la perspective traditionnelle le niveau corporel de l'existence tient son principe de l'état subtil, le subtil du spirituel et le spirituel de l'Etre divin lui-même. La différence entre les sexes ne pouvant être réduite à la fonction anatomique et biologique, il y a également des différences de psychologie et de tempérament, de types spirituels.

M ais puisque Dieu est UN, et, l'homme, c'est-à-dire l'être humain, quel que soit son sexe, un être théomorphique qui reflète les Noms et les Qualités d’Allah, chaque être humain reflète également l'UN et tend à retourner à l'UN. Par conséquent, il y a à la fois complémentarité et rivalité entre les sexes.

I l y a union et polarisation Le féminin est à la fois Marie, qui symbolise la Miséricorde divine dans les traditions abrahamiques et la béatitude qui résulte de cette Miséricorde, et Eve qui attire, séduit et extériorise l'âme de l'homme, le conduisant à la dissipation, bien qu'en Islam Eve ne soit pas la cause de la perte de l'état édénique.

D e même, l’homme est à la fois le khalifah du Seigneur et Créateur, et un être qui, ayant perdu de vue sa dépendance ontologique envers son Seigneur, chercherait, comme un usurpateur, à jouer le rôle du Seigneur et Créateur alors qu’il reste un être mortel et périssable. Le voile de la manifestation cosmique, le hijab de la métaphysique islamique, rend la relation entre les deux sexes ambivalente.

M ais leur relation métaphysique profonde d'union avec une personne du sexe opposé qui, en définitive, signifie le besoin de reprendre conscience de l’union béatifique possédée par l’ancêtre androgyne de l'humanité dans l’état paradisiaque, et une rivalité entre les sexes, puisque chaque être humain est à la fois à son tour une image totale de « l’insan » primordial.

A lors que certaines religion ont mis l’accent sur l’aspect négatif de la sexualité, I'Islam prend appui sur son aspect positif en tant que moyen de perfection de l'état humain, et de l'union avec Allah SWT, les relations sexuelles, bien sûr, étant gouvernées par les injonctions de la Loi divine. S’adressant à l’homme dans sa nature primordiale (al-fitrah), à « L'homme comme tel », l’islam envisage l’amour des hommes et des femmes comme étant inséparable de l’amour d’Allah SWT, et conduisant à Allah SWT .

I l existe dans la spiritualité islamique, résultant de cette perspective, une hiérarchie de l’amour allant de ce que l’on appelle « l’amour métaphorique » (al-ichq al majazi) à « L' amour réel » (`al-ishq a haqiqi) qui est l’amour d’Allah SWT pour Lui-même .

L e hadith bien connu, du Prophète SAWS ,
selon lequel, parmi les choses de ce monde , il aimait par dessus tout les femmes, le parfum et la prière, fait allusion, sur le plan spirituel, à l’aspect positif de la sexualité dans l'Islam, ainsi qu’au rapport existant entre la nature spirituelle de la féminité et la prière , qui , pour les êtres humains, est le moyen le plus direct d’ accéder à Allah SWT, et à la plus subtile des expériences olfactives.

C 'est à cause du rôle positif attribué à la sexualité dans la perspective islamique que le thème de l’amour domine sa spiritualité, qu’Allah SWT apparaît comme l’Aimé et que la femme apparaît comme un être précieux symbolisant l’intériorité et le paradis secret qui est caché à l'homme .. La chute de l'homme dans l'état de séparation et d'oubli a entraîné une inversion et une extériorisation de cette contemplation de la beauté féminine qui peut aider l'homme à retourner au Centre et qui apporte avec elle la béatitude dans la recherche de laquelle il déploie ses efforts, consciemment ou inconsciemment.

C e pouvoir a cessé d'opérer pour la plupart des êtres humains, excepté de manière potentielle.

L' écho persiste encore; même la joie physique de l'union sexuelle reflète quelque chose de son archétype paradisiaque et est en elle-même une preuve de l'union sacrée qui est le prototype céleste de toute union terrestre entre les sexes et qui imprime à l'acte biologique

E tant donné que la religion concerne les fins ultimes de l'homme et sa perfection, I'lslam a légiféré et a établi des principes spirituels et éthiques qui, conformément à sa perspective, utilisent ce très important aspect de la nature humaine, la sexualité, pour aider à perfectionner les êtres humains et leur apporter la félicité à la fois dans ce monde et dans l'autre.

C eci est spécialement vrai puisque l'lslam est un ordre social aussi bien qu'une voie spirituelle.. Dès lors, comme on l'a déjà noté, I'lslam envisage la quête d’Allah SWT, qui est le but suprême de l'existence humaine, sur la base d'un équilibre personnel et social. La spiritualité islamique repose toujours sur la fondation d'un équilibre inséparable du nom de al-islam, « Paix »: un équilibre qui est reflété d'une façon éblouissante dans toutes les manifestations authentiques de l'Islam .

A fin de rendre possible cet équilibre et la vie spirituelle qui est fondée sur celui-ci, I'Islam a envisagé un ordre humain dans lequel les sexes sont vus dans leur complémentarité plutôt que dans leur opposition.

A ux niveaux sociaux et familiaux, l'Islam a légiféré en vue d’un ordre social dans lequel il devrait y avoir un maximum de stabilité, le plus grand degré possible d'attachement des hommes et des femmes à la structure familiale, et l'accent mis sur le mariage comme un devoir religieux.

L e mariage n’est pourtant pas considéré comme un sacrement, étant donné que d’un point de vue « alchimique » et aussi métaphysique particulier à l’islam, l’acte sexuel est déjà un acte sacré, qui doit être gardé dans les limites de la loi sacrée afin de régir les passions humaines, mais n’a besoin d’aucun autre sacrement pour être sacralisé.

L a législation islamique et la structure sociale qui en découle n’implique pas , bien entendu, un ordre dans lequel chacun serait satisfait sur tous les points, car parler de manifestation et de multiplicité revient à parler de la séparation de la source unique du bien et, par suite, à évoluer dans le domaine de l’imperfection.

C e que l’ordre sociale de l’islam a toujours cherché à accomplir est la création de la quantité maximale d’équilibre possible sur la base de laquelle les êtres humains peuvent mener une vie centrée sur l’entéléchie et la finalité de l’homme et tout orientée dans cette direction. Il ne fait aucun doute que certaines personnes ont été malheureuses dans une situation familiale polygame, alors que d’autre l’ont été dans une situation monogame ou même en tant que personnes entièrement « libres », vivant comme des êtres « atomisés » au sein d'une société elle-même atomisée, où chaque entité est, ou paraît finalement être, libre d'agir et de se mouvoir à sa guise.

L a question pour l'lslam n'a pas été de savoir comment rendre chacun heureux, parce que c’est une chose impossible dans ce monde. En fait, le monde ne serait pas le monde(addonyâ pour employer un terme du Coran) si une telle chose était possible. La question a plutôt été : comment créer un état dans lequel il y aurait le maximum d’harmonie et d’équilibre et qui serait le mieux à même de permettre à l’homme de mener sa vie en tant que vice-régent d’Allah SWT ( khalifato Allah) sur la terre, avec la conscience da Sa Volonté durant ce voyage éphémère qu’on appelle la vie humaine.

P uisque la sexualité, loin d’être un simple accident biologique, possède une signification métaphysique profonde, il a été possible à l’islam d'orienter sa perspective en fonction de l’aspect positif plutôt que négatif de cette force cette force puissante et profonde à l’intérieur de la vie humaine.

B ien que l’homme et la femme soient tous deux insan, car tous deux portent la réalité androgyne dans la profondeur de leur être, il ne leur est pas possible d’atteindre cette réalité intérieure, et aussi supérieure, à travers la réalisation d'une sorte de plus petit dominateur commun entre les deux sexes. Bien sûr, chacun des sexes contient à la fois quelque chose des principes masculin et féminin.

L e ying et le yang des traditions orientales, seulement chez l’homme c’est le principe masculin qui domine et chez la femme c'est le principe féminin. Atteindre, pour chaque sexe, l’état de perfection, c'est en quelque sorte aller dans l’autre direction. La spiritualité islamique, en fait, tend à une différenciation complète des deux types humains. Ses modèles sociaux, la façon de se vêtir aident à créer des types masculins qui soient bien masculins et des types féminins qui soient bien féminins.

S i l'union sexuelle symbolise la totalité androgyne recherchée par les deux sexes d'une façon consciente ou inconsciente, l’union même requiert la distinction et la séparation des deux sexes qui peuvent participer à l'acte sacré précisément en raison de leur distinction.

C haque sexe symbolise d'une manière positive un Aspect divin. Donc non seulement la perversion et la déviation sexuelle élargissent le fossé qui sépare de la perfection spirituelle et dressent un obstacle important mais encore elles représentent la perte de la masculinité et de la féminité, et ce mouvement à la fois psychologique et émotionnel qui tend vers un type et un terrain commun neutre implique dans la perspective islamique une perte irréparable et un éloignement encore plus grand de la perfection de l’ insân ( l’être) primordial qui était à la fois mâle et femelle.

L a personne « neutre » est en fait une parodie de l'être humain primordial qui était à la fois Adam et Eve. Les enseignements islamiques sont très explicites sur ce point. Il y a des hadith du Prophète SAWS qui présentent les hommes vêtus et agissant comme des femmes et vice-versa comme des signes précurseurs de la fin du monde.

E n Islam I'homme et la femme sont considérés comme deux créatures d’Allah SWT chacune manifestant certains aspects de Ses Noms et Qualités et dans leur union complémentaire accomplissant l'équilibre et la perfection qu’Allah SWT a assigné comme but de l'existence. Les règles islamiques concernant la pureté sexuelle la séparation des sexes dans maintes aspects de la vie extérieure , la dissimulation de la beauté des femmes à la vue des étrangers, le partage des devoirs familiaux et sociaux et tant d autres choses tout cela dérive des principes énoncés plus haut.

L eurs applications particulières ont été dépendantes des milieux culturels et sociaux différents dans lesquels l'lslam a grandi et se sont révélées très diverses. Par exemple la façon dont une femme de Malaisie cache sa beauté est très différente de celle d'une Syrienne, d'une Pakistanaise ou d'une Sénégalaise; et à l'intérieur d'un même pays ce qui est appelé le voile (hijâb) n'a jamais été le même chez les nomades, les villageois ou les habitants des villes; pas plus que le rôle complémentaire des deux sexes dans tous les milieux n'a empêché la femme musulmane de participer à presque tous les aspects de la vie: gouverner un pays diriger des affaires importantes dans le bazar ou même tenir une boucherie.

P as plus encore que le monde islamique n'a manqué de figures féminines religieuses et intellectuelles éminentes comme Fatima RAA la fille du Prophète SAWS qui était une parfaite sainte; ‘Aisha RAA la femme du Prophète SAWS qui a transmis tant de hadith ; Zaynab RAA la petite fille du Prophète SAWS qui a prononcé un des discours les plus éloquents de l'histoire islamique adressé à Yazid RAA après la mort de son frère l’imam Hossein RAA ou encore Sayyidah Nafisa RAA qui faisait autorité en matière de Loi islamique. L’existence de ces personnalités et de beaucoup d'autres, depuis l'antiquité jusqu’à nos jours, démontre le fait indéniable que l’étude aussi bien que le commerce, l’agriculture etc., étaient ouverts aux femmes qui les choisissaient ou qui étaient autorisées à les exercer. Mais le principe de complémentarité, opposé à l’uniformité et à la compétition, dominait.

C ette complémentarité prenait ses racines dans l’équité plutôt que dans I'égalité et cherchait à se fonder sur ce qui servait le mieux les intérêts de la société comme corps sacré et les hommes et les femmes en tant qu’êtres immortels. Sur les plans humain et cosmique, l’Islam reconnaissait au mâle le rôle de pôle autour duquel la famille était structurée et dans les mains duquel était placée la responsabilité du bien-être des femmes et des enfants, ainsi que la défense de la Loi d’Allah et de l’ordre social. Dans le Coran, l’homme est responsable la femme, mais ce n’est pas à l’animal bipède qu’a été confiée cette responsabilité ; c’est à l’homme en tant qu’Imam d’Allah SWT et Son vice-régent, dont l’âme Lui est toute soumise, que cette tâche a été impartie.

E n un sens l’âme de l’homme doit être le partenaire de l’Esprit afin de le rendre capable de jouer pleinement son rôle d’époux pour sa femme et de père pour ses enfants. La révolte du sexe féminin contre le mâle n'a pas précédé mais suivi la révolte du sexe masculin contre Allah SWT et s'est placée dans son sillage.

M ais même cette relative suprématie accordée au rôle masculin, qui porte en lui plus une responsabilité qu‘un privilège, n’a en aucune manière compromis le point de vue islamique que l’homme et la femme sont nés tous deux en vue de l'immortalité, qu’ils ont tous deux le devoir d’accomplir les rites de la religion dont les récompenses leur sont accessible, à l’un comme à l autre, d'une manière égale. Les rites de la shari’a de l’Islam sont destinés aux deux sexes et le Coran affirme d’une façon explicite :

« Oui, ceux qui sont soumis à Allah et celles qui lui sont soumises

les croyants et les croyantes

les hommes pieux et Ies femmes pieuses,

les hommes sincères et les femmes sincères,

les hommes patients et les femmes patientes,

les hommes et les femmes qui redoute Allah,

les hommes et les femmes qui font l’aumône,

les hommes et les femmes qui jeûnent,

les hommes chastes et les femmes chastes,

les hommes et les femmes qui invoquent souvent le nom d’Allah :

voilà ceux pour lesquels Allah a préparé un pardon dans une récompense sans limites. »

(Sourate al-Ahzab verset 3)


M ême dans les cas où certains rites sont réservés aux hommes, tel que les prières pour les morts, cela n'implique aucun privilège particulier, même si Allah SWT n'en a pas rendu les femmes responsables.

E n définitive, nous devons toujours garder en mémoire l'Origine qui, dans son essence, se situe au-dessus des sexes et de toutes les autres dualités mais qui contient déjà de par sa Majesté et sa Beauté les racines de ce qui, sur le plan de l'existence cosmique, apparaît en tant que principe masculin et principe féminin et, au niveau humain, en tant qu'homme et femme.

C haque individu est né soit homme soit femme, non pas accidentellement, mais selon sa destinée. Il ne peut remplir sa fonction dans la vie, atteindre la perfection qui seule confère la félicité et même transcender toutes les traces d'existence séparative et retourner à l'Un qu'en acceptant sa destinée et en transcendant par le haut la forme dans laquelle il est né, et non en se rebellant contre elle.

D ans le Saint Nom de Allah SWT, il n'y a ni masculin ni féminin, mais nul ne peut pénétrer dans le sanctuaire intérieur de ce Nom sans avoir pleinement intégré dans son propre être, masculin ou féminin, les éléments positifs du sexe dans lequel il ou elle est né(e).

L 'Homme Universel est intérieurement l'être androgyne qui possède la perfection des deux sexes, mais il ou elle ne peut arriver à cette perfection qu'en restant fidèle aux normes et aux conditions impliquées par son propre sexe. La révolte des sexes contre cet équilibre, qui découle de leur complémentarité et de leur union, est à la fois le résultat et un événement concomitant de la révolte de l'homme moderne contre Allah SWT.

L ’être humain ne peut atteindre cette paix et cette harmonie, avant-goût du paradis que tous les êtres transportent au fond d'eux-mêmes, que s'il amène à pleine actualisation et réalisation les possibilités innées de l'état humain, aussi bien chez l’homme que chez la femme.

R ejeter les caractéristiques distinctes et distinctives des deux sexes, ainsi que la législation sacrée fondée sur cette réalité cosmique objective, c’est vivre en dessous du niveau humain ; n’être en fait qu’accidentellement humain.

C ’est sacrifier et compromettre la vie éternelle des hommes et des femmes en échange d’une justice terrestre apparente, basée sur une uniformité qui, en définitive, est vouée à l’échec, même sur le plan purement terrestre, dans la mesure où elle ne prend pas en considération la réalité de ce qui constitue l’état humain dans ses deux aspects, masculin et féminin

wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
 
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:22
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Condamnations ! 


I njustices commises et condamnables !

L ’époux appliquera alors le même principe vis-à-vis de ses proches qui dépendent directement de son soutien et dont il est le guide , avant de l’étendre à tout le monde . Autrement , il échoue dans son devoir sacré , tel qu’il a été originellement décrété par le Tout-Puissant .

L e chef de famille , époux ou père , selon les cas , a été investi du titre de Hakim’ (maître de maison) , pour qu’il guide les membres de sa famille à travers les innombrables écueils de ce monde matérialiste , semé de corruption et de fitnah , jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment forts , moralement et spirituellement , pour devenir autonomes .

M ais son titre de Hakim’ ne confère pas au chef le droit de perpétrer une quelconque injustice (zoulm) du fait qu’il détient le pouvoir . Il lui est strictement interdit par la Chariat de maltraiter sa famille ou , par exemple , de disposer comme il l’entend de biens leur appartenant d’en abuser ou de l’exploiter de façon injuste . Il existe toujours des individus qui profitent de leur position de gouvernants (qawwàmoun) pour exercer une autorité abusive .

Q u’il soit entendu qu’une telle attitude est purement Zoulm (Tyrannique) et , donc , anti-Islamique . S’il est vrai que l’épouse est tenue à obéir aux ordres de l’époux , il est généralement vrai que celui-ci n’a pas le droit d’en user à sa guise .

Q uand à ceux qui transgressent l’ordre établi , qu’ils apprennent que le Saint Prophète ( e ) les a avertis en ces termes :


“Injurier un croyant (à plus forte raison , une croyante) constitue le délit dit Fou-souq et le fait de le/la provoquer (ou agresser) est un acte (délibéré) de Kouf’r infidélité”.

C ’est chose courante que de voir des gens se comporter en brutes chez eux alors que dans la société , ils passent pour respectables tant ils s’y montrent affables et courtois . Ici , on les voit avaler tout leur orgueil et dignité , et chez eux ils sont intransigeants et se transforment en tyran .

U ne telle attitude est inqualifiable et condamnable Islamiquement parlant . Un époux , qui s’abaisse à de vils insultes à l’égard de sa maisonnée , est indigne de ce nom . Il ne réussit qu’à perturber son entourage , ce qui n’est certainement pas propice à une gestion efficace de la cellule familiale .
Tout musulman qui se respecte doit faire preuve de cohérence dans son comportement , aussi bien au sein de sa famille que vis à vis de la société dans laquelle il évolue . Se montrer intraitable chez soi et courtois ailleurs est la pire forme d’hypocrisie . Le musulman doit être un modèle et pour sa famille et pour la société .


L e plus tragique c’est que , les mauvais époux par manque de connaissances Islamique ne se rendent pas compte de leur erreur , persuadés que le statut d’époux leur confère tous les droits . Et leur égoïsme leur ignorance , les empêche de voir leur injustices ; alors qu’ils sont prompts à détecter les mêmes injustices si jamais elles sont perpétrées sur d’autres personnes que les membres de leur propre famille .

L e cas de ces époux contre nature s’aggrave lorsque , par dessus le marché , leurs dépendants sont pieux . Car Hazrat’ Oumar’ radhiAllàhou’ anho disait : “Vraiment , nous est interdit (par l’Islam) de nous en prendre à ceux et à celle qui font la Salàt”.

O utre l’immunité que lui garantit la Salàt , l’épouse a des droits bien définis par le contrat du mariage (nikâh) . Ceci dit quotidiennement , ce qu’elle se sente bien ou pas . Elle s’occupe également de lui tout en lui apportant bien-être et affection . Et enfin elle lui a été confiée en tant qu’Amànat dans un contrat ou le Saint Nom Divin a été évoqué et ou DIEU Lui-même a été cité . Un tel lien sacré ne saurait être pris à la légère sans crainte d’un châtiment certain .

E t c’est grâce à l’affection que lui procure l’épouse fidèle que l’homme parvient à mener une vie honnête tout en évoluant dans une atmosphère saine .

Le Saint Prophète (Paix soit sur lui) n’a t’il pas dit :

“ Grâce au mariage (nikâh) l’homme acquiert la moitié de sa foi (Imàn)."

C omment cet homme peut-il alors se permettre d’injurier d’insulter ou encore de lever la main sur l’objet qui lui a été confié sous serment et promesse de sa part qu’il en prendrait soin ? .

L orsqu’il a été interdit par la Chariat d’agresser même un étranger du moment que celui-ci pratique la Salàt , qu’en sera t’il de quelqu’un qui agresse sa propre famille (qu’il est sensé protéger) et que lui adviendra t-il si , en plus celle-ci est pratiquante de sa religion ?

N e sera t-elle pas classée au rang des opprimés (mazlom)? Et alors cette citation du Saint Prophète de l’Islam ne nous vient elle pas à l’esprit ? Craignez la plainte des opprimés (mazloum) car , certainement , il n’y a point de barrière entre elle et le Dieu Tout Puissant”.

L e délit qu’on appelle le zoulm inclut également le moindre agacement et , les manifestations de la colère , les insultes , jurons et autres moyens de l’indiscrétion , les caprices diverses caractéristique de la femme ne sauront être des arguments valables pour justifier la conduite de l’homme vis-à-vis de sa famille . En tant que père de famille , il lui faudra user de tact , de patience et de sagesse .

I l ne faut pas qu’il oublie sa part d’indulgence de par sa position de supériorité vis-à-vis des petites fautes propres à la gente féminine Aucunes exigences ne peuvent être justifiées dans ses rapports familiaux .

A u contraire , le mari devra faire preuve de compréhension de considération et d’affection . Lorsqu’on sait que l’Islam ordonne un traitement digne et humain même vis-à-vis des domestiques de la maison , on peut imaginer tout le respect dû à la maîtresse de cette maison .

A ce propos , Haz’rat’ Abdoullah bin’ Oumar’ nous a rapporté ce récit ou un homme vint vers le Saint Prophète pour s’enquérir quant aux limites de la tolérance que l’Islam établit vis-à-vis d’un esclave ou d’un serviteur . Comme le Saint Prophète garda le silence , l’individu renouvela sa question à deux reprises .

A la troisième , Rassouloullah’ SallAllàhou’ alay’hi oua-sallam lui répliqua :

“On peut pardonner (passer sur les petits manquements) jusqu’à soixante-dix fois par jour”.

A partir de tels témoignages , les hommes peuvent se demander si leur comportement vis-à-vis de leurs épouses est vraiment légitime , Islamiquement parlant , et si , en Islam , il y a vraiment de la place pour les petites mesquineries et autres palabres .

(Article tiré de l'Epoux idéal - Centre Islamique de la Réunion)


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