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Akhawates

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:22
Bismillaih


Condamnations ! 


I njustices commises et condamnables !

L ’époux appliquera alors le même principe vis-à-vis de ses proches qui dépendent directement de son soutien et dont il est le guide , avant de l’étendre à tout le monde . Autrement , il échoue dans son devoir sacré , tel qu’il a été originellement décrété par le Tout-Puissant .

L e chef de famille , époux ou père , selon les cas , a été investi du titre de Hakim’ (maître de maison) , pour qu’il guide les membres de sa famille à travers les innombrables écueils de ce monde matérialiste , semé de corruption et de fitnah , jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment forts , moralement et spirituellement , pour devenir autonomes .

M ais son titre de Hakim’ ne confère pas au chef le droit de perpétrer une quelconque injustice (zoulm) du fait qu’il détient le pouvoir . Il lui est strictement interdit par la Chariat de maltraiter sa famille ou , par exemple , de disposer comme il l’entend de biens leur appartenant d’en abuser ou de l’exploiter de façon injuste . Il existe toujours des individus qui profitent de leur position de gouvernants (qawwàmoun) pour exercer une autorité abusive .

Q u’il soit entendu qu’une telle attitude est purement Zoulm (Tyrannique) et , donc , anti-Islamique . S’il est vrai que l’épouse est tenue à obéir aux ordres de l’époux , il est généralement vrai que celui-ci n’a pas le droit d’en user à sa guise .

Q uand à ceux qui transgressent l’ordre établi , qu’ils apprennent que le Saint Prophète ( e ) les a avertis en ces termes :


“Injurier un croyant (à plus forte raison , une croyante) constitue le délit dit Fou-souq et le fait de le/la provoquer (ou agresser) est un acte (délibéré) de Kouf’r infidélité”.

C ’est chose courante que de voir des gens se comporter en brutes chez eux alors que dans la société , ils passent pour respectables tant ils s’y montrent affables et courtois . Ici , on les voit avaler tout leur orgueil et dignité , et chez eux ils sont intransigeants et se transforment en tyran .

U ne telle attitude est inqualifiable et condamnable Islamiquement parlant . Un époux , qui s’abaisse à de vils insultes à l’égard de sa maisonnée , est indigne de ce nom . Il ne réussit qu’à perturber son entourage , ce qui n’est certainement pas propice à une gestion efficace de la cellule familiale .
Tout musulman qui se respecte doit faire preuve de cohérence dans son comportement , aussi bien au sein de sa famille que vis à vis de la société dans laquelle il évolue . Se montrer intraitable chez soi et courtois ailleurs est la pire forme d’hypocrisie . Le musulman doit être un modèle et pour sa famille et pour la société .


L e plus tragique c’est que , les mauvais époux par manque de connaissances Islamique ne se rendent pas compte de leur erreur , persuadés que le statut d’époux leur confère tous les droits . Et leur égoïsme leur ignorance , les empêche de voir leur injustices ; alors qu’ils sont prompts à détecter les mêmes injustices si jamais elles sont perpétrées sur d’autres personnes que les membres de leur propre famille .

L e cas de ces époux contre nature s’aggrave lorsque , par dessus le marché , leurs dépendants sont pieux . Car Hazrat’ Oumar’ radhiAllàhou’ anho disait : “Vraiment , nous est interdit (par l’Islam) de nous en prendre à ceux et à celle qui font la Salàt”.

O utre l’immunité que lui garantit la Salàt , l’épouse a des droits bien définis par le contrat du mariage (nikâh) . Ceci dit quotidiennement , ce qu’elle se sente bien ou pas . Elle s’occupe également de lui tout en lui apportant bien-être et affection . Et enfin elle lui a été confiée en tant qu’Amànat dans un contrat ou le Saint Nom Divin a été évoqué et ou DIEU Lui-même a été cité . Un tel lien sacré ne saurait être pris à la légère sans crainte d’un châtiment certain .

E t c’est grâce à l’affection que lui procure l’épouse fidèle que l’homme parvient à mener une vie honnête tout en évoluant dans une atmosphère saine .

Le Saint Prophète (Paix soit sur lui) n’a t’il pas dit :

“ Grâce au mariage (nikâh) l’homme acquiert la moitié de sa foi (Imàn)."

C omment cet homme peut-il alors se permettre d’injurier d’insulter ou encore de lever la main sur l’objet qui lui a été confié sous serment et promesse de sa part qu’il en prendrait soin ? .

L orsqu’il a été interdit par la Chariat d’agresser même un étranger du moment que celui-ci pratique la Salàt , qu’en sera t’il de quelqu’un qui agresse sa propre famille (qu’il est sensé protéger) et que lui adviendra t-il si , en plus celle-ci est pratiquante de sa religion ?

N e sera t-elle pas classée au rang des opprimés (mazlom)? Et alors cette citation du Saint Prophète de l’Islam ne nous vient elle pas à l’esprit ? Craignez la plainte des opprimés (mazloum) car , certainement , il n’y a point de barrière entre elle et le Dieu Tout Puissant”.

L e délit qu’on appelle le zoulm inclut également le moindre agacement et , les manifestations de la colère , les insultes , jurons et autres moyens de l’indiscrétion , les caprices diverses caractéristique de la femme ne sauront être des arguments valables pour justifier la conduite de l’homme vis-à-vis de sa famille . En tant que père de famille , il lui faudra user de tact , de patience et de sagesse .

I l ne faut pas qu’il oublie sa part d’indulgence de par sa position de supériorité vis-à-vis des petites fautes propres à la gente féminine Aucunes exigences ne peuvent être justifiées dans ses rapports familiaux .

A u contraire , le mari devra faire preuve de compréhension de considération et d’affection . Lorsqu’on sait que l’Islam ordonne un traitement digne et humain même vis-à-vis des domestiques de la maison , on peut imaginer tout le respect dû à la maîtresse de cette maison .

A ce propos , Haz’rat’ Abdoullah bin’ Oumar’ nous a rapporté ce récit ou un homme vint vers le Saint Prophète pour s’enquérir quant aux limites de la tolérance que l’Islam établit vis-à-vis d’un esclave ou d’un serviteur . Comme le Saint Prophète garda le silence , l’individu renouvela sa question à deux reprises .

A la troisième , Rassouloullah’ SallAllàhou’ alay’hi oua-sallam lui répliqua :

“On peut pardonner (passer sur les petits manquements) jusqu’à soixante-dix fois par jour”.

A partir de tels témoignages , les hommes peuvent se demander si leur comportement vis-à-vis de leurs épouses est vraiment légitime , Islamiquement parlant , et si , en Islam , il y a vraiment de la place pour les petites mesquineries et autres palabres .

(Article tiré de l'Epoux idéal - Centre Islamique de la Réunion)


wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou

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