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Akhawates

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 21:09
Bismillaih Rahman arRahim


Respect de la femme musulmane

L'Islam a accordé une place de choix à la femme musulmane. En effet, elle bénéficie, dans la loi islamique, d'une grande attention, susceptible de préserver sa chasteté, de la rendre puissante et d'avoir une place respectable dans la société et d'être respectée de tous.

« Ô Humains ! Nous vous avons effectivement crées d'un mâle et d'une femelle, et vous avons répartis en nations et tribus, pour que vous connaissiez les un les autres. Le plus honorés d’entre vous, auprés de Dieu, ce sont les plus pieux ! Dieu connaît tout, et est bien informé, vraiment ! »
Sourate 49, Al Hujurat (Les appartements), verset 13

La femme musulmane doit respecter et se faire respecter. Elle doit imposer sa présence en tant qu'être adulte réfléchi, éduqué.
Quand à ceux qui transgressent l'ordre établi, qu'ils apprennent que le Saint Prophète les a avertis en ces termes :
« Injurier un croyant (à plus forte raison, une croyante) constitue le délit dit : « Fou- souq » et le fait de le/la provoquer (ou agresser) est un acte (délibéré) d'infidélité. »
Une telle attitude est inqualifiable et condamnable « islamiquement » parlant. Un époux, qui s'abaisse à de viles insultes à l'égard de sa maisonnée, est indigne de ce nom. Il ne réussit qu'à perturber son entourage, ce qui n'est certainement pas propice à une gestion efficace de la cellule familiale.
Tout musulman qui se respecte doit faire preuve de cohérence dans son comportement, aussi bien au sein de sa famille que vis à vis de la société dans laquelle il évolue. Se montrer intraitable chez soi et courtois ailleurs est la pire forme d'hypocrisie. Le musulman doit être un modèle et pour sa famille et pour la société.
Le plus tragique c'est que, les mauvais époux par manque de connaissances islamiques ne se rendent pas compte de leur erreur, persuadés que le statut d'époux leur confère tous les droits. Et leur égoïsme, leur ignorance, les empêche de voir leurs injustices alors qu'ils sont prompts à détecter les mêmes injustices si jamais elles sont perpétrées sur d'autres personnes que les membres de leur propre famille.

Lorsqu'il a été interdit par la Charia d'agresser même un étranger du moment que celui-ci pratique la prière, qu'en sera-t-il de quelqu'un qui agresse sa propre famille (qu'il est sensé protéger) et que lui adviendra-t-il si, en plus celle-ci est pratiquante de sa religion ? Ne sera-t-elle pas classée au rang des opprimés ? Et alors cette citation du Saint Prophète de l'Islam ne nous vient-elle pas à l'esprit ?
« Craignez la plainte des opprimés car, certainement, il n'y a point de barrière entre elle et le Dieu Tout Puissant. »
Le Saint Prophète a aussi dit :
« Soyez polis envers la femme, elle qui a été créée à partir d'une côte (d'Adam). Cet os (du squelette humain) rappelons-le étant incurvé de nature, se briserait si nous essayons de le redresser. Sa forme naturelle lui sied mieux. Soyons donc compréhensifs vis-à-vis de nos épouses. » (Boukhâri et Mouslim)
Dans cette mesure : « La femme est comparable à la côte de l'homme », en ce sens que, si vous acceptez sa nature (et la respectez pour ce qu'elle est, et représente pour le foyer) elle pourra mieux faire valoir ses qualités (cachées en elle). » (Boukhâri)

Ce ne sont pas là des leçons de physiologie pour le plaisir des sens ou du savoir. Ce sont des détails importants pour que nous réglions notre comportement en fonction de certaines différences qui méritent notre attention et considération. C'est à l''homme de comprendre et de faire preuve de tolérance et de sagesse. Pour cela, il impérieux de connaître la vraie nature féminine et d'apprendre par exemple, que ce n'est pas en opposant l'obstination à l'obstination qu'on arrive à une solution et une harmonie durable. L'homme apprendra que la brutalité n'est jamais une excuse et qu'une réaction digne devant les petites indiscrétions et autres agaceries féminines ne peut qu'être recommandée. Dans le cas contraire, il ne réussirait qu'à se faire détester ou à provoquer un divorce. Dans ses recommandations concernant les rapports « Tar'biyat » vis-à-vis de l'épouse, le Saint Prophète a mis l'emphase sur la gentillesse la tolérance, la compréhension et l'indulgence du côté de l'homme. Par exemple, le simple geste d'encourager son épouse à manger pour lui montrer son souci et son affection pour elle, est un acte pieux comparable à la charité dans le sens religieux du terme.
De plus, toute preuve de compassion, de compréhension et de modération à son égard constitue pour le mari et chef de famille un geste fort louable ayant la même valeur qu'un acte de charité pour lequel il aura sa récompense ici et dans l'au-delà.
Et enfin, dans nos rapports avec votre famille, craignons ALLAH Tâala. Car « Quiconque n'a fait montre de compassion (vis-à-vis de ses proches) ne doit pas s'attendre à en recevoir (de la part du Très Haut) » nous rappelle Le Saint Prophète .

A partir de là, l'épouse est confiée telle un objet de valeur à 'époux qu’il incombera à celui-ci de respecter en veillant sur elle. C'est ainsi qu’il se fera honneur en honorant celle qui lui a été confiée au nom d’ALLAH Tâala.


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