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Akhawates

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  • : Marhabane sur Akhawates. Fait par des soeurs pour des soeurs..
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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 17:22
Bismillaih Rahman arRahim


Le Sel - Extrait de la mer morte


L e sel extrait de la mer morte est reconnu depuis toujours pour ses vertus thérapeutiques.
Très riche en sodium, calcium, magnésium, iode, fer, sodium, potassium, c'est un véritable anti-stress. Il est très apprécié notamment comme traitement pour soigner le psoriasis.

Recette :


Bain de détente :
Jetez dans l'eau de votre bain une poignée de gros sel.
Plongez dans votre baignoire et détendez vous pendant 20 minutes. Le soir, cette eau salée vous apaisera et facilitera votre sommeil.

Recette :


Gommage corporel :
Mélangez à part égales du gros sel (préférez du sel fin si votre peau est sensible) et de l'huile d'amande douce.
Exfoliez délicatement cuisses et fesses en effectuant de petits cercles (vous pouvez employez une brosse en soie ou une fleur de massage) puis rincez à l'eau tiède.
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 00:15
Bismillaih Rahman arRahim


La Pierre d'Alun


D'origine minérale, la pierre d'alun est traditionnellement utilisée comme déodorant naturel pour lutter contre les odeurs et l'humidité. Elle agit en déposant un film invisible de sels minéraux. Outre son effet sur la régulation de la transpiration, la pierre d'alun est également efficace après une épilation afin de calmer les irritations et stopper les petites coupures. Les hommes en effet s'en servent pour apaiser leur peau après le rasage. La pierre d'alun est ainsi reconnue pour ses propriétés adoucissantes, astringentes et purifiantes. La protection est efficace et durable.

Conseil d'utilisation :
Appliquez tout simplement la pierre d'alun au sortir de votre douche sur vos aisselles humidifiées. Vous pouvez aussi vous en servir sur vos pieds : pour cela mouillez votre pierre et frottez la sur vos pieds.


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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 00:11
Bismillaih Rahman arRahim  
 

Acception juridique du terme « Al-haid »

Acception juridique du terme « Al-haid » désignant les menstrues.
Les juristes musulmans définissent « al-haid » (les menstrues) comme suit : « «El haid» consiste en l'élimination périodique de sang par le vagin chez la jeune fille ou la femme pubère et en bonne santé. Cet événement n'est autre que l'élimination périodique du sang utérin, pour autant que la personne ne soit ni enceinte, ni malade, et qu'elle n'ait pas atteint 'âge de la ménopause».

Analyse de cette définition juridique


' Elimination périodique : La périodicité des règles (ou menstrues) est une condition fondamentale émise par les juristes musulmans. Il faut que ce sang soit la conséquence normale de l'activité cyclique qui caractérise le système génital de la femme, pour qu'il soit considéré comme des menstrues. C'est pourquoi il est important pour la femme de connaître la durée habituelle de sa période de règles, ainsi que le début de cette période, pour savoir si le sang qui s'écoule est bien du sang de règles, marquant la fin de son cycle menstruel.

'Elimination par le vagin : Le sang menstruel provient de l'utérus, et s'écoule par le vagin, lieu du rapport sexuel. Du sang qui s'écoulerait d'un autre endroit que le vagin ne pourrait être considéré comme étant du sang de règles. De même, du sang s'écoulant du vagin, mais ne provenant pas de l'utérus, comme par exemple le sang de la défloration, ne pourrait en aucun cas être confondu avec du sang de règles.

•Jeune fille ou femme pubère : Les juristes musulmans considèrent les menstrues comme étant une indication majeure de la puberté de la fille ; l'arrivée des règles est considérée comme l'aboutissement du processus de transformation de la fillette en jeune fille.

•Ni enceinte : la règle générale adoptée par les juristes est que la femme enceinte voit un arrêt des menstrues. Il y a toutefois des exceptions qui seront développées plus loin.

•Ni malade : Lorsqu'une femme voit s'écouler du sang, en provenance de l'utérus, en dehors de sa période de règles, les savants de l'Islam considèrent que c'est un signe de maladie (infection, hémorragie), qui ne s'inscrit pas dans le cours normal du cycle menstruel de La femme. Il ne s'agit pas de sang de « haid » mais de « istihada » (sang menstruiforme). De même, pour l'école malékite, tout écoulement de sang en dehors de la période des règles, du à la prise de médicaments, ne peut être considéré comme du sang de règles. Nous réserverons la deuxième partie de cet ouvrage a l'étude de 1’istihada.

•Qu'elle n'ait pas atteint l'âge de la ménopause : La ménopause, appelée «al-iyass », consiste en l'interruption définitive des mens­trues. C'est la fin de la fécondité de la femme, et la fin de la fonction des ovaires comme producteurs d'ovules. L'école juridique hanafite fixe cette limite d'âge à 50 ans ; mais si, avant l'âge de 55 ans, la femme voit revenir du sang qui a les carac­téristiques du sang des menstrues qui étaient les siennes, c'est encore considéré comme des menstrues.

L'école juridique hanbalite fixe la limite d'âge à 50 ans, mais prévoit une limite maximale à 60 ans. L'opinion commune de ces juristes est qu'une femme peut être réglée jusqu'à 50 ans, toutefois.

L'école juridique chafi'ite conseille à la femme de prendre en consi­dération les autres femmes de sa famille, pour déterminer l'âge de la ménopause. Ils ont par ailleurs fixé à 62 ans la limite maximale des menstrues.

L’école juridique malékite considère que les menstrues peuvent per­sister la femme jusqu'à l'âge de 50 ans ; si les menstrues persistent après cette limite d'âge, ces juristes conseillent à la femme de consulter des femmes expérimentées, ou une doctoresse honnête et qualifiée.

En résumé, nous pouvons constater que l'opinion des juristes malékites est la plus fondée médicalement : en effet, entre les cycles menstruels normaux et leur arrêt définitif, il y a une période de transition qui, selon la médecine, peut durer jusqu'à un an ou deux. De plus les médecins admettent que l'âge de la ménopause peut être de 52 voire même 55 ans, cela varie donc selon les femmes.

Durant la période de transition, avant l'arrêt définitif des menstrues, les cycles peuvent être perturbés : la femme doit alors être attentive à la date de survenue de lécoulement menstruel. Si leur irrégularité se confirme, l'avis d'un médecin (ou de préférence d'une doctoresse) honnête et compétent est conseillé. Il ne faut pas, en effet, perdre de vue que l'intérêt porté, en Islam, aux menstrues, a une portée cultuelle.

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:54
Bismillaih Rahman arRahim

L'appareil genital féminin

Les organes génitaux de la femme se divisent en deux catégories :

- les organes génitaux externes que l'on peut facilement voir ;

- les organes génitaux internes se trouvant dans le corps et se composant des ovaires, des trompes de Fallope, de l'utérus et du vagin.

L'appareil génital de la femme reste en inertie jusqu'à la puberté, moment où l'hypophyse dans le cerveau sécrète les hormones adéquates marquait le début du travail et de la maturité sexuelle.

Les organes génitaux internes

Les ovaires : Les ovaires sont deux petits organes pairs ovoïdes aplatis en forme d'amande, de 4 cm de long sur 1,5 cm d'épaisseur, situés latéralement à gauche et à droite dans la cavité pelvienne. Ils assurent deux fonctions essentielles : la production d'ovocytes matures (ovules), fonction assimilée à une fonction exocrine, et la sécrétion d'hormones stéroïdes (oestrogènes et progestérone), fonction endocrine. Ils sont comparables aux testicules chez l'homme. Ils peuvent produire pas moins de 300.000 à 400.000 ovules à immaturité. A la puberté, certains de ces ovules arrivent à maturité, si ce n'est que durant la vie complète d'une femme, seuls 300 à 400 ovules atteignent ce stade. Tout comme les ovaires sécrètent les hormones donnant à la femme son aspect de féminité, ils assurent aussi l'émergence de la poitrine et des poils sous les aisselles et sur le pubis, de même que la substance grasse donnant à la femme un corps lubrifié et les rondeurs la différenciant.

Les trompes de Fallope : Conduit musculaire et membraneux qui prolonge latéralement, de chaque côté, l'utérus. La trompe de Fallope coiffe l'ovaire avec ses franges. Après avoir quitté l'ovaire, l'ovule libéré peut être fécondé par le spermatozoïde dans le tiers externe de la trompe. Les trompes de Fallope, appelées aussi oviductes, sont deux formations tabulaires latérales, une droite et une gauche, de 10 à 12 centimètres de long, divisées en 4 segments :

- le pavillon, en forme d'entonnoir, est la portion mobile de la trompe ; il s'ouvre dans la cavité abdominale et présente des digitations appelées franges qui participent à la captation de l'ovule, lors de la ponte ;
- l'ampoule, segment le plus long, large et courbe, représente les deux tiers de la trompe ;
- l'isthme est un segment étroit et rectiligne ;
- la portion interstitielle, très courte, située dans le corps de l'utérus, s'ouvre dans la cavité utérine par un orifice, l'ostium utérinum.

La trompe de Fallope a un quadruple rôle dans la reproduction :

- le pavillon assure la captation de l'ovule ; il entoure l'ovaire de ses nombreuses franges mobiles, l'enserre plus ou moins au moment de l'ovulation et récupère l'ovule pondu ;
- l'ovule atteint l'ampoule en quelques heures ; c'est à son niveau que se réalise la fécondation, c'est-à-dire la pénétration dans l'ovule de l'un des spermatozoïdes émis lors de l'éjaculation. L'ovule non fécondé meurt en 24 heures
- l'ascension des spermatozoïdes jusqu'à l'ampoule se fait grâce aux mouvements des flagelles des spermatozoïdes, mais aussi grâce au péristaltisme de la paroi tubaire ; de plus, le liquide tubaire assure la survie et l'achèvement de la capacitation des spermatozoïdes, c'est-à-dire l'acquisition de leur pouvoir fécondant ;
- le transit tubaire de l'œuf. L'œuf commence les processus de segmentation ; il atteint la cavité utérine au quatrième jour après la ponte, puis il divague dans la cavité utérine, tout en évoluant par la formation d'une cavité remplie de liquide, d'une assise périphérique de blastomères aplatis et d'un amas de blastomères internes. La destruction de la zone pellucide permet le début de l'implantation ou nidation du blastocyste dans la muqueuse utérine. La nidation a lieu entre le 7ème et le 8ème jour après la ponte, soit au 21- 22ème jour du cycle.

L'utérus : C'est un organe impair médian, de 6 à 8 cm de long, situé dans la cavité pelvienne entre la vessie et le rectum. Le corps utérin a la forme d'un cône aplati dans le sens antéropostérieur, il est creusé d'une cavité, la cavité utérine. Sa base, ou fond, est bombée et reçoit latéralement les trompes de Fallope droite et gauche. Le corps utérin communique par l'isthme avec le col utérin, ce dernier comprend deux parties : l'endocol dont la lumière étroite et cylindrique constitue le canal endocervical, et l'exocol qui forme une protrusion au fond du vagin."

L'utérus s'élargit lors de la grossesse où l'embryon se développe et grandit, jusqu'au moment propice. L'utérus pousse le bébé vers la vie terrestre, après que son développement se soit achevé et qu'il soit devenu un être dont la forme est parfaite.

Le vagin : C'est un conduit musculo-membraneux impair et médian, de 7 à 9 cm de long, qui s'étend de l'utérus au vestibule de la vulve, il est doté d'une extrême élasticité qui permet le passage du fœtus et de ses annexes lors de l'accouchement et de la délivrance, et l'extension de sa paroi pendant la copulation. Le vagin permet aussi l'évacuation cyclique des débris endométriaux et du sang constituant les menstrues. La surface vaginale présente des plis transversaux et deux renflements longitudinaux ou colonnes du vagin. La paroi vaginale comporte les trois couches habituelles : muqueuse, musculeuse et adventice :

Le contenu vaginal est composé de la glaire cervicale, de l'exsudation aqueuse, des cellules vaginales desquamées et de cellules inflammatoires plus ou moins nombreuses, il est normalement riche en glycogène provenant des cellules sécrétantes des voies génitales et des cellules intermédiaires desquamantes.

Les seins : Ils ont un lien étroit avec les organes génitaux en sorte qu'ils aident à l'excitation et la jouissance de la femme, la préparant ainsi à la copulation. Ceux-ci ne sont pas totalement développés chez l'homme, car leur croissance s'arrête à l'enfance. Quant à la femme, leur développement s'achève avant ou pendant la puberté.

Le sein est formé de plusieurs glandes pouvant sécréter du lait, restant en état d'inactivité jusqu'à l'accouchement. Ce sont les hormones du placenta qui retiennent la mise en route de la sécrétion du lait. Ainsi, à expulsion du placenta, et donc à la disparition de la progestérone placentaire qui était sécrétée par le placenta, une nouvelle hormone, la prolactine, est sécrétée, qui va engendrer la sécrétion du colostrum, puis du lait. Les vaisseaux sanguins se multiplient et se dilatent, pouvant occasionner des seins plus ou moins douloureux. L'allaitement est alors possible.

Les organes génitaux internes

La vulve : Elle s'étend devant et sous le pubis, surmontée par le mont du pubis. Elle est oblique en caudal et dorsal. La vulve se présente comme une saillie ovoïde avec une fente médiane, la fente vulvaire qui sépare les grandes lèvres. En écartant les grandes lèvres, on découvre deux nouveaux replis, les petites lèvres qui délimitent le vestibule, dépression délimitée par les faces internes des petites lèvres et le clitoris. Les grandes lèvres sont deux replis cutanés qui limitent la fente vulvaire. Elles mesurent, en moyenne 8 cm de long et 1,5 cm de large. La face externe, comme la peau scrotale est plissée, de couleur foncé et pileuse. Elle est séparée de la face interne des cuisses par le sillon génito-fémoral. La face interne est lisse, rosée et glabre. Elle est séparée des petites lèvres par le sillon interlabial.

Les petites lèvres elles, sont rosées, lisses et dépourvues de poils. La face externe est séparée par le sillon interlabial. La face interne des deux petites lèvres délimite le vestibule. Leurs extrémités ventrales et crâniales se dédoublent en deux replis, un repli ventral qui passe au-dessus du clitoris pour former le prépuce ou capuchon clitoridien et un repli dorsal qui se fixe au-dessous du clitoris pour former le frein du clitoris.


Le clitoris : II se trouve à la base des organes génitaux, au-dessus de l'orifice urinaire. Le clitoris est l'organe le plus érectile et le plus sensible de la femme, il correspond aux corps caverneux du pénis de l'homme. Il est donc l'objet d'érection, notamment par frottement. En moyenne, il mesure 2,5 cm de long sur 6 mm de diamètre. Il est formé d'un corps terminé par une extrémité conique et mousse le gland du clitoris. Ainsi, la seule utilité connue du clitoris est l'excitation sexuelle et suffit à lui seul pour faire connaître à la majorité des femmes l'état le plus complet de jouissance sexuelle.


L'hymen : L'hymen est une cloison membraneuse incomplète qui obture le vestibule du vagin, c'est-à-dire l'entrée du vagin. Il peut être visible en écartant les petites lèvres. Il est de forme et de consistance variable. Au premier rapport sexuel, soit il se déchire, ce qui provoque un léger saignement et une faible douleur, soit il se distend. La rupture de l'hymen s'appelle la défloration. L'hymen est ce qui permet de différencier d'entre les femmes celle qui est encore vierge.

Le fonctionnement biologique du rapport sexuel :

A l'intérieur :

Sans le cerveau, il n'y aurait aucun plaisir. Tout commence par une excitation des récepteurs sensitifs, les zones érogènes.

Ensuite, le système nerveux envoie des messages au cerveau sous forme d'impulsions, le cortex cérébral analyse l'information et la transmet au système rabique, siège de la mémoire, des émotions et de l'apprentissage, situé dans le cerveau, qui stimule à son tour les cellules nerveuses. Submergé, le cerveau renvoie alors les impulsions à son expéditeur initial, à savoir les zones érogènes stimulées, ce qui déclenche la sensation de plaisir.

A l'extérieur :

À révolution intérieure, révolution extérieure. Le plaisir est un vrai raz-de-marée nous faisant frissonner, tressauter, palpiter. Les muscles du cou, des bras et des jambes se raidissent au cours de spasmes involontaires qui peuvent provoquer des crampes. Le gros orteil ressort tandis que les autres doigts de pied s'écartent en arrière et que la voûte plantaire se cambre dans un réflexe. La peau se met à rougir, comme irritée, la respiration s'accélère et provoque une suroxygénation de sang. Les battements du coeur atteignent 110 à 180 pulsations à la minute. Le visage est déformé par les grimaces et les contorsions. Le sphincter rectal se contracte de deux à cinq fois, chaque contraction durant environ un huitième de seconde. Le vagin et l'utérus se contractent au même rythme que le sphincter rectal jusqu'à quinze fois.

Tel est le résultat de la copulation entre mari et femme, et Gloire à Celui pour qui rien n'est impossible, Créateur des cieux et de la terre, des plaisirs et des épreuves. Louange à Toi, ô Seigneur, pour tous les bienfaits dont Tu nous combles.
Et Paix et Bénédiction sur notre Noble Prophète.


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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:47
Bismillaih Rahman arRahim  
 
 
Donner pour mieux recevoir 

« Dépensez (au service de Dieu) de ce que Nous vous avons octroyé avant que la mort ne vienne à l'un de vous et qu'il dise alors : "Seigneur ! Si tu me donnais un court sursis afin que je fasse l'aumône et que je fasse partie des vertueux ?" Jamais Dieu ne donne de sursis à une âme quand son heure est venue. Dieu est parfaitement au courant de ce que vous faites. »
Sourate 63, Al Mounafiqun (Les hypocrites), versets 10-11




L'islam et la générosité

L'islam a depuis toujours façonné des codes de vie basés essentiellement sur l'hospitalité, la générosité et la courtoisie.

Jâbir ibn `Abd-Allah (qu'Allah soit satisfait des deux) a dit :
"Jamais, quand on lui demanda quelque chose, le Prophète ne répondit fût-ce pour une seule fois : Non." (Mouslim)

En effet, pour gagner le paradis, le musulman doit dépenser et donner « sans que personne lui ait fait un bien dont ce soit la récompense » (Sourate 93, Ad-Douha (Le jour montant), verset 19).
Si le musulman souhaite purifier son âme, il doit la débarrasser de tout attachement excessif au matériel, aux biens, attachement qui, parce qu'excessif, nuit à la spiritualité. Dieu l'exhorte à apporter « au proche parent son droit, au pauvre aussi, et à l'enfant de la route » (Sourate 30, Ar-Roum (Les romains), verset 38).
C'est un troc entre Dieu et l'homme. Dieu sait bien que c'est illogique de demander aux fidèles de donner sans remboursement, pour cela Il a promis à l'homme de lui rendre dans l'au-delà tout ce qu'il donne ici-bas. Car le don qui est aussi une dépense. Cette équation, entre le donner et le rendre, entre Dieu et l'homme, est clairement illustrée dans le Coran :

« Quiconque fait à Allah un prêt sincère, Allah le lui multiplie, et il aura une généreuse récompense. »
Sourate 57, Al hadid (Le fer), verset 11

Cette équation motive le musulman et le pousse à dépenser, maintenant dans le sentier de Dieu, pour gagner par la suite le paradis. C'est une relation dialectique. Dieu est le grand donneur. Il donne d'abord la vie. L'homme l'accepte et devient en dette envers Dieu. Il veut l'acquitter, en donnant petit à petit (jeûne, aumône, pèlerinage, etc.) pour la gloire de Dieu et pour que Dieu lui redonne la santé, les biens et surtout une place au paradis. Ce qui fait de cette relation un cycle qui s'analyse en trois moments, donner, recevoir et rendre. La main qui donne est meilleure que celle qui reçoit... Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui)a rapporté que le Prophète a dit :
« Pour celui qui donne en aumône l'équivalent d'une datte provenant d'un bien bon et licite - et Dieu n'agrée que ce qui est bon -, Dieu prend cette aumône avec Sa droite et la fructifie, comme l'un de vous élève son petit cheval, jusqu'à ce que ce don devienne comme une montagne. » (Sahih Boukhari, n°709)

La solidarité musulmane

L'islam n'est pas une religion qui exhorte à l'individualisme. Elle incite les croyants à l'entraide et à la coopération, à la conjugaison de leurs efforts respectifs afin d'entreprendre ensemble les bonnes oeuvres. Les dépenses utilisées doivent atteindre un but communautaire, pour créer une société conforme à la Loi divine (la Shari'a), pour fonder la Oumma. Le Coran est imbibé par les versets qui visent à atteindre des buts communautaires. Il exhorte la dépense ouvertement et promet, à ceux qui « font largesses, en secret et en public, sur ce que nous leur avait attribué » (Sourate 13, Ar-Ra'd (Le tonnerre), verset 22), la finale demeure dans « les jardins d'Éden » (Sourate 13, Ar-Ra'd (Le tonnerre), verset 23). Car il conçoit le rôle de la dépense en public comme exemple à suivre par les croyants, et veut faire de ceux qui dépensent de cette façon un temple des Grâces en lieu où il est bien vu, c'est pour apprendre à rendre les bienfaits reçus. Ces bienfaits reçus, dont Dieu demande d'utiliser une part pour les besoins personnels et d'apprendre à rendre la deuxième part pour les besoins des autres et de la communauté :

« Ô, les croyants ! Faites largesses sur ce que Nous vous avons attribué. »
Sourate 2, Al Baqara (La vache), verset 254

Le maintien de l'ordre par la circulation des biens. L'activité en matière du comportement économique et social vise la circulation des biens. Allah a pour but de répandre Ses biens sur tous Ses fidèles par le biais de l'échange et du don. Il sait très bien que le monde qu'Il a créé et la communauté qu'Il désire voir sur la terre doivent être organisés autour de l'échange et du don, c'est-à-dire que la circulation des choses, des hommes, des actions, des paroles, obéit aux exigences d'une réciprocité continue. Pour cela Allah demande aux croyants :

« Si on vous salue d'une salutation, saluez, vous, d'une meilleure ; ou rendez-la. Oui, Dieu est en toute choses demandeur de comptes. »
Sourate 4, An-Nisa’ (Les femmes), verset 86

L'islam comprend le rôle négatif de l'avarice dans la vie d'une communauté. Il comprend que le recours à l'épargne, à l'accumulation et à la concentration des biens affaiblit la solidarité et l'unité de la communauté. Pour lui, ces activités sont intolérables, l'homme se rebelle dès qu'il se voit au large :

« Prenez garde ! Vraiment l'homme devient rebelle, dès qu'il estime qu'il peut se suffire à lui-même (à cause de sa richesse). »
Sourate 96, Al 'Alaq (L'adhérence), versets 6-7

Et elles figurent parmi les activités condamnables. Le Coran annonce un châtiment douloureux :

« [...] A ceux qui thésaurisent l'or et l'argent et ne les dépensent pas dans le sentier de Dieu, annonce un châtiment douloureux, »
Sourate 9, At-Tawba (Le repentir), verset 34

Ainsi, les riches, dans cette religion qui compte beaucoup sur la communauté, sur les masses et la foule, sont dans l'oeil de l'aigle et les pauvres peuvent récupérer une part de leur argent car :

« et dans leurs biens le mendiant et le déshérité avaient un droit ! »
Sourate 51, Adh-Dhâriyat (Ceux qui éparpillent), verset 19

Et la foule musulmane, cette collectivité que Dieu aime voir ses membres « combattent dans Son sentier en rang serré comme s'ils étaient un édifice plombé » (Sourate 61, As-Saff (Les rangs), verset 4), ne supporte pas les qualités extrêmes qui attirent et qui sont indésirables. Les différences dans une communauté pareille, sont insupportables.
La meilleure manière de standardiser les individus, qui sont appelés à lutter dans le sentier de Dieu, est de distribuer entre eux les ressources. Cela contredit l'accumulation de l'argent entre les mains d'une poignée fortunée, qui peut se servir de cette arme pour des fins personnelles inacceptable pour l'Islam. Les musulmans doivent dépenser et donner pour créer un dispositif qui doit servir à aider les pauvres, les nécessiteux, etc.
Le martyre, en défendant la communauté, le don de tous les biens matériels pour avancer la cause de la communauté musulmane, la dépense de tout le temps dans des affaires qui aident la communauté, toutes ces activités prodigues sont louables. La loi islamique les recommande et exhorte les croyants à les observer. L'idée qui blâme la prodigalité et qui ne mesure la perfection des organismes et des sociétés que par la productivité de l'unité dépensée, est bafouée en Islam. Pour lui l'essentiel, le rendement attendu, est la gloire de Dieu et le progrès de sa communauté.
Tout est à Dieu et donné par Lui pour ce but. Une fois que le croyant réalise cette vérité, les conflits qui existent entre les intérêts de l'individu et ceux de la communauté, se résolvent. Car les intérêts d'Allah et ceux de Ses fidèles, doivent coïncider. Le fidèle ne doit jamais douter pour un instant qu'Allah veut lui faire du mal. Chaque activité doit viser un but désiré par le croyant et plaisant, en même temps, à Dieu et à Sa communauté.
Ainsi lorsque le fidèle lutte pour un but communautaire, il vise aussi, par cette lutte, un but personnel dont l'échéance tombe à une date définie : le jour du jugement des âmes, lors de la résurrection, quand les morts se lèvent et se présentent devant Dieu pour être jugé chacun selon ses actes. Le fait que le croyant accepte et attend, lors du jugement, un intérêt sur ses dépenses envers la communauté ou dans le sentier de Dieu, rend ces dépenses supportables et élimine le sentiment de dépenser inutilement. Car :

« Quiconque prête à Dieu un prêt d'honneur, alors Dieu le lui multiplie, et il y a pour lui un noble salaire. »
Sourate 57, Al hadid (Le fer), verset 11

De cette façon, Dieu vient de conclure avec Ses fidèles :

« Ô vous qui avez cru ! Vous indiquerai-je un commerce qui vous sauvera d'un châtiment douloureux ? Vous croyez en Allah et en Son messager et vous combattez avec vos biens et vos personnes dans le chemin d’'Allah [...] »
Sourate 61, As-Saff (Les rangs), versets 10-11

Et Il leur demande de :

« Ceux qui [...] dépensent, en secret et en public de ce que Nous leur avons attribué, espèrent ainsi faire un commerce qui ne périra jamais, »
Sourate 35, Fâtir (Le Créateur), verset 29

La lutte pour l'édification d'une communauté musulmane est une activité dépensée dans le sentier de Dieu. Un compte à taux d'intérêt est ouvert, dans l'au-delà. Le croyant contribue, soit en accumulant petit à petit (don, aumône, etc.) ou en déposant d'un seul coup toutes ses ressources (la mort dans la guerre sainte).

Un compte pour l'au-delà

Dans la communauté musulmane ici-bas, le temps est dominé par la notion de l'instant, il est donc insensé et inacceptable de déposer l'argent dans un compte à brève échéance, à très court terme (instant). Si le croyant veut de l'intérêt, il faut investir ses biens dans un compte de l'au-delà seulement, où le temps est éternel et où les taux d'intérêt ont lieu. Pour cela l'usure en Islam est prohibée ici-bas, l'épargne à intérêt est interdite. Et les activités en matière du comportement économique et social, surtout celles qui s'engagent dans les dépenses des biens, du temps et de la personne pour la gloire de Dieu et Sa communauté sont fortement exhortées. L'islam est une religion basée sur l'unicité et la générosité d'Allah qui est le :

« Ô Allah, Maître de royauté, Tu donnes la royauté à qui Tu veux, et Tu arraches la royauté de qui Tu veux [...] »
Sourate 3, Al 'Imran, verset 26

Il distribue les biens, le temps et la vie aux croyants. Le fidèle est appelé, s'il veut être sauvé, à les traiter suivant la loi divine. La dépense dans le sentier de Dieu est une activité prescrite et bien récompensée par laquelle on arrive à satisfaire Dieu et à accumuler des bons points. Les activités, en matière du comportement économique et social doivent viser plusieurs buts en même temps. Le paradis est le grand but que le musulman cherche. Le chemin vers ce summum bonum passe par des stations : la lutte pour la gloire de Dieu et pour édifier la communauté musulmane, les dons, les dépenses personnelles, etc. Dans ces activités, le musulman doit dépenser ses efforts, son temps, ses biens. Plus il dépense, plus il est récompensé. Pour chaque unité dépensée, en compensation il reçoit deux fois, dans deux endroits. Dieu lui donne, d'abord, ici-bas la santé, les biens, les enfants, une longue vie, etc. Et puis, et c'est l'essentiel, Il lui ramasse ces dépenses déployées dans un compte, à taux d'intérêt élevé, qui arrivera à échéance le jour du jugement et servira pour plaider en faveur du croyant afin de lui permettre d'atteindre le summum bonum de tous les buts visés : le paradis. En Islam, Allah donne les ressources. Elles doivent être dépensées au service de l'individu qui doit être au service de la communauté musulmane qui doit être au service de Dieu. Et parmi les créatures, on rencontre les humains qui ne sont créés que pour adorer Allah :

« Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. »
Sourate 51, Adh-Dhâriyat (Ceux qui éparpillent), verset 56

Louanges à Allah qui nous a créés avec un but qui est celui de l'Adorer et de le connaître.
Et nous le remercions pour les innombrables faveurs qu'Il nous a données.
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:45
Bismillaih Rahman arRahim
 


Telle était sa valeur
 

Chaque fois que je me penche sur la sîrah [1], ma connaissance de la place de la femme dans la société islamique ne fait que s'améliorer, et notamment, tout ce qui concerne les droits que l'islam lui garantit. La femme avait une personnalité respectée et une empreinte non négligeable ! Dans ce sens, les savants du hadîth relatent que quand le verset 26:214 "Et avertis tes proches parents" fut révélé au Prophète, il grimpa le Mont Safâ et interpela les siens :
"Ô enfants de `Abd Al-Muttalib [2], rachetez-vous auprès de Dieu ! Ô Safiyyah, tante du Messager de Dieu, ô Fâtimah, fille du messager de Dieu, rachetez-vous auprès de Dieu car je ne peux vous prémunir de Lui. Demandez-moi de l'argent autant que vous voulez (mais gérez vous-même votre relation avec Dieu)".

Interpeller une femme publiquement et à voix haute offusquerait plus d'un de nos jours. On estime même que le prénom de la femme tout comme sa personne sont une `awrah qu'il convient de cacher !
Et on dit : "qu'est-ce que la femme a à voir dans ces affaires ? Il suffit qu'un homme de sa famille vienne et la tienne informée."
Mais l'interpeller de la sorte publiquement, c'est malséant !

Mais, en fait, lors de l'avènement de l'islam, la femme connaissait sa propre valeur et quand elle entendit un guide appeler vers la foi, elle s'empressa de répondre à l'appel. Les historiens rapportent que la soeur de `Omar Ibn Al-Khattâb embrassa l'islam avant lui. Quand il apprit la nouvelle, il ensanglanta son visage et l'agressa cruellement. Mais elle lui répondit :
"`Omar, la vérité n'est pas dans ta religion. Pour ma part, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu !"
Par la suite, `Omar embrassa l'islam à son tour !!

Puis, des hommes et des femmes embrassèrent la religion de Dieu et prêtèrent serment d'être solidaires de la vérité, de la mettre en pratique et de la défendre. Les rangs se formèrent dans la mosquée du prophète, laquelle accueillait aussi bien les hommes que les femmes. L'Imâm Muslim relate que Umm Hishâm Bint Hârithah Ibn An-Nu`mân dit :
"Je n'appris sourate "Qâf wal Qurân il-majîd" (sourate 50) que de la bouche même du Prophète - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - car il la récitait tous les vendredis sur le minbar [3]".

En d'autres termes, elle apprit cette sourate en entier par coeur tant elle était concentrée pendant le sermon du vendredi ! D'ailleurs, la sunnah du Messager de Dieu (c'est-à-dire sa tradition ou son habitude) consistait à réciter le Saint Coran pendant ses sermons. Mais cette sunnah est délaissée de nos jours comme l'est la sunnah que constitue la présence de la femme aux prières du vendredi et aux prières en congrégation de façon générale... Ceci ne susciterait-il donc aucune interrogation ni aucun étonnement ?

Pour l'anecdote, on relate qu'une femme généreuse et aisée offrait un repas après les prières du vendredi où tout le monde était le bienvenu : Al-Bukhârî relate selon Sahl Ibn Sa`d que :
"Une femme parmi les Compagnons possédait une ferme où l'on cultivait des épinards. Chaque vendredi elle arrachait des pieds d'épinard et les mettaient dans un chaudron, puis y rajoutait une poignée de son moulu et en faisait une soupe. A la fin de la prière du vendredi, nous allions vers elle et la saluions puis elle nous donnait à manger. Cétait tellement délicieux que nous attendions les vendredis avec impatience pour manger de sa bonne soupe, sachant qu'elle n'y rajoutait ni viande ni graisse..."

Il s'agit là d'une femme croyante agréable à vivre et qui oeuvre avec ce que Dieu lui a octroyé comme bien pour donner un peu de bonheur aux gens ! Si elle se comportait de la sorte de nos jours, les gens coincés le lui reprocheraient ! Et ceux qui ont la fatwa facile diraient : Comment fait-on pour la saluer ? Et comment fait-elle pour répondre ? Et comment reçoit-elle des invités ? etc.
Les coutumes des musulmans dans le traitement des femmes ne sont fondées ni sur le Livre ni sur la Sunnah... Il en résulte que les intellectuelles de nos temps se soulèvent contre l'héritage islamique en bloc croyant qu'il est responsable de l'ignorance infligée aux femmes ou de la déconsidération de son estime ou encore de la négation de ses droits matériels et moraux, droits reconnus par la fitrah [4], confirmés par la révélation et concrétisés par l'apogée de notre civilisation mais qui ont disparu avec la propagation des palais et le libertinage.

[5]

Notes
[1] La sîrah désigne l'histoire du Prophète - paix et bénédictions de Dieu sur lui - connue au travers des hadîths mais aussi grâce à d'autres ouvrages à caractère historique et décrivant les événements qui se sont déroulés pendant la vie du prophète voire peu de temps avant sa naissance.

[2] `Abd Al-Muttalib est le grand père paternel du Prophète.

[3] Le minbar désigne le perchoir sur lequel se tient l'imâm pour faire le sermon du vendredi.

[4] La fitrah désigne la mentalité et les valeurs saines que l'on attribue à l'homme avant qu'il ne soit éventuellement corrompu par le milieu où il vit.

[5] Cet article est traduit par nos soins du livre de Cheikh Muhammad Al-Ghazâlî intitulé Les Problèmes de la Femme Entre des Traditions Stagnantes et des Traditions Etrangères. Ce livre est une compilation d'articles de journaux destinés à une audience très large, il ne s'agit pas d'un traité de jurisprudence à proprement parler.

Source :islamophile
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:43
Bismillaih arRahman arRahim  
:   

Al-Imâm Muhyî ad-Dîn Abî Zakaria Yahya Ibn Charaf an-Nawawî   
 
 
D’après ‘Uqba Ibn ‘Âmir le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Evitez d’entrer chez les femmes ». Et un homme issu des Ansar lui dit : « Qu’en est-il du beau-frère de la femme ? » - « Le beau-frère, c’est la mort. »    
 
L’Imâm An-Nawawî (rahimahullâh) dit certes que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « Le beau-frère, c’est la mort. » Al-Layth Ibn Sa’d dit : Le beau-frère c’est le frère   
du mari et ce qui fait partie des proches du mari comme les fils de   
l’oncle et ce qui y ressemble. Il y a unanimité des linguistes sur le   
fait que : « al-Ahmâ » sont les proches parents du mari, comme son père, son frère, son neveu, son cousin, et autres qu’eux.   
 
Quant à la parole du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) : « Le beau-frère, c’est la mort. » elle signifie : que [dans la fréquentation de la femme de son frère]   
cela devrait lui inspirer une plus grande peur pour le potentiel mal   
que cela peut lui causer. En effet, la tentation qui risque de résulter   
de sa présence est plus grande en raison de la possibilité qui lui est   
donnée de s’approcher de la femme de son frère et de rester seul avec elle sans susciter de répréhension. Ce qui n’est pas le cas pour une personne étrangère [à la famille].   
 
Et ce qui est voulu à travers le terme « al-Hamoû » ici, c’est les proches parents du mari autres que ses parents et ses enfants. Car assurément, ses parents et ses enfants sont des « Mouhâram »   
[personnes avec qui le mariage est interdit] 
pour son épouse. Et il 

leur est donc permis de rester seuls avec elle ; ils ne peuvent pas   
être qualifiés de cause « de mort » [al-Mawt]. Quant aux frères, neveux, oncles, cousins et autres qu’eux, ils ne sont pas des « Mahrâm ». Les gens ont l’habitude de faire preuve d’indulgence à leur égard et de les laisser seuls avec les femmes de leurs frères. Ce qui constitue « la mort » [comme mentionnée dans le hadîth]. La présence du beau-frère   
mérite plus d’être interdite que celle d’un étranger à cause de ce que   
nous avons rappelé, et ce que je viens de mentionner est ce qui est le   
plus juste du sens voulu du hadîth.   
 
Et ce qui est rappelé par al-Mâzarî [sur ce hadîth] 
qui fait mention du fait que ce qui est voulu [dans ce hadîth]
à travers « al-Hamoû » [le beau-frère], c’est le père du mari, et il dit : « l’interdiction est liée au père du mari. » Mais c’est un « Mahram », comme peut il être étranger ? Cette parole est caduque et rejetée. Il n’est pas permis de prendre le hadîth dans ce sens. Il est dit de al-Qâdhî d’après Abî ‘Ubayd que le sens voulu dans « Le beau-frère, c’est la mort. » est qu’il meurt et qu’il ne fasse pas cela. C’est aussi une parole caduque. Plutôt, ce qui est le plus juste, c’est ce qui a été avancé précédemment [dans l’explication du hadîth]. 


 
Ibn Al-‘Arabî dit : c’est une expression utilisée par les Arabes dans le même sens qu’ils disent : « le lion, c’est la mort ! » c’est-à-dire que sa rencontre est à l’exemple de la mort. Al-Qâdhî dit : le sens voulu dans l’isolation avec le beau-frère   
[al-Ahmâ] 
est que le fait de rester seuls peut provoquer la tentation 

et la perdition dans la religion, d’où la comparaison de cette   
situation à la mort. Cette tournure [le beau-frère, c’est la mort] 
souligne la gravité de la chose [...] [2

 
Notes   
 
[1] Rapporté par al-Bukhârî - n° 4934 et par Muslim - n° 2172   
[2] Charh an-Nawawî ’ala Sahîh Muslim, 14/378-379   
 
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:41
Bismillaih


Conseils pour un meilleur mariage
  


par le Dr Muntaqima Abdur-Rashid

« Et parmis Ses signes IL a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et IL a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. "

(ar-Rum verset 21).

J
'ai énuméré quelques règles qui peuvent faire bénéficier ceux qui recherchent un mariage Islamique, aussi bien que, ceux qui sont déjà mariés. Je ne feins pas pour être un expert de sorte. J'ai appris ce que je sais par le mariage à l'âge jeune de 18 ans, juste 9 mois après avoir embrassé l’Islam. J'ai forgé ma voie par beaucoup de mes 14 années de mariage, et me considère un diplômé de l’école des coups durs.

L
es règles sont:

1.
Soyez conscient de votre aspect physique. Personne n'était plus conscient de ceci que le Prophète SAWS. Son Sulmah reflète une attention vive à l'hygiène personnelle et au bon toilettage. Il s'est maintenu fort et musculaire. Très probablement le premier aspect de vous qui a attiré votre compagnon était votre aspect extérieur, ainsi ne pensez pas que simplement parce que vous êtes mariés la tâche n’a plus lieu d’être.

V
ous ne pouvez pas cacher un problème de poids sous Thawbs (robe) et long Khimars (voiles). Votre compagnon sait. Rendez-vous compte que vous vivez dans une société qui place une prime élevée sur l'aspect physique. Il affiche la femelle bien faite et ses contre-parties musculaires. Les tentations que montrent les non-Musulmans du doigt montrent des musulmans du doigt aussi bien. Faites attention à votre aspect physique et, Incha Allah, vous serez vibrant, plus radiant, et plus attirant à votre compagnon.

2.
Rendez-vous compte de votre rôle, mais ne tombez pas dans le jeu de rôle. Les conjoints musulmans éprouvent parfois des difficultés parce qu'ils essayent de faire des choses "par le livre" sans donner la considération due aux conditions régnant dans leur pays. Par exemple, on enseigne à la plupart des convertis féminins que le rôle de la femme musulmane est d'élever à la maison ses enfants.

C
ensément, c'est l'homme qui travaille en dehors de la maison pour subvenir aux besoins de la famille. Elle a pu avoir eu connaissance du contrôle des naissances et supposé qu'il n'a aucune place pour la Musulmane; encore, il vaut la peine de noter que le Prophète SAWS lui-même a permis le «coitus interruptus». Certaines conditions islamiquement valables amènent à espacer voire réguler les naissances. L'Islam vous donne cette flexibilité. N’ayez pas une honte effrayée pour l'utiliser.

3.
Soyez un compagnon à votre partenaire. Essayez de montrer de l'enthousiasme aux intérêts et hobbies de votre conjoint. Il est bien connu que le Prophète SAWS faisait des courses de cheval avec 'Aisha RAA. Faites participer votre partenaire dans vos intérêts.

4.
Soyez en activité dans la vie Islamique de la communauté. Ceci renforcera votre engagement à l'Islam tout en fournissant une dimension sociale saine. Encouragez votre conjoint à s'engager dans les activités qui favorisent l'Islam. Dînez dans vos maisons avec des musulmans comme avec des non-musulmans, et ne négligez pas vos parents. Ces activités mettront en valeur indirectement la qualité de votre mariage en élargissant votre cercle d'activité et de contacts.

5.
Admettez vos erreurs et sachez pardonner, adoptez une attitude généreuse quand votre compagnon erre. Ce pays est un endroit difficile à vivre. La plupart des musulmans font défaut à l'idéal islamique. Les contradictions abondent. Soyez rapide pour admettre vos imperfections et travaillez pour les modifier. Soyez indulgent quand votre compagnon ne vit pas jusqu'à l'idéal Islamique et essayez tout doucement de le motiver dans la bonne direction.

6.
Ayez un sens de l'humour. Soyez capables de glousser les aggravations mineurs de la vie.

7.
Soyez modeste à l’encontre des membres du sexe opposé. N'essayez pas de tester l'affection de votre conjoint en simulant l'intérêt pour d’autres. Ceci causera seulement la dissension et les mauvais sentiments.

8.
Frères, faites une prise de conscience sur le partage des taches ménagères et l’entraide mutuelle. C'est particulièrement important de nos jours quand les femmes travaillent en dehors de la maison. Le Prophète SAWS a toujours aidé ses épouses autour de la maison et a même réparé ses propres vêtements. Qui sait? Vous pourriez vous trouver réellement bien à préparer le repas de la soirée ou prendre soin des enfants ainsi votre épouse peut avoir l'après-midi hors fonction. Le Messager d'Allah SAWS a dit :

 
" La plus parfaite des foi est celle du croyant caractérisé par un bon tempérament ; le meilleur des croyants est celui qui se conduit le mieux envers sa femme." (at-Tirmidhi).
 

9. Surprenez vous mutuellement avec des cadeaux. Réservez vous une soirée tête à tête, loin des enfants. Il n'y a aucun mot pour décrire l'ascenseur que ceci peut donner à un mariage.

10
. Communiquez tous vos sentiments à l’autre, bon comme mauvais. Dites-lui qu’il ou elle est beau/ belle. Là où il y a un désaccord, ayez une discussion ouverte. Ne regroupez pas les timbres rouges jusqu’à saturation.

11
.Vivez avec vos propres moyens. Restez loin des cartes de crédit si vous pouvez. Mes sœurs notez ceci : n'enviez pas les possessions de vos amies, et ne rabaissez pas votre mari parce qu'il ne peut pas vous les fournir. Les couples musulmans feront bien de rester loin de la vie fastueuse. Le Prophète SAWS n'a pas vécu de cette façon, donc ne le faites pas non plus.

12
. Respectez le besoin de votre compagnon à un peu d’intimité. Un temps de pose, à la maison ou loin de la maison, chaque jour peut rendre une personne désagréable, agréable.

13.
Ne rendez pas les problèmes personnels une affaire sociale où tout le monde est convié. Il y a quelques exceptions à cette règle, mais si vous devez discuter de problèmes personnels, assurez vous que cela se fasse avec une personne de grande confiance. Si vous avez un frère ou une sœur musulmane instruit dans votre communauté, soumettez lui votre problème en premier.

14
. Soyez sensible aux humeurs et état d’âme de votre compagnon. Si vous voulez partager un accomplissement personnel, ne le faites pas quand votre conjoint est ' vers le bas dans les vidages mémoire '. Attendez le temps approprié.

Vous allez sûrement vous dire : " c'est plus facile à dire qu’à faire." Et bien, vous avez raison. Un mariage réussi ne se produit pas simplement. Ce n'est pas simplement une question de chance ou de tomber sur la bonne personne. Cela nécessite un travail dur et de la détermination. Cela signifie laissez de côté son EGO et faire des concessions. Il signifie avoir du scrupule sur votre esprit mais une rémission dans votre cœur. Mais, sachez alors que cette perfection est la " moitié de la foi ".

 

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

« Seigneur, donne-nous en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et fais de nous un guide pour les pieux. »   (al-Furqane verset 74)


wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou

 
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:39
Bismillaih Rahman arRahim



Les droits de la femme sur son mari   

Un homme doit être juste et équitable envers sa femme. Le mari et la femme sont complémentaires. Ils ne peuvent pas s'en sortir dans la vie en s'en tenant strictement à des lois littérales. L'Islam indique qu'il est important pour un homme de ne pas délaisser l'intimité du couple durant une période de quatre mois ou plus. S'il ne prête pas attention au droit de son épouse à avoir une vie sexuelle épanouie, il ferait alors mieux de lui offrir une autre alternative qu'elle-même serait en droit de choisir, comme le divorce par exemple.

Allâh a dit : "Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à l'usage."
sourate Al Baquara, verset 228


Les droits de la femme sont les suivants :

- Elle a le droit d'être prise en charge au niveau de l'alimentation, de l'habillement, du logement, de la santé et de toute chose traditionnellement requise pour une femme et conforme à la loi islamique.


- Son mari doit lui accorder la préférence sur toute autre personne. Par exemple, la prise en charge financière de l'épouse passe avant celle des parents, lorsque le mari n'a pas les moyens de s'occuper des deux.


- Le mari doit traiter sa femme avec douceur et remplir son rôle de chef de famille de manière pédagogique.


- L'amour de son épouse caractérise un bon mari.

Allâh dit en effet : "Il a placé entre vous de l'amour et de la miséricorde"
Sourate 30, verset 21
  
Traduit de la Banque de Fatâwâ du site Islamonline.net.

wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
 

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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 23:38
Bismillaih Rahman arRahim



La Recommandation de saluer en entrant chez soi  



Le Très-Haut a dit :.•·Quand donc vous entrez dans des maisons, adressez vous mutuellement des salutation venant d'Allah, bénie et agréables.•·
S.24 V61.

Anas Rapport ce qui suit : " Le Messager d'Allah me fit un jour cette recommandation : "Ô mon fils lorsque tu rentres chez toi salue ( ta famille ) afin qu'Allah répande sur toi et sur ta famille Sa miséricorde"
•Hadith rapporté par Timidhi 

wa alaykoum salam wa rahma Allah wa barakatouhou
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