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Akhawates

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  • : Marhabane sur Akhawates. Fait par des soeurs pour des soeurs..
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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 13:27

Bismillaih arRahman arRahim    

 

Le voile entre la volonté de Dieu et la volonté des hommes 



Question 
La femme doit-elle obéir à son mari lorsqu'il lui interdit de porter le voile ? Une jeune femme voilée peut-elle ôter le voile la nuit de son mariage ?


Réponse de Sheikh `Atiyyah Saqr 
Le port du voile est une obligation de la femme musulmane établie dans le Coran et la tradition prophétique. Dès lors que Dieu et Son Messager l'ont ordonné, l'accomplissement de ce devoir n'est pas conditionné par la permission de quiconque. Le mari qui ordonne à son épouse d'ôter son voile commet un péché car il lui ordonne de commettre un péché, tout comme s'il lui ordonnait de ne pas accomplir la prière ou de ne pas jeûner. Il s'agit même d'un péché majeur dans la mesure où il lui ordonne une chose répréhensible. Par conséquent, il est illicite pour l'épouse de lui obéir dans cette affaire car aucune obéissance n'est due à une créature dans la désobéissance du Créateur. Ce que l'on vise habituellement par l'obéissance à l'époux concerne la jouissance, la gestion du foyer et la quiétude en son sein. En dehors de ces points, personne n'a aucun pouvoir sur elle, notamment dans les affaires générales qui concernent les hommes et les femmes ; dans ce domaine, il n'y a que Dieu qui ordonne et interdit.

Que nul ne dise qu'elle est contrainte d'enlever son voile afin de la dédouaner de sa responsabilité. Au pire, ils divorceront sachant que c'est Dieu - Exalté soit-Il - Qui pourvoie pour elle et non pas son époux . Dieu l'orientera vers une personne qui saura prendre soin d'elle et la protéger loin de ce foyer où l'on brave les interdits divins. Qu'elle ne craigne pas pour leurs enfants non plus, car leur entretien et celui de leur gardienne (leur mère) est à la charge du père.

Que l'épouse sache que si elle lui obéit en ôtant le voile, l'emblème de son honneur et de sa vertu, il deviendra facile pour elle de lui obéir dans des choses bien plus graves . Un tel époux est, en effet, sans gêne et sans dignité et se laissera entrainer par le modernisme au-delà des limites tracées par la religion, de crainte d'être accusé d'archaïsme si son épouse ne se pliait pas aux canons de la modernité, avec ce que cela comporte comme choses rejetées par la religion.

Q ue les semblables de cet époux craignent Dieu et Lui rendent grâce de leur avoir donné des épouses vertueuses qui préservent leur propre honneur et celui de leurs époux. Qu'ils ne prennent pas à la légère le dévoilement de leurs épouses et qu’ils ne le considèrent pas comme une chose minime, car les plus grands incendies naissent de minimes étincelles.

Pour ce qui est du dévoilement de la mariée lors de son mariage, cela est illicite du moment qu'un homme étranger [1] y assiste. Ni la législation, ni un quelconque savant n'ont fait exception de ce jour . Il n'est pas permis de plier la religion à cette coutume qui nous est venue de cultures non musulmanes. Par le passé, et encore de nos jours, la mariée paraissait dans toute sa parure du moment qu'elle était entourée de femmes, et d'hommes parmi ses mahârim [2] comme son père, son frère, son oncle, en l'absence d'hommes étrangers.

C e qui se fait actuellement dans certains lieux publics où se mélangent hommes et femmes sans respecter le hijâb ne peut être approuvé par l'islam. Celui qui y participe a tort, quel qu'il soit. Que personne n'attende d'un savant religieux de donner une fatwa l'autorisant prétextant d'une prétendue nécessité car il n'y a point de nécessité. L'épouse n'est destinée qu'à son époux et à personne d'autre. De même, ses atours lui sont destinés et à personne d'autre. Celui qui outrepasse les limites de la religion se rend coupable d'un péché. Le licite est évident et l'illicite est évident. Commettre un péché en sachant que cela est illicite est moins grave que de le commettre en affirmant que c'est licite, quand bien même les deux gestes constituent des désobéissances à Dieu. Une désobéissance qui ouvre la voie au repentir est plus légère qu'une désobéissance qui fait tomber son auteur dans la mécréance [3].

Fatwa émise en mai 1997 .

P.-S.
Traduit de l'arabe de l'encyclopédie de fatwa.

Sheikh `Atiyyah Saqr est ex-président du Comité de Fatwa d'Al-Azhar.

Notes
[1] Un homme étranger juridiquement parlant, par opposition à un mahram, est un homme n'appartenant pas au cercle familial proche dans lequel le mariage est interdit. NdT.

[2] mahârim, pluriel de mahram. NdT.

[3] Contester le licite et l'illicite, édictés par Dieu, est un acte de mécréance car cela revient à contester la volonté divine. Cela est bien plus grave que de commettre un péché tout en reconnaissant ses propres travers et faiblesses, sans récuser les ordres divins, car dans ce cas on peut encore se repentir et espérer en la miséricorde divine. NdT.
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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 13:22

Bismillaih arRahman arRahim    

 

Le hijâb concerne-t-il seulement les femmes ?  


Question 
Cher savant,Que la paix soit sur vous.

Le hijâb (en tant que code vestimentaire) pour les femmes dans l'Islam, concerne-t-il seulement les femmes ? Les hommes n'ont-ils rien à supporter à cet égard ? Deuxièmement, j'entends beaucoup de propos causant des confusions en ce qui concerne le hijâb. Tandis que certains disent que la femme ne doit pas se couvrir les cheveux, d'autres croient qu'il faut aussi qu'elle se couvre le visage et les mains, en plus du reste du corps. Si une femme refuse de couvrir sa tête, peut-on la qualifier de non-musulmane simplement parce qu'elle se découvre la tête ?



Réponse de Sheikh Ahmad Kutty[1] 

Le hijâb correspond au code vestimentaire islamique qui vise principalement à préserver la modestie, la dignité et l'honneur des hommes et des femmes.

Dieu, le Créateur des hommes, connaît notre nature mieux que nous. Aussi a-t-Il prescrit des règles appropriées à notre comportement et à notre apparence, règles qui doivent être suivies quand les hommes et les femmes interagissent les uns les autres dans un milieu social. Parmi ces règles, il y a une prescription de s'habiller modestement, qui - dois-je m'empresser d'ajouter - s'applique aussi bien aux hommes qu'aux femmes.

Par conséquent, le hijâb fait partie d'un programme sacré d'éthique et de morale islamiques qui régissent l'interaction entre les hommes et les femmes. En prescrivant la règle du hijâb, Dieu dit :
« Dis aux croyants de rabattre de leurs regards et de garder leur chasteté. » [2] « Et dis aux croyantes de rabattre de leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît. » [3]

Commentant l'expression « ce qui en paraît », Ibn `Abbâs, le fameux Compagnon et exégète du Coran, dit : “Cela désigne le visage et les mains
En d'autres termes, selon Ibn `Abbâs, une femme doit couvrir tout son corps sauf son visage et ses mains, lorsqu'elle est en présence d'hommes qui n'ont pas un rapport de parenté direct avec elle - la liste de ceux-ci étant clairement exposée dans le verset 31 de la sourate 24, An-Nûr, la Lumière.

La majorité des Imâms - y compris ceux des quatre Ecoles juridiques et d'autres - partagent l'interprétation d'Ibn `Abbâs. Ils croient donc qu'une femme n'est pas obligée de se couvrir le visage et les mains.

Cependant, un groupe de savants, appartenant en majorité à l' École de jurisprudence hambalite enseigne qu'une femme doit se couvrir le visage et les mains également. Pour soutenir leur position, ils citent un hadith attribué au Prophète - paix et bénédictions sur lui - stipulant :
“Tout le corps de la femme est une intimité (`awrah).”, et, par conséquent, elle doit se couvrir complètement. Ils raisonnent aussi en disant que les parties du corps de la femme les plus attrayantes pour les hommes sont son visage et ses mains.

La position susmentionnée de la majorité des Imâms sur cette question semble être plus conforme à l'interprétation générale et aux preuves fournies par le Coran et la Sunnah que la position de ceux qui recommandent à la femme de se couvrir le visage et les mains. Plusieurs arguments nous amènent à cette conclusion.

Premièrement, le verset du Coran cité plus haut semble supposer que les femmes à qui il s'adresse ne sont pas entièrement couvertes (c'est-à-dire en incluant le visage et les mains). Sinon, il n'y aurait aucun sens de commander aux deux sexes de rabattre de leurs regards.

Deuxièmement, il y a un consensus entre les savants sur le fait que la femme n'est pas tenue de couvrir son visage et ses mains en accomplissant la prière ; si ceux-ci étaient considérés comme une intimité, il serait certainement nécessaire de les couvrir [4].

Troisièmement, la femme est tenue de découvrir son visage lorsqu'elle est en état de sacralisation rituelle pendant le grand ou petit pèlerinage, ce qui confirme ce que nous avons dit plus haut.

En outre, il y a une surabondance de preuves tirées des sources premières - le Coran et la Sunnah - démontrant que le hijâb n'a pas été prescrit par l'Islam pour isoler les femmes, ni pour les écarter de toute implication sociale, ni de les empêcher d'être partie prenante dans les affaires de la communauté musulmane. La participation des femmes musulmanes - à tous les niveaux de la vie islamique - est au contraire amplement documentée dans les sources de la Législation islamique, au delà de tout doute possible. Une telle participation active, comme la décrivent les sources, n'est concevable que si nous admettons que les femmes n'étaient pas entièrement couvertes de la tête aux orteils.

A la lumière des arguments que nous avons avancés, nous concluons qu'une femme musulmane est censée couvrir tout son corps sauf son visage et ses mains : c'est l'opinion de la majorité des savants, toutes écoles confondues. En tout cas, le fait de couvrir la tête n'a jamais fait l'objet d'un désaccord entre eux ; tous affirment qu'il s'agit d'une partie intégrante du hijâb.

Il est indispensable de souligner un point très important que vous avez soulevé dans votre question et qu'on aborde rarement dans les discussions sur le hijâb. La charge de préserver l'honneur et la chasteté de la société musulmane est malheureusement souvent renvoyée uniquement sur le dos des femmes. Bien que récemment on ait davantage insisté sur l'éthique vestimentaire des hommes musulmans, nous nous devons de rappeler aux hommes musulmans qu'ils doivent rabattre de leurs regards et observer les règles de bienséance islamique dans leurs relations avec toutes les femmes, et non pas seulement avec les femmes musulmanes. Il n'est pas rare de voir un couple musulman qui se promène, la femme portant un hijâb complet, alors que son mari lorgne les autres femmes ; ni de voir un père apprendre à sa fille à se couvrir convenablement en sortant, puis lorsqu'il tourne le dos, c'est pour regarder à la télévision des spectacles présentant des femmes portant des tenues indécentes. Il y a une sagesse dans l'injonction coranique demandant aux femmes de se couvrir et celle-ci va de pair avec le commandement prescrivant aux hommes de rabattre de leurs regards. Dieu est Juste et la justice ne serait pas bien servie si les femmes devaient être les seules gardiennes de l'honneur.

Le hijâb peut devenir un instrument d'oppression si les hommes musulmans n'assument pas leur part dans cet équilibre. On entend souvent qu'il est difficile pour les hommes musulmans de détourner leur regard en traitant avec les femmes de manière professionnelle dans une société où un tel comportement serait considéré comme antisocial. A ceci nous pouvons répondre qu'il est également difficile, voire plus difficile, pour une femme musulmane de maintenir le port du hijâb dans une telle société. Ces commandements peuvent s'apparenter à une lutte et les hommes et les femmes musulmans doivent considérer leurs devoirs respectifs aussi bien comme une responsabilité sociale que comme des actes de culte. Dieu dit, en effet, dans la dernière partie du verset sur le hijâb, “Et repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès.” [5]

Pour ce qui est de la dernière partie de la question, à savoir si nous sommes autorisés à excommunier une personne à cause de son refus de se conformer aux règles du hijâb. La réponse est que nous n'avons certainement pas le droit d'agir de la sorte. Si une femme refuse de porter le hijâb, après avoir su qu'il s'agit d'une prescription divine, elle est certainement pécheresse, et commet une grave transgression au regard de Dieu, et pourtant une telle transgression ne justifie pas que n'importe qui mette en doute sa foi fondamentale. Nous devons savoir que dans l'Islam aucune personne ne possède l'autorité d'excommunier les gens sur la base de leurs péchés ou de leurs transgressions.

Notes
[1] Le Sheikh Ahmad Kutty est un savant musulman de l'Institut Islamique de Toronto, Canada.

[2] Sourate 24, An-Nûr, la Lumière, verset 30.

[3] Sourate 24, An-Nûr, la lumière, verset 31.

[4] Lire également notre article intitulé "Le visage n'est pas une `awrah", de Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî.

[5] Sourate 24, An-Nûr, la Lumière, verset 31.

Source: http://www.islamophile.org/spip/article971.html
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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 22:30

Bismillaih arRahman arRahim    

 

Le voile   

 
Rien ne prescrit dans l'Islam, l'obligation de se couvrir le visage et les mains.Bien au contraire. Le musulman et la musulmane, dès lors qu'il (elle) a choisi(e) d'embrasser l'Islam pour religion, il (elle) ne lui appartient pas d'intervenir sur ce que Dieu et Son Prophète ont déja tranché.

Par ailleurs, c'est la raison pour laquelle, on ne retrouve absolument aucune trace dans le Coran, qui indique que la femme devrait se couvrir le visage et les mains, bien au contraire:





Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Dieu est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. (24:30)   
 
Pourquoi y aurait-il une recommandation de baisser le regard si les femmes étaient supposées se couvrir entièrement ?Ce verset est bien une preuve que la femme n'a pas à se couvrir le visage.
Quand aux hadiths, argumentant cela, et on comprend d'ailleurs mieux pourquoi l'unanimité des savants de l'Islam disent que la femme a le droit le plus légitime de faire paraitre son visage et ses mains, en voici quelques uns:


Hadith n°1
Asma, la fille d'Abu Bakr, visita le messager de Dieu (paix soit sur lui) portant des vêtements minces. Le messager de Dieu (pssl) se détourna d'elle et dit : "O Asma, quand une femme atteint l'âge de la puberté, il n'est pas convenable qu'elle montre les parties de son corps excepté pour cela et cela. (Il pointa le visage et les mains).
(Hadith Sunan Abu-Dawud livre 32, No 4092)



Hadith n°2
Jabir ibn Abdullah rapporte:
“J'ai assisté à la prière de la fête(al aïd) avec le messager d'Allah (saw), il fit la prière avant le prône sans appel à la prière majeur (adân), ni mineur (iqâma). Ensuite, il se leva, s'appuya sur Bilal et ordonna aux gens la crainte d'Allah, les exhorta à son obéissance, les sermonna et leur fit le rappel. Ensuite, il se rendit auprès des femmes, les prôna et leur fit le rappel. Il dit :
« Faites l'aumône car la plupart d'entre vous seront en enfer ».
Une femme aux joues foncées se leva dans l'assemblée et elle dit : "pour quelle raison, ô messager d'Allah Salla Allahou 3alayhi wa salam ? »
Il Salla Allahou 3alayhi wa salam dit :
« car vous vous plaignez beaucoup et méconnaissez les bienfaits que vous recevez »
Il dit : « elles se mirent à faire l'aumône de leurs bijoux et jetèrent leurs anneaux et leurs bagues dans le vêtement de Bilal »
(Muslim)


Ce hadith démontre avec force que le niqab, sitar et/ou toutes formes de vêtements couvrant le visage n'était pas portée par les femmes les plus pieuses que l'Islam a connu. Et que la femme musulmane a le droit le plus absolu de se découvrir le visage et les mains.
En effet comment le narrateur du hadith aurait pu savoir que cette femme avait les joues foncèes si soit disant le niqab avait été obligatoire... puisque le niqab est censé couvrir l'ensemble du visage ?



3ème preuve


Ibn Abbas rapporte d'al fadl ibn âbbas :
Une femme de khath'am questionna le messager d'Allah (saw) lors du pèlerinage d'adieu (le jour du sacrifice), al fadl ibn Abbas était derrière le messager d'Allah (....) selon une autre variante :
« Al fadl se tourna vers elle, c'était une belle femme »
Et selon une autre variante :
« Une femme radieuse »
Et selon une autre variante
Ahmad a rapporté que :
« al fadl se mit à la regarder, elle lui plût (et elle le regardait aussi), le messager d'Allah ( saw)
Le prit par le menton et tourna son visage de l'autre côté »
(Boukhari - Mouslim)


Ce hadith démontre une fois de plus que le visage de la femme n'était pas couvert et qu'il (le visage) ne constitue pas une nudité (âwra).

On notera que le Prophète a parfaitement appliqué le verset du Coran qui demande à l'homme de baisser son regard, c'est la raison pour laquelle il a prit le compagnon par le menton et lui a tournée son visage, et non pas demandé à la femme d'aller couvrir le sien.
Louanges à Allah qui nous a donné comme Prophète la plus noble et la plus miséricordieuse de Ses créatures.


Ibn hazm a dit :
« si le visage était une nudité pourquoi n'a-t-il pas réagit alors qu'elle avait le visage dévoilé devant les gens et pourquoi ne lui a-t-il pas ordonné de le couvrir car si elle avait le visage couvert, ibn âbbas n'aurait pas su si elle était belle ou non ».



4ème preuve:


Sahl ibn sa'd rapporte:
« une femme est venue chez le messager d'allah ( saw) alors qu'il était a la mosquée, elle dit : « o messager d'Allah ! je suis venu m'offrir à toi ! ». Le messager d'Allah la regarda de haut en bas puis baissa la tete. Lorsqu'elle vit qu'il ne la désirait pas elle s'est alors assise ».
(Boukhari - muslim)



5ème preuve

« Les femmes croyantes voilées par leurs habits assistaient à la prière du matin avec le prophète (saw) puis elles rentraient chez elles sans que personne ne les reconnaissent tellement qu'il faisait noir. »


La preuve dans ce hadith c'est sa parole « sans que personne ne les reconnaissent tellement qu'il faisait noir ». Il est démontré donc que c'était bien l'obscurité qui empêchait de voir le visage ("tellement qu'il faisait noir") et non pas le fait qu'elle avait un niqab devant le visage, sinon, il est bien évident que cela n'aurait aucun de sens de préciser "tellement qu'il faisait".

La saine compréhension de cela, c'est que s'il ne faisait pas noir on les aurait reconnus et habituellement on reconnaît quelqu'un par son visage.


Une autre variante du hadith :
« Sans que personne ne reconnaisse le visage de l'autre ».
(Rapporté par abu ya'la dans son musnad avec une chaine de narrateur authentique selon aychA radhia allahou anha.)



6ème preuve:

Fatima bent qays rapporte :
« Qu'abu amr ibn hafs la répudia définitivement ».
(...) « elle alla chez le messager d'Allah (saw) et lui expliqua cela (..)
Il lui ordonna de passer la période (al 'aida) chez umm sharik, ensuite il a dit :
« C'est une femme dont mes compagnons ont peur va plutôt chez ibn umm maktum ; car c'est un homme aveugle, tu pourras retirer ton voile chez lui. »

Selon une autre variante :
« Va chez umm sharik ! umm sharik est une femme ansa très riche très généreuse et qui a beaucoup d'invités. »
Je dis alors : « je vais le faire ! ».
Il a (saw) dit :
« ne le fais pas car elle a beaucoup d'invités et j'ai peur que ton voile glisse ou tes habits découvrent tes jambes et que les gens voient de toi ce que tu n'aimerais pas (qu'ils voient), mais va plutôt chez le fils de ton oncle, Abdullah ibn umm maktum(l'aveugle)(..) Et si tu retires ton voile, il ne te verra pas ».


-ce hadith prouve que le visage n'est pas une nudité ('awra) car le prophète saw a permit a bent qays que les hommes la voient avec un khimar c'est-à-dire ce qui couvre la tête et ceci prouve que c'est la tête qui doit être couverte et pas le visage.

C'est pour cette raison que le prophète (saw) avait peur que son khimar glisse et dévoile ce qui est interdit.il lui ordonna alors ce qui était meilleur pour elle c'est-à-dire d'aller chez ibn umm maktum (l'aveugle) car il ne l'a verrait pas si elle enlèverait son khimar.


Il faut savoir que cette histoire a eu lieu vers la fin de la vie du prophète (saw) car Fatima bent qays à la fin de sa 'idda, a entendu le prophète (saw) raconter l'histoire et la conversion de tamim al dari la même année.
Et il est rapporté dans la biographie de tamim qu'il s'est converti à la neuvième année de l'hégire. Cela prouve que cette histoire a eu lieu après la révélation des versets du hijab donc ce hadith est une preuve que le visage n'est pas une nudité ('awra).



7ème preuve:

Subay'a bent al harith rapporte:
Qu'elle était marié à sa'd b khawla. Il décéda lors du pèlerinage d'adieu (il participa à la bataille de badr). Elle accoucha avant la, fin de la période de quatre mois et dix jours du deuil de sa mort.

Abu sanabil b ba'kak l'a rencontra à la fin de ses lochies, elle s'était mise du collyre dans les yeux et c'était fait belle.
Il lui dit alors : « soit bonne envers toi-même ! » ou une parole semblable « peut être cherches tu à te marier ? Mais cela ne t'est permit qu'après une période de quatre mois et dix jours après la mort de ton mari.

Elle dit alors : « je suis allée voir le prophète  et je lui ai raconté ce que m'avait dit abu al sanabil b ka'kak.
Il dit :
" son deuil a pris fin lorsqu' 'elle a accouché »


Ce hadith est rapporté par Ahmad par deux voies, selon 'aycha la première est authentique (sahih) et la deuxième est bonne (Hasan). Il se trouve aussi dans les deux authentiques c'est-à-dire : sahih Bokhari et sahih muslim.


Ce hadith est une preuve évidente que les mains, le visage ou au moins les deux yeux n'étaient pas connus comme faisant parti de la nudité ('awra) chez les femmes des compagnons du prophète (saw). Il ne lui aurait pas été permit de montrer son visage à abu sanabil en sachant que ce dernier l'avait demandé en mariage et qu'elle avait refusé.



8ème preuve:

« Une femme priait derrière le messager d'Allah (saw) c'était une très belle femme, ibn 'abbas a dit :
« par Allah ! je n'ai jamais vu une femme semblable ».
Certains hommes se mettaient au premier rang pour ne pas la voir tandis que d'autres tardaient à venir pour être dans les derniers rangs et lorsqu'ils s'inclinaient, ils regardaient en dessous de leurs bras). C'est alors qu'Allah révéla :
«Et nous connaissons certes ceux qui parmi vous ont avancé et nous connaissons ceux qui tardent encore »
(Le coran 15 :24)
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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 22:18

Bismillaih arRahman arRahim    

 

Tenues vestimentaire de la femme musulmane


L'Islam est une religion qui touche tout être humain qu'il soit d'origine différente ,de culture différente.Chaque musulmane a son propre parcours et son propre passé qui la rend spécifique.

Toutefois ,cette musulmane a un profil qui n'échappe à personne et qui est reconnue de tous en tant que telle ;tout simplement parce que l'Islam lui impose une tenue vestimentaire non pas pour la brimer mais pour lui apporter respect et dignité ,c'est-à-dire la pudeur.Il n'y a pas 36 discours sur la manière dont la femme doit s'habiller.Le Coran s'en tient à un seul et unique.Si les avis divergent à ce sujet ,ce ne sont que des opinions humaines qui ne tiennent pas compte de la parole divine et qui transforment les citations coraniques.Allah a été très clair à ce sujet et de part cette clarté aucune interprétation n'est possible.

Pour l'Islam ,le vêtement a deux buts :couvrir la nudité et parer le corps

C'est pourquoi ,Dieu a rappelé aux humains en général ,ce que Sa sagesse leur a préparé comme vêtements et parures en disant :

"O fils d'Adam !Nous avons effectivemant fait descendre sur vous des vêtements cachant vos parties intimes ainsi que des parures" (7:26)

Celui qui néglige l'un de ces deux éléments (le vêtement et la parure ) a dévié de la voie de l'Islam pour tomber dans celle de Satan.Dieu exalté a dit:

"O fils d'Adam !Surtout que le Diable ne vous tente pas comme il a fait sortir vos père et mère du Paradis en leur retirant leurs vêtements pour leur dévoiler leurs parties intimes" (7:27)

Ainsi ,la musulmane allonge son habit jusqu'à couvrir ses talons ,se couvre la tête ,tire le voile sur le cou ,la gorge et la poitrine.Dieu le signale ainsi en ces termes :

"O Prophète ! Dis à tes épouses ,à tes filles et aux femmes des croyants ,de se couvrir de leurs voiles.C'est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées.Dieu est vraiment Pardonneur et Miséricordieux"(33-Les Coalisés-59)

"Dis aussi aux croyantes qu'elles ne fassent pas étalage de leurs parures ,hormis celles qu'on ne peut tenir cachées.Qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines et qu'elles veillent à ne pas étaler leurs ornements ,sauf devant leurs époux ,leurs pères .."(24-La Lumière-31)

L'Islam a interdit à la femme musulmane le port de tout vêtement moulant le corps ou laissant transparaitre ce qu'il couvre.C'est par exemple ce qui définit les diverses parties du corps et particulièrement celles qui tentent les hommes tels que la poitrine ,la taille ,les fesses et autres.Dans le recueil authentique de hadiths ,Abou Houraira a rapporté :

"Le Messager de Dieu a dit Salla Allahou 3alayhi wa salam :"Je ne vois toujours pas deux catégories de gens de l'enfer :des hommes ayant des fouets tels des queues de vaches avec lesquels ils frappent les autres (c'est une allusion aux gouvernants injustes et ennemis des peuples ) et des femmes à la fois vêtues et dévêtues ,faciles à séduire et séduisant les hommes.Leurs coiffures sont comme les bosses courbées des grands chameaux.Ces femmes n'entreront pas au Paradis et n'en sentiront pas l'odeur.Or ,l'odeur du Paradis se sent à une distance de tant et tant d'années de marche" (rapporté par Mouslim)

On dit à leur sujet qu'elles sont vêtues car elles portent des vêtements ,et qu'elles sont en même temps dévêtues car leurs vêtements ne remplissent pas leur fonction ,à savoir les couvrir ,à cause de leur finesse et de leur transparence.Ils dévoilent ainsi tout ce qu'ils couvrent comme le font la plupart des tenues de femmes de notre temps.

Ainsi ,le vêtement a une fonction bien particulière en Islam comme nous venons de le voir et cela n'a aucun rapport avec une soi-disante soumission de la femme à l'homme

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 22:15

Bismillaih arRahman arRahim    

 

Le parfum, les parures et la voix


Le parfum :

Zainab Attakafia - - rapporte que le Prophète Salla Allahou 3alayhi wa salam a dit : "si l'une d'entre vous sort pour se rendre à la mosquée, ell ne doit pas se parfumer" (rapporté par Al Boukhari et par Moslim)



Parures autorisées :

Pour une croyante, les parures suivantes sont autorisées :

-Elle peut se parfumer pour son mari, dans son foyer

- Elle peut porter des bijoux en or, des soieries, ou tout autre objet destiné à embellir, à condition qu'elle le fasse chez elle, pour son mari, et sans ostentation.

Par conséquent, toutes parures portée devant des personnes autres que les mharrams (interdites au mariage) et le mari sont interdits.


La voix :

Le fait que des étrangers puissent entendre la voix d'une Croyante n'est pas considéré comme impudique, dans la mesure où les compagnons du Prophète pouvaient interroger les épouses du Messager de Dieu sur des affaires religieuses et obtenaient des reponses de celles-ci.

Néanmoins, la voix ne doit jamais être transformer (rendue plus grave ou plus aigüe que d'habitude) - ce qui la ferait remarquer - et ce même quand il s'agit de psalmodier des versets du Coran.

Dieu le Très Haut dit : Ne parlez pas (aux hommes) d'un ton soumis (à force d'être aimable), car cela pourrait susciter la convoitise de celui qui a quelque maladie au coeur, mais parler sur un ton franc et net" (les coalisés,32)


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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 22:12

Bismillaih arRahman arRahim    

 

Ce voile [témoignage]


C'est ce voile... qui est ma parure en ce jour... ce voile... que j'ai mis pour toujours...


Adolescente, vivant dans une ville retirée de tous rappels, de toutes conférences, de toutes librairies et de toutes mosquées, je me faisais mon idée de ce voile, cette prison, comme je l'appelais. Je me souviens encore de l'aperçu médiatique parlant du combat que livraient certaines sœurs musulmanes en France, afin de se faire accepter en tant que musulmane à part entière ayant droit à l'éducation scolaire.

Mes paroles furent « mais pourquoi elles s'acharnent ? elles sont folles ! pourquoi elles se battent pour leur prison ? pourquoi veulent-elles être soumises ? en plus elles nous font honte ... » La honte... savais-je ce que voulait dire ce mot ? Aujourd'hui, je le sais, et j'ai honte d'avoir prononcé ces paroles.

J'étais toujours à la recherche de la vérité concernant l'islam, cependant je pensais que le voile était une obligation venant de l'homme, qui était tellement fier et jaloux, qu'il enfermait sa femme derrière ce voile.



Après l'obtention de mon Baccalauréat, je partis étudier dans une grande ville, où petit à petit je découvris ce qu'est l'islam... mon cœur commençait à entrevoir la lumière de la foi. Je suis devenue plus calme, moins perturbatrice, plus réfléchie. Je me souviens encore de cette jeune fille, qui s'assit en face de moi dans le métro, je la regardais, c'était une sœur, voilée... comme celle que j'avais vue il y a quelques années.

Mon regard ne pouvait se détourner d'elle, je la regardais, je la trouvais belle, une beauté tout autre de la beauté que l'on connaît, j'avais l'impression de voir une lumière sur son visage... sans comprendre, je l'enviais, elle était là, en face de moi, calme, sereine, la paix et la douceur se lisaient sur son visage, c'est alors que je sortis du métro avec cette image du voile qui, pour la première fois, était un ressentiment positif.



Les jours ont passé et l'image de la sœur ne m'avait toujours pas quitté, des questions revenaient sans cesse dans mon esprit : « mais pourquoi ... pourquoi se voile-t-elle ? Pourquoi avait-elle l'air heureuse ! pourquoi ? » C'est alors que je me suis rendu à la librairie pour prendre quelques livres, qui peut-être allaient m'éclairer. J'ai lu, et lu ... je commençais enfin à comprendre que, bien plus qu'un commandement, ce voile était une protection et une miséricorde pour la femme et que l'homme ... cet homme que j'accusais à tord, n'était pas le bourreau de son épouse, bien au contraire, il est sa moitié, son soutien et son bien-aimé.

Pour la première fois je n'étais plus contre et à la fin de ma lecture, mes paroles furent ... Aurai-je le courage ... ? Car en réalité, la difficulté, ne résidait pas sur le fait de porter cet habit de pudeur, non la difficulté pour moi, était de passer outre tous les regards d'étonnements, de moqueries, ou de haine ...



" Ô Allah, donne moi la force ..."



Par la miséricorde d'Allah, ce jour arriva, sans savoir pourquoi à ce moment précis, un jour d'été, je me suis dit : «Je vais essayer » Je pris le voile avec lequel je priais et je le mis sur ma tête, mes vêtements étaient généralement longs ce qui ne me causa pas trop de problèmes pour trouver la tenue adéquate.

Je pris mon souffle, et je suis sortie, j'avais comme l'impression de me jeter dans « l'arène aux fauves », mais dès que je me suis retrouvée dehors tout allait mieux, mais pas pour très longtemps...

J'ai commencé à avoir ce que l'on appelle des sueurs froides, je sentais le regard des gens se poser sur moi... normal, en cette chaleur de mois de juillet, comment une personne vêtue de noir, de la tête aux pieds ne pouvait-elle pas attirer l'attention ? Je me sentais mal, et je commençais à regretter d'avoir voulu essayer.



Durant toute la journée j'avais vraiment la colère au ventre en constatant l'intolérance de l'être humain, j'avais un caractère assez dur, et celui qui me dévisageait, je le regardais avec mépris jusqu'à ce que la personne baisse le regard. De retour dans le métro, dans la soirée, deux jeunes hommes montèrent dans la même rame que la mienne, l'un fumait une substance illicite, et l'autre avait une canette de bière à la main, ils chahutaient, blaguaient, riaient très fort, comme si ils n'avaient pas toute leur raison. J'avoue que j'ai eu peur, et je me suis dit « dans l'état où ils sont tout peux arriver !»

Ils se moquaient du grand vacarme qu'ils faisaient à leur passage et lorsque les portes se sont fermées, ils sont tombés face à face avec moi... ils m'ont regardé... et je me souviens très bien encore de ce qui s'est passé, chacun d'eux a caché derrière son dos ce qu'il tenait à la main, ils sont passés devant moi, comme honteux et m'ont dit à voix basse « As-salam 'alaikoum » [ que la paix soit avec vous ] et sont partis au fond de la trame pour retrouver leurs copains.

« Wa 'alaikoum as-salam... » je répondis, bien qu'ils étaient déjà partis. J'ai vécu cela comme un déclic, j'ai compris à ce moment précis que l'un des aspects de ce voile, malgré tout ce que l'on peut en dire, est une protection par la grâce d'Allah et se sera désormais avec amour et conviction que je le porterai.



Je remercie Allah le Très-Haut de m'avoir guidé vers la lumière... le chemin est long et semé d'épreuves [ les parents, les amies, les études...] mais c'est avec les épreuves que l'on forge notre caractère.

Au jour d'aujourd'hui, cela fait plusieurs années que je porte ce voile, et lorsque l'on me regarde de travers, je n'ai pour unique réponse qu'un sourire... un sourire de paix et de quiétude... le sourire d'une femme voilée et épanouie...



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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 20:27

Bismillaih arRahman arRahim    

 

De la dangerosité du port du Niqab


Ce n'est pas dangereux de porter le niqab vis à vis des réactions des gens, mais plutôt dans le fait que c'est une marque de désobéissance à Allah.

Nous rappellons qu'il y a ijma3 sur le fait que le "niqab" n'est absolument en rien du tout un vêtement pour la femme musulmane. Pour cela, je renvois à toutes les leçons qui ont été mise dans cette rubrique, mais aussi en ligne sur le forum.

Ce poste a pour but de relater des faits véridique qui se sont déroulés à cause du niqab.

Des histoires vraies qui ne se seraient jamais déroulées, si tout le monde rejetterait le niqab, et se contenterait de suivre les obligations de Dieu, en portant le hijab.


Habillé en femme, trahi par ses chaussures




Un Egyptien qui se déguisait en femme voilée pour se rendre chez sa maîtresse a été trahi par ses chaussures masculines.

Il a été arrêté par la sécurité, alertée par des cris, alors qu'il voyageait dans un wagon du métro du Caire réservé aux femmes.

- le 11/04/2006 - 09h08

Un Egyptien, qui avait pris l'habitude de se déguiser en femme voilée pour se rendre discrètement chez sa maîtresse, a été trahi par ses chaussures masculines. L'homme âgé de 30 ans était monté dans le wagon pour femmes, dans une station de métro du centre du Caire, pour se rendre auprès de sa dulcinée dans la banlieue de Masr al-Guidida.

Caché sous le long "niqab" noir, un voile qui couvre la femme de la tête aux pieds, il se croyait en sécurité, ayant oublié un petit détail : ses chaussures. L'une des passagères a remarqué les souliers qui dénotaient avec le reste de l'accoutrement et alerté, à force de cris et de gestes, les membres de la sécurité du métro qui ont arrêté l'impudent. Ce dernier, un étudiant à l'université d'Aïn Chams, a reconnu sa culpabilité. Son voile était le seul moyen d'éviter le regard scrutateur des voisins et des gardiens de l'immeuble de son amoureuse.

Ce qu'il faut retenir de ce récit et des dangers du port du niqab:

- C'est un habit dangereux menant à la perversité
- Nous n'avons absolument aucune garantie quand à la personne qui se cache dessous. Nous ne savons pas si c'est un homme ou une femme.
- Nous ne savons pas si la personne est musulmane
- Le niqab mène à un grand péché, tel que l'adultère

Alors que si le port de la tenue vestimentaire serait respecté, à savoir le hijab, qui laisse paraitre le visage et les mains:
Nous savons obligatoirement en regardant la personne qu'il s'agit bien :

- d'une femme
- qu'il s'agit bien d'une musulmane
- le grand péché de l'adultère, de la fornication, du vol, est obligatoirement évité, car on peut reconnaitre la personne.
- la perversité est obligatoirement évité.

C'est là toute la différence entre la tenue vestimentaire de la femme musulmane (le hijab) et les dangers que subissent les soeurs qui portent encore le niqab.

C'est là, quelque chose qui est impossible à discuter, ou à nier, puisque les faits sont là.


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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 20:17

Bismillaih arRahman arRahim    

 

Le développement d'une perle



Quant il reçut la nouvelle de l’armée chrétienne qui s’apprêtait à raser l’Islam, Abu Qudama Ash-Shamee se dirigea rapidement vers le minbar de la mosquée. Dans un discours de force et d’émotions, il enflamma la communauté du désir de défendre leurs territoires, et appela ainsi au jihad au nom de Dieu.
En quittant la mosquée, il s’engagea dans une allée sombre et isolée quant une femme l’arrêta et dit : « Assalamou alaykoum wa rahmatoullah. » Abu Qudamah s’arrêta sans donner de réponse. Elle lui lança le salam de nouveau en y ajoutant : « Ceci n’est pas le comportement des gens pieux. » Elle avança et sortit de l’ombre. « Je vous ai entendu à la mosquée, encouragent les croyants au jihad et tout ce que je possède est ceci… » Elle lui tendit deux longues tresses de cheveux. « Elles peuvent servir comme rênes de cheval. Puisse Dieu me compter parmi ceux qui sont allés au jihad. »

Le jour suivant alors que les musulmans du village se préparaient à affronter l’armée chrétienne, un jeune garçon courut à travers les rassemblements et s’arrêta aux sabots du cheval de Abu Qudamah. « Je te prie, au nom de Dieu, de m’autoriser à rejoindre l’armée. » Quelques-uns uns des combattants plus âgés rirent du jeune garçon. « Les chevaux vont te piétiner » lui dirent-ils. Mais Abu Qudama fixa de son regard les yeux du jeune garçon quant il demanda de nouveau : « Je te demande, au nom de Dieu, laisse-moi vous joindre. » Abu Qudamah dit alors : « À une seule condition, si tu es tué, tu m’emmèneras avec toi au paradis parmi ceux pour qui tu auras le droit d’intercéder. » Le jeune garçon souriait et répondit : « C’est une promesse. »

Quand les deux armées se rejoignirent et que la bataille s’intensifia, le jeune garçon assis sur le dos du cheval d’Abu Qudama demanda : « Je te prie au nom d’Allah de me donner trois flèches. » « Tu les perdras! » Le garçon demanda de nouveau : « Je te prie de me les donner. » Abu Qudamah lui donna les flèches et le garçon se mit en position pour viser. « Bismillah! » La flèche s’envola et tua un Romain. « Bismillah! » La deuxième flèche s’envola et tua un deuxième Romain. « Bismillah! » La troisième flèche s’envola aussi et tua un troisième Romain. C’est alors qu’une flèche transperça la poitrine du jeune garçon et le fit tomber du cheval. Abu Qudamah sauta de son cheval pour être aux côtés du garçon et lui rappela dans les derniers soupirs du garçon : « N’oublie pas ta promesse! » Le garçon sortit un petit sac de sa poche et dit : « Je vous prie de remettre ceci à ma mère. » « Qui est ta mère? » lui demanda Abu Qudamah. « C’est la femme qui vous a donné des tresses hier. »
Pensez à cette mouslimah. Comment a-t-elle atteint un tel niveau de taqwah pour qu’elle puisse sacrifier ses cheveux, quand de nos jours, beaucoup de femmes se préoccupent plutôt d’en changer la couleur et que leur garçon reste à la maison. En effet, elle passa sa vie dans l’obéissance d’Allah. Et quand l’heure de son examen arriva, elle le réussit. Non seulement eut-elle réussie son propre examen, mais également ses enfants, sous son éducation, rayonnaient avec cette même beauté dans leur foi.

Très souvent et peut-être de nos jours, alors que nous avons oublié beaucoup la sounnah, les séances, khoutbahs, et discours visent directement les hommes musulmans. Nous oublions qu’avec ses hadye (conseils et manière) Rasoul Allah (sal Allahu alayhi wa sallam) faisait en sorte de réserver une journée par semaine à l’enseignement aux femmes. Les femmes venaient à lui pendant le hadj, dans la rue ou même chez lui et lui posaient des questions sur la religion (deen). Après la prière de l’Aïd, dès qu’il se fut adressé aux hommes, accompagné de Bilal, il allait dans la section des femmes et s’adressaient à elles. Allah révéla une sourate entière nommée sourate An Nissa (les femmes). Une autre fut nommée Maryam. Et même une troisième qui s’appelait Al-Mujadalah. C’est avec cette même dynamique, tel que démontré dans la sounnah, que le discours d’aujourd’hui aussi sera adressé aux croyantes, al-mu’minate.

Chère sœur, chère mère, chère fille. Chacun de nous est à la recherche du bonheur et du plaisir. Et je suis convaincu que vous ne faites pas exception. Mais où se trouvent ce bonheur et ce plaisir? Et où et quand voulez-vous ce bonheur? Voulez-vous le bonheur, le plaisir, dans cette vie et en payer le prix dans l’au-delà? Où est-ce dans l’au-delà, quand vous rencontrerez Allah que vous voulez être heureuses?

Partout où vous irez, vous trouverez une foule de gens, de médias et de culture qui vous jureront que le bonheur, c’est celui de la dounya. Est-ce vraiment le bonheur? Au jour du jugement, Allah choisira le kafir le plus heureux sur cette terre et le trempera dans l’enfer (jahanam). Et là, Il lui demandera : « As-tu déjà vu le bonheur? » Et le kafir Lui répondra : « Jamais! »
Certainement, le vrai bonheur c’est celui de l’au-delà quoi qu’il arrive sur cette terre (dounya). Au jour du jugement, Allah ramènera le plus éprouvé des humains et le trempera dans le paradis (jannah). Il lui demandera donc : « As-tu déjà vu le malheur? » Et cette personne Lui répondra : « Jamais! »

Et ne crois pas que le bonheur et le plaisir sont réservés exclusivement pour l’au-delà. Il y a aussi notre part dans la vie d’ici-bas. Écoutez et comprenez les mots d’Allah : « Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne oeuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. » (Sourate An Nahl, 16/97)

Chère sœur, tu dois comprendre que toi comme n’importe qui d’autre peut entrer en enfer! Par Allah, nous ne sommes pas mieux que Fatimah, fille de Rasoul Allah (sal Allahu alayhi wa sallam). Il lui dit : « Ô Fatimah fille de Muhammed, demande-moi ce que tu désires de mes richesses, je ne pourrai pas te protéger contre Allah. » C’est-à-dire, bien que tu sois ma fille, si tu ne travailles pas pour jannah, dire à Allah que mon père est tel ou telle personne ne t’aidera en aucun cas.

L’Islam est rempli d’exemples de mou’minahs (croyantes) qui ont complété leur taqwa en Allah. Alors que les autres filles accrochent des affiches des koufars tels que leurs chanteurs, leurs athlètes et leurs actrices préférés, vous devriez afficher des affiches dans vos cœurs de femmes telle que Fatimah et d’autres mou’minahs.

Prenons comme exemple Assiyah, la femme de Pharaon. Son iman a prospéré sous l’ombre de quelqu’un qui disait : « C'est moi votre Seigneur, le très haut! » Quand Pharaon eut vent de l’iman de sa femme, il l’a battu et ordonna à ses gardes de la battre aussi. Ils la mirent sous le soleil chauffant du midi, lui attachèrent les mains et les pieds et la battirent sans arrêt. Vers qui s’est-elle tournée? Elle se tourna vers Allah! Elle pria :« Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes. » (Sourate At-Tahrim, 66/11)

Il fut rapporté qu’au moment où elle eut prononcé cette phrase, le ciel s’ouvrit à elle et elle vit sa maison au paradis. Elle sourit. Les gardiens la regardèrent avec étonnement. Elle était en train de se faire torturer et elle souriait quand même? Frustré, Pharaon ordonna qu’on lui ramène un bloc de pierre et qu’on le fasse tomber sur Assiyah pour l’écraser jusqu'à la mort. Mais Allah prit son âme avant que l’on ramène le bloc de pierre et Assiyah devint un exemple pour tous les croyants, hommes et femmes, et ce jusqu'à la fin des temps :

[et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit « Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes. »] (Sourate At-Tahrim 66/11)

Parlant de jihad ou de shuhadaa’ (martyres), sais-tu qui est le premier musulman en Islam qui fut tué dans le chemin d’Allah? Ce fut Soummayah, la mère d’Ammar. Quand Abu Jahl eut vent de sa conversion en Islam, de même que celle de son mari et de son fils Ammar, il les fouetta et les battut. Si fort que quand Rasoul Allah passait près d’eux alors qu’ils traversaient cette épreuve de leur iman, il disait : « Ô jannah, soient patients! » Un jour, alors qu’Abu Jahl battait Sommayah, elle refusa de renoncer à son deen, ce qui enragea Abu Jahl. Alors qu’elle était couchée sur le sable brûlant, il se servit d’une lance pour lui transpercer l’abdomen. Elle devint la première de sa famille, la première de la ummah entière à rencontrer Allah en tant que martyre.

Chère sœur, nos modèles viennent du Coran. Tu as peut-être entendu l’histoire du garçon et du roi. Quand un village entier devint musulman à cause de la mort de ce jeune garçon, le roi ordonna qu’un énorme feu soit allumé et que tous ceux qui refusaient de renoncer à leur religion y soient brûlés vivants. Une mu’minah, se tint debout devant le feu. Elle regarda son bébé, et attendrit par sa fragilité et son innocence, elle faillit tourner le dos. Son bébé lui dit : « Qu’attends-tu ma mère? Va de l’avant car tu es sur le chemin de la vérité! » Elle inclina la tête en signe d’approbation. Et avec le bébé dans ses bras, elle fut poussée vers sa mort.

[à qui ils ne leur reprochaient que d'avoir cru en Allah, Le Puissant, le Digne de louange, Auquel appartient la royauté des cieux et de la terre. Allah est témoin de toute chose.] (Sourate Al-Bourouj 85/8-9)

Et chère sœur, un autre modèle à suivre nous vient de nos jours. Tel que son fils nous l’a raconté, une vieille femme vivant sur une terre musulmane décida un jour qu’elle ne participerait plus à ces rencontres entre femmes où la vanité était de mise normalement. Elle se tourna vers la prière (salah). Une nuit, alors qu’elle priait, et avec son âge avancé, elle s’est retrouvée à appeler son fils au milieu de la nuit. Son fils dit : « Je suis entré dans la chambre et je l’ai trouvé prosternée (en sajdah) et elle disait qu’elle était paralysée! » Son fils l’emmena chez le médecin et elle dut commencer un processus de réhabilitation, bien qu’il y avait peu d’espoir. Elle demanda alors à son fils de la ramener à la maison dans sa salle de prière, dans la position de sajdah où elle se trouvait. Ainsi fait, elle se remit à prier Allah dans sa sajdah. La nuit venue, elle appela son fils : « Je te laisse dans la confiance d’Allah et tout ce qui est laissé à la confiance d’Allah n’est jamais perdu! » Et elle mourut dans sa sajdah. Son corps resta courbé dans la position de sajdah alors qu’on priait pour elle pendant la prière de janazah. On l’a mit dans la tombe prosternée et on l’enterra dans cette position. Le Prophète (sal Allahu alayhi wa sallam) a dit que nous serons ressuscités tel que nous mourrons. Au jour du jugement, elle sera ressuscitée prosternée à Allah – jalla jalaaluhu wa taqaddasat asmaa’uhu – car telle elle vécut et telle elle mourut.



Deuxième Partie


Il y a d’autres histoires que nous connaissons de mères croyantes courageuses, de femmes, de sœurs et plusieurs dont Allah seul connaît l’histoire. Quand une halaqa a lieu, le nombre de femmes musulmanes dépasse largement celui des hommes. La majorité des étudiants dans le « American Open University » sont des femmes musulmanes. Allez dans une conférence islamique portant sur les écoles ou sur les professeurs, assistez à un de leur cours et vous y constaterez une disproportion évidente entre le nombre de sœurs et frères musulmans. Il est parfois regrettable de se rendre compte que les frères n’ont pas autant de motivation que les mouslimahs. Mais le bon côté de tout cela est que, inchallah, ces sœurs seront celles qui élèveront une armée d’hommes et de femmes croyants dans les prochaines générations. Wallahu akbar!

Alors que l’Imam Ahmed était encore jeune, son père mourut. Il racontait à ses étudiants tout ce que sa ma mère a dû endurer pour l’élever et il priait pour elle. Pendant les nuits froides de Bagdad, elle se levait bien avant son fils pour lui réchauffer l’eau afin qu’Ahmed puisse s’en servir pour faire son woudou pour le fajr. Puis, elle l’enveloppait d’une couverture, elle-même masquée de son jilbab, et le guidait dans le noir à travers les allées froides qui donnaient à la mosquée principale. Elle faisait ceci bien avant fajr pour assurer à son fils une place de choix dans sa classe. Son fils Ahmed, alors qu’il avait l’âge d’un garçon de deuxième ou troisième année primaire, s’asseyait toute la journée et étudiait le Coran et la sunnah pendant qu’elle l’attendait patiemment jusqu'à ce qu’il termine pour le ramener à la maison en toute sécurité. Quand il eut atteint l’âge de 16 ans, elle lui prépara de la nourriture et lui offrit de l’argent et lui dit : « Voyage à la recherche de la connaissance. » Il partit vers Makkah et Madinah et bien d’autres endroits où il y rencontra de grands savants. Elle éleva Ahmed de façon à ce qu’il soit devenu un des plus grands imams en Islam.

Chère sœur, après tout cela, demande à un non-musulman ce qu’il veut de toi? Veut-il que tu sois libérée? Libérée de quoi? D’Allah et de son Messager? Du Coran et de la sunnah? De jannah? De ce deen qu’Allah a choisi pour toi?
Et que te donnera-t-il en retour? Le bonheur? Par Allah, il ne détient aucun bonheur à donner. Te donnera-t-il l’amour et la protection dont tu auras besoin contre le châtiment de la tombe, contre les anges-gardiens du Feu et de la mort? Pourquoi veut-il libérer les belles jeunes femmes? Pourquoi ne libère-t-il pas les personnes âgées? Pourquoi ne libère-t-il pas les indigènes? Pourquoi ne libère-t-il pas les détenus? Pourquoi vise-t-il les jeunes, minces et grandes femmes (seulement leur définition de beauté) qui ont entre 13 et 28 ans? Et pourquoi sa première tentative vers toi est-elle de t’enlever le hijab?

Souviens-toi que cet ami, si tu le considères comme tel, deviendra, par Allah, sans l’ombre d’un doute, ton pire ennemi au jour du jugement dernier.

[Les amis, ce jour-là, seront ennemis les uns des autres; excepté les pieux.] (Sourate Az-Zukhruf, 43/67)

Une kafirah exprima exactement ce qu’ils pensent des femmes : « Ce n’est pas qui vous êtes qui compte, c’est ce que vous portez et ce dont vous avez l’air. » Et écoute Fabian, mannequin française (de quoi?), qui critique l’industrie de la mode : « Les maisons de mode m’ont rendu mannequin, une statue en bois. Leur mission : Manipuler les cœurs et changer les esprits. J’ai appris à devenir un rien, vide de l’intérieur, froide. Nous avons vécu dan un monde d’ordure, avec tous ce que le mot ordure signifie. »

Quand le Prophète (sal Allahu alayhi wa sallam) se tint sur la plaine d’Arafat et qu’il y donna son discours d’adieu, il dit à la ummah : « Traitez les femmes avec bonté! » L’histoire nous apprend qu’en Europe, au même moment où l’Islam prônait cela, les clergés chrétiens se disputaient toujours à savoir si la femme était un être humain ou un animal! Ces clergés sont les ancêtres de ces kouffar qui veulent te libérer!
Il y a beaucoup de choses encore qui peuvent être dites sur ce sujet. J’aimerais conclure avec le conseil que Rasoul Allah (sal Allahu alayhi wa sallam) a donné à chaque mère, fille et épouse musulmane : « Si la femme prie ces cinq (salah), jeûne son mois (de Ramadan), se protège (de commettre le zina) et écoute son mari, il lui sera dit : « Entre au paradis par n’importe quelle porte que tu choisiras. » Ma sœur, c’est là où tu veux être.

[Ô vous qui croyez! Répondez à Allah et au Messager lorsqu'il vous appelle à ce qui vous donne la (vraie) vie, et sachez qu'Allah s'interpose entre l'homme et son cœur, et que c'est vers Lui que vous serez rassemblés.] (Sourate Al-Anfal, 8/24)



Allah et son Messager Salla Allahou 3alayhi wa salam t’appellent à la vie. Ma chère sœur, répond-leur!




Printed from Khutbah.com
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 21:55

Bismillaih arRahman arRahim    

 

Le hijab est une obligation


Plusieurs éléments nous prouvent que le hijab est une obligation, ne venant pas de l'homme mais d'Allah. Il y a dans le Coran plusieurs preuves se reflétant à ce sujet:

Allah dit:

Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs que ce qui en parait et qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'a leurs maris, ou leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs soeurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques males impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas de leurs pieds de façon a que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous à Allah, O croyants, afin que vous récoltiez le succès" Sourate 24 verset 31


" O, Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles; elles en seront plus vite reconnue et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux" Sourate 33, verset 59
....


Cependant, certaines soeurs ont plusieurs prétexte pour ne pas le porter; comme:

* "Je suis encore trop jeune! Et j’ai encore toute la vie devant moi!"
Mais qui te dit que tu vivras assez longtemps!...

Ou encore :

* "Oh inchallah, je le mettrais des que je serais marier!"
encore une fois qui te dit qu’ Allah te laissera vivante jusqu'a cette période!...

Ou encore :

* "Je suis pas encore prête, et c’est la honte de le porter surtout dans un pays non musulman"
Franchement Oukhty, t'auras pas honte de dire sa devant Allah au Jour du Jugement!!!

Mais encore :

* "Je peux pas supporter le regard des gens et les insultes, c’est trop pour moi!!"
Oukhty, sache que le regard des gens, moi j'appelle pas sa une épreuve! Pourquoi, parce que si tu lis les histoires des gens qui ont cru en Allah, tu verras des épreuves qu'on peut même pas imaginer; telles que:
- l'histoire du grand fossé; des gens qui ne voulaient pas rejeter leur foi; alors ils ont été lancer dans des grands fossés ou il y'avait du feu ( soubhanallah)
-ou encore le prophète Ibrahim, qui a été jeter dans un feu; mais avec la volonté d'Allah, cela ne lui a rien fait...

Encore :

* "Mes parents sont pas d'accord, et si je le met ils me chassent de la maison"
C’est vrai que ce problème la arrive à beaucoup de soeurs avec même des parents qui sont musulmans (soubhanallah). Mais faut que tu sache Oukhty que c’est une sorte de menace que certains parents ne respectent pas mais c’est vrai que d'autre ne cède pas! Mais que cette menace n'a rien à voir avec celle que Allah peut t'infliger en signe de désobéissance. Alors à partir de ce moment là, te plis tu aux règles d'Allah ou a celui de tes parents?
Cette question toi seule peut y répondre oukhty, même si elle reste évidente pour certaine personne!!

Allah dit :

« Parmi les gens il en est qui disent : Nous croyons en Allah. Mais lorsqu'on leur cause du tort pour Allah, ils mettent sur un pied d'égalité l'épreuve des gens et le châtiment d'Allah »


Donc les soeurs, craignez Allah et sachez que le mot "mouslim", veut dire être soumis. Soumise non pas à nos maris, ni à nos frères (comme le prétendent beaucoup de gens !), mais soumise à ALLAH!! Alors tu te doit de Lui obéir, et sache que endurer dans le chemin d'Allah de tels épreuves c'est normal; car

Allah dit:


1) Alif, Lam, Mim
2) Est-ce que les gens pensent qu'on les laissera dire: "Nous croyons" sans les éprouver?
3) Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux. Ainsi Allah connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent…" Sourate 29 verset 1, 2,3


Alors chère soeur, ne désespère pas et prend Allah comme allié, car c'est Lui le Protecteur, le Tout Miséricordieux, le Clément... et c'est certes à Lui que nous appartenons et c'est vers Lui que ce fera le retour!!

Réfléchissez bien les soeurs, et qu'Allah vous protège! Amine

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 21:53

Bismillaih arRahman arRahim    

 

Pourquoi se voiler ?

La femme se couvre la tête parce qu'Allah lui en a donné l'ordre et qu'il ne lui est pas permis de Lui désobéir.

En outre, Allah ne lui a donné cet ordre que sur la base d'une grande sagesse. L'un des aspects de celle-ci consiste dans la protection de son honneur contre les loups à visage humain à la recherche d'une proie facile à dévorer.

La bouchée n'est digestible que si elle a été bien préparée. Voilà ce qu'est la femme trop disponible qui invite implicitement ces loups pour qu'ils viennent l'amputer des parties de leur choix.

Cela s'atteste dans les propos du Très Haut :
« Cela est plus à même de les faire reconnaître de sorte qu'elles ne s'exposent pas à la nuisance ».

Quand une femme est voilée, les voyous et les pervers désespèrent d'elle. Ainsi Allah les préserve et les protège.

La femme qui s'exhibe a fait l'objet d'une menace grave proférée par Allah le Très Haut et Son Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ). Cette menace est exprimée comme suit :

D'après Abou Hourayra, le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) a dit :
« Je n'ai pas encore vu deux groupes des gens de l'enfer : des gens porteurs de matraques semblables à des queues de boeufs avec lesquelles ils frappent les gens et des femmes vêtues mais nues qui marchent en vacillant et dont les têtes ressemblent aux boss maila de bokht ; elles ne sentiront pas l'odeur du paradis. Pourtant cette odeur est sentie à partir d'une distance parcourue en tant et tant de marche » (rapporté par Mouslim, 2128).


Il ne convient pas à la femme de se référer (dans ce domaine) à sa raison - qui peut ne pas saisir les raisons profondes de la législation qu'expriment les ordres d'Allah le Très Haut. Qu'elle sache qu'Allah n'ordonne que ce qui lui apporte le bien et le bonheur à elle-même ainsi qu'à l'ensemble de la société.

Il est bien connu que la découverte des cheveux aggrave la tentation dont elle est l'objet de la part des hommes et suscite leur désir à son égard (et pousse) vers les turpitudes.

L'slam veut une société propre dans laquelle les plaisirs charnels ne débordent pas et il n'y a pas d'agressions. Or le fait que la femme exhibe ses atouts de beauté dont sa chevelure - peut en faire une source de tentation et peut ouvrir la voie du mal à ceux qui veulent s'’y engager.

Nous rappelons encore que l'Islam c'est se soumettre à Allah le Très Haut. C'est l’exécution par le croyant de l'ordre d'Allah le Très Haut même si l'on n'en saisit pas le fondement et même si la raison n'en est pas convaincue. En effet, l’obéissance à son Maître et la soumission à Son ordre doivent passer avant toute autre chose. L’adoration est fondée sur l'obéissance et la soumission.

Nous demandons à Allah le Très Haut de nous indiquer la vérité, de nous en convaincre et de nous aider à nous y conformer , de nous indiquer clairement le faux et de nous aider à l’éviter. Allah le sait mieux.

http://femme-en-islam.over-blog.org/categorie-499450.html
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